Heart Of Stone | Eva |

Je marche tranquillement dans la fôret mon sac à dos sur l'épaule j'arpente quelques kilomètres allant assez loin dans la fôret. Je pose mes affaires finalement près d'une clairière enlevant mon tee-shirt. Ma peau frémit d'excitation savant pertinament qu'il va ressentir l'adrénaline de la transformation. Mes yeux or assez brillant regarde les environs avant que mon aura s'étend un peu autour de moi. Je souri laissant mes affaires puis marche encore un moment contemplant la fôret et respirant toute les odeurs qui envahis l'atmosphère. Je grimpe agilement sur des rochers surplombant une étendus de grand sapin quand ma peau frissonne glacialement. Les auras d'Akumas encore fraiche sont en suspend dans l'air. Je fronce les sourcils avant de sauter et de me changer en un loup noir.

Je retombe sur mes pattes secouant le sol avant de courire comme une flèche trassant les auras. Je les pistes les retrouvant enfin, ils rigolent avant de s'enfuir, encore des petits rigolos qui joue à chat et la sourie. Je grogne montrant mes crocs avant de les poursuivre jouant de ma puissance de loup et de mes muscles. D'une souplesse je me faufile entre les arbres quand d'un coup une odeur familière me saute au museau. Je trébuche un peu me rattrapant alors que je déboule dans une petite clairière, je m'arrête nette à quelques centimètres d'une jeune femme. Mes yeux or plongent dans les siens avant que j'ouvre de grand yeux, mon dieu c'est Eva !

J'aplatie les oreilles voyant son visage terrifier, mince quel gaffe ! Mais je détourne vite la tête voyant les Akumas intéresser par Eva. Je grogne d'un coup montrant des crocs impressionant et repars comme un coup de vent pour chasser les Akumas loin d'elle. Bon dieu qu'est ce qu'elle fait ici ? Qu'est ce qu'elle va pensée ? J'espère qu'elle ne m'a pas reconnus ... c'est difficile de faire le rapprochement. Les Akumas déguerpissent dans leur territoire. Alors que je reviens sur mes pas me transformant à nouveau en humain avant de pénétré dans la clairière incognito. Le problème c'est que à pars mon bermuda en jeans, j'ai plus rien sur les arètes. Essayons de paraitre naturel.

Je viens vers elle quand je vois son visage tout chamboulé, je me presse un peu plus attrapant son bras entre mes doigts. Je porte un regard inquiet sur elle.

- Ca va Eva ?! Tu as vu un fantôme ou quoi ?

Ah ah ... Bonne blague Phil ! Elle vient juste de voir un gigantesque loup noir qui en plus faillis l'embrasser avec sa truffe mais tout va bien. Mes yeux or la scrute avant que je soupir la prenant dans mes bras. J'en avais besoin, j'ai passer tellement d'heure à penser à elle, même si maintenant elle ne doit plus avoir très envie de me voir après tous se que je lui ai dis. J'ai encore le corps brulant de ma transformation et sous l'effort, mon coeur battant la chamade mais je reste à l'affut de tout geste suspect. Je me détend un peu caressant ses cheveux avant de me décaler souriant légèrement.

- Hé ... Eva reviens sur terre, tu as vu quoi pour te mettre dans cet état ? Puis qu'est-ce que tu fais aussi loin de la ville ?

Mon dieu j'ai l'impression d'être un gros menteur mais je ne pas lui avouer que ce loup c'était moi ... Elle ne voudra plus de moi même si le mal vient de moi il y a quelques jours. Elle a vraiment l'air d'être un peu dépasser. Mais je comprend tout à fait.

Je marche dans la forêt. Je ne connais pas cette forêt et j'avais besoin de liberté. Mon bracelet a gagné de la distance. Je peux désormais me promener dans tout les alentours de la ville. Je soupire d'aise. Je porte un jean's avec des baskets. Mon haut est un singlet blanc peu décolleté et j'ai attaché, négligemment, mes cheveux en queue de cheval. Je ne suis pas habiller sexy aujourd'hui. en faite, mes habits de "travail" sont resté dans ma penderie pour le moment. C'est depuis que j'ai rencontré Phil Brooks. A chaque fois que je voulais travailler, Phil me revenait en tête. Je n'arrête pas de penser en lui. Que m'a-t-il fait? Il m'a pratiquement rejetée malgré son invitation. Je marche avec mon vieux sac à dos élimé. Je l'ai depuis le collège. Je n'ai pas d'argent pour m'en acheter un nouveau mais de tout façon, il me convient si bien. Je flâne sous le chaud soleil de cette forêt enchantée. Je suis inconsciente vers quel danger, je me dirige. J'ai bien sentis une secousse mais je me suis dit que c'était un tremblement de terre. Je continue mon chemin, tranquille sous le champs des oiseaux. Le soleil arrive à filtrer ses UV malgré l'épais nappage d'épine. Je passe au dessus d'un arbre quand j'entends un grognement et des cris au loin. Je me fixe sur place, j'ai peur. Je décide de courir à la rescousse des personnes qui crient. Je cours et j'arrive dans une clairière au même moment qu'un imposant et terrifiant loup noir. On se retrouve nez à nez. Je tremble mais je regarde ses yeux. Des yeux d'or comme Phil. Je recule d'un pas, j'en envie d'hurler mais rien ne sort. Soudain le loups imposant grogne et montre ses crocs terrifiants. JE retiens un hurlement de terreur. Il se retourne et part à la charge des humains. Ils sont assez pâles ses hommes. Quand il disparait, je pousse un hurlement de terreur. Il disparaît et soudain Phil apparaît, torse nu. Je ne le remarque même pas. Il me sers les bras, il me parle mais je n'arrive pas à répondre. J’acquiesce. Il pousse en soupir et me prend dans ses bras. Son coeur bat à la chamade et sa peau est chaude. Je me rends compte que je ne suis pas morte. Les larmes perlent sur mes joues. Elles coulent seules; j'ai eu si peur! Il me caresse les cheveux. Le geste est si tendre que je réfugie mon visage contre la toison de son torse. Mon coeur bat à la chamade contre son torse. Je respire son odeur. Je me calme doucement. Il se décale mais je le retiens presque. Je recommence à avoir peur. Je secoue violemment la tête. Je touche ma joue, encore meurtrie. Je le regarde droit dans les yeux.

-J'ai... J'ai vu un imposant loup noir... Je... Je.

Je pousse un petit cri et je replonge dans ses bras. C'est instinctif, je suis encore sous le choc. Je tente de respirer plus calmement. Après plusieurs minutes ainsi dans ses bras, je me reprends comme je peux. Phil est là. Il n'y a plus de soucis.Je tente de répondre à sa question:

-J'ai obtenu, l'autorisation de me promener dans les bois environnants. Je dois rester dans le secteur.

Je me détache de ses bras. Ce qu'il m'a dit me reviens en tête. Je soupir et je regarde partout. Mon regard est égard, ahuris. Je ne sais plus quoi penser, je ne sais plus quoi dire. Je suis perdue. J'ai face à moi un homme qui fait battre mon coeur comme jamais et qui envahi mon coeur et de l'autre, un homme qui m'a rejeté. J'ai frôlé la mort. Je suis perdue. Je tombe les fesses à terres. Mes jambes ne portent plus. Je fixe le sol avec la tête entre les mains. Je secoue la tête et je marmonne des mots incohérents. Je suis vraiment perdue. J'ai besoin d'aide.

Je sens ses larmes s'échouées sur ma peau. Mais quel gaffe j'aurais du la sentir et l'éviter ! Je grimace réfléchissant à mile façons de me faire tout petit et m'éclipser sans rien lui dire, non franchement lui avouer le secret serait une mémorable erreur ... Non mais elle devrait savoir pour les Akumas aussi ! Je grogne dans ma barbe alors qu'elle me retiens secouant violement la tête. Je soutiens son regard, je ris nerveusement en passant ma main dans ma nuque mais elle se jette à nouveaus dans mes bras.

Je la serre dans mes bras de peur qu'elle vacille à un moment ou un autre. Ma main caressant tranquillement son dos. Je ne voudrais pas profiter de la situation, je ne suis pas comme ça mais si elle se décale pas très vite je vais avoir envie de l'embraser. C'est plus fort que moi, elle me fait perdre la tête avec son parfum, sa peau ... Pensées à autre chose.

- Tu es sur que le soleil ne t'a pas trop taper sur la tête ?

Après plusieurs de minutes elle à l'air de se reprendre un peu, je relâche l'étreinte peu à peu écoutant sa phrase. Oh, une autorisation pour aller plus loin ... Mais pourquoi dans la forêt précisément ?! Eva tu es inconsciente et je ne peux pas te l'en vouloir ! Elle ne connais rien à la légende. Je jette un coup d'oeil aux environs espérant ne pas revoir débarquer les Akumas. Je la vois tomber et je la retiens un peu pour qu'elle gagne le sol plus doucement.

Je soupir réfléchissant toujours, je vais quand même lui dire ... mais j'y connais pas grand chose c'est bien ca le soucis ! Le vieux fou m'avait appris les grosses lignes pas le détaille. Je viens m'assoir à côté d'elle, la clairière n'avait pas l'air si sauvage et il règne un grand soleil.

- Eva ... Si je te disais que ce loup est réelle, voudrais-tu connaitre la légende qui va avec et m'accepter tel que je suis ?

Je tourne mon visage vers elle croisant son regard. Je souris faiblement. Je cours droit dans le murs mais si c'est le seul moyen pour qu'elle soit moins perdus. Je hausse les épaules comprennant ses pensées.

- Je sais je suis celui qui ta repousser et je te demande de m'accepter ... la situation est assez difficile. Je vais plutôt dire qu'il ne faut pas que tu es peur de moi.

Je baisse la tête affaissant mes épaules. Est-ce que c'est un signe ? Tout mes aventures n'ont jamais su ce secret et il y a quelques jours j'avais décrété que celle qui partagerait ma vie devrait connaitre mon secret ... Idiot ! Qui voudrait d'un loup dans la maison ! Je n'ai même pas eu le temps d'appeller Jacob pour lui demander quelque truc. A la guerre comme à la guerre, sa passe ou sa casse.

Sa main est douce sur mon débardeur. Je sens sa peau brûlante et sa main qui couvre pratiquement la largeur de mon dos. Je reste égard mes ses mots pénètrent à mes oreilles. Le soleil? Non, je ne suis pas folle! Je l'ai vu! J'ai senti son souffle sur mon visage, sur mon coup. J'ai croisé son regard. Un regard d'or comme le sien. Des yeux dans lesquelles, je n'avais de plongé que de peur de me noyer. J'avais peur de ce loup car il aurait suffit d'un coup de dents pour qu'il m'achève mais ses yeux me rappelait ceux de Phil. Peut-être suis-je folle mais pas avec ce loup. Je secoue la tête en visant mon regard au sien.

-Non, j'en suis sûr! Je l'ai vu, répliquai-je farouchement.

J'ai puisé dans mes forces pour le dire. Je suis assez farouche quand je suis sûr de quelque chose. Je suis sûr de ce que j'ai vu. La forêt ne m'a jamais laissé tombé. J'ai toujours trouvé refuge dans cette endroit. La forêt ne m'a jamais fait de mal. Maintenant, si je devais mourir, je voudrais mourir dans le forêt avec comme idée folle: cet imposant loup noir près de moi. Soit mon meurtrier loup noir, soit mon bourreau mais laisse-moi voir tes yeux de couleur or. Phil m'agrippe quand je tombe à terre, ce qui entraine que j'ai atterri dans l'épais duvet de feuilles et d'aiguilles en douceur. Il s'assoit à côté de moi. Comme j'ai repris mes esprits, je remarque son torse nu. WOUHA! Quel homme! Je fixe son visage car mes sens sont déjà émoustillés pas besoin de les faire flamber. Il me parle, je me tais. Je réplique:

-J'ai toujours accepté les gens comme ils sont, Phil...

Je n'avais pas dit cela pour moi. C'est un principe que j'ai depuis ma plus tendre enfance. J'ai toujours été différente. Naturellement mince et garçon manqué. J'ai été rejeté mais j'acceptais les gens. Je secoue ma queue de cheval qui vient se mettre sur mon épaule. La mèche suivant la forme galbé de ma poitrine. Je le vois sourire faiblement. Je pose mon regard brun de latino, il calme et doux. Mon sourire est de même, doux. Je l'écoute.

-Je n'aurais pas peur de toi, Phil. Qu'est-ce que cette légende?

J'ai une soudain anxiété qui m'envahit. Qu'est-ce qu'il me cache? Cela ne pas être pire que moi. Je n'y croirai pas. Je ne montre rien de mon anxiété; de toute façon, je suis encore déboussolé...

Je passe ma main sur mon menton, mon regard se porte dans le vague. Je tourne les yeux revoyant à nouveau la scène de mes yeux de loup. C'est vrai que pour elle se loup aurait pu la tuer mais je ne lui aurais jamais rien fais. Si elle savait que nous sommes enfaite des protecteurs qui tente d'éviter le chaos. En pensant la chose ainsi j'ai l'impression d'être enrolé dans un suicide collectif et un peu trop heroique à mon goût .. Va bien falloir lacher le morceau un jour. Je hausse un sourcil en voyant la force avec laquelle elle me répond. En plus elle est décider.

Je réfléchis otujours au tant des mots que je vais utiliser, c'est difficile. Je détourne mes yeux or vers elle, son regard avait une lueure étrange. Je devrais peut-être aller chercher mes affaires aussi. Je soupire alors qu'elle me réplique une chose qui m'étonne pas venant d'elle. Elle est une femme formidable et ce que je ne comprend pas c'est pourquoi elle fait cela, elle accepte tout le monde et personne ne l'accepte elle. J'ai l'impression d'être quelqu'un de horrible maintenant.

Je passe une main dans mes cheveux appuyant mon front contre ma paume. Une situation très difficile ... J'aperçois son sourire doux, je me redresse prennant une grande bouffé d'air. J'effleure la main de Eva avant de ramené ma main, passant ma main dans mes cheveux par un léger stresse.

- C'est une très vieille légende mais je vais t'épargner les détails car moi-même je ne connais pas toute l'histoie. Mais disons qu'il n'y a pas que des humains sur la terre et plus précisément à Sanderward qui a était l'origine de tout. Le loup que tu viens de voir c'était moi, je suis en quelque sorte un protecteur qui protége les humains d'un ennemis qui est ne fait pas de cadeau. Tu as surement vu des hommes que je poursuivais ... C'était des Akumas, des démons déchus qui sont venus sur terre et qui se nourrissent d'âme humaine et les loups sont là pour les tuer ... Désolé je t'explique cela assez brusquement mais je ne suis pas douer ! Je ne l'ai jamais dis à personne.

Je lui jette un regard la laissant réfléchir et digéré les informations. C'est vrai que je manque de délicatesse mais je ne sais vraiment pas comment lui expliquer, c'est peu maginable pour les humains ! Ma main s'envole qui se glisse dans sa nuque, caressant doucement sa peau et ses quelques mèches qui s'échappe dde sa queue de cheval. Puis je me lève, je n'aime pas rester statique surtout dans des moments pareils. Je hausse les sourcils sentant le soleil taper dans mon dos.

- Je sais c'est difficile d'y croire. Mais je ne t'aurais jamais fait de mal sous ma forme de loup, nous gardons toute notre conscience. Encore pardon pour mon manque de délicatesse.

Mes doigts glissent dans mon début de barbe, je fais quelque pas méttant de la distance entre moi et Eva. J'observe les environs toujours à l'affut. Je me retourne à nouveau venant vers Eva alors que je m'accroupis en face d'elle, mes yeux or la contemplant tendrement. D'un sens je ne voudrais pas la faire fuir mais en même temps ca nous permettrais de couper les ponts. Ca sert à rien de se faire mal pour rien.

Je te vois mal dans ta peau, Phil. Tu ne cesses de passer ta main dans tes cheveux. J'ai parfaitement compris que c'est quand tu es stressé et mal dans ta peau. Je suis une horrible personne, je le sais, mais je souhaite savoir ce que tu me caches. J'ai confiance en toi, crois-moi. Tu passes sa main doucement sur la mienne. C'est un passage furtif mais cela a pour conséquence une nuée de frisson qui parcourt mon échine. La chair de poule apparait sur ma nuque mais mes cheveux la cachent le temps que tu parles. Au fur et à mesure de ton récit, j'arque les sourcils. Qu'est-ce que? Je suis surprise et je réfléchit. Des démons, des loups... J'ai dû mal à y croire. Je te sens toucher ma nuque. Je frissonne légèrement. J'aime son contact. Cela réveille un désir inassouvi depuis notre rencontre, Phil. Je n'ai plus fait le tapin depuis. Je n'en ai plus envie. Je suis restée cloitrer dans mon appartement avec des glaces et des menus livrés. Je ne sais pas pourquoi, je suis sortie aujourd'hui. Tu te lèves et marches quelques pas. Tu m'expliques encore quelques choses. Je fronce les sourcils, soucieuse. Avant que tu ne reviennes, Je parle un peu:

-Tu imagines bien que j'ai dû mal à te croire et pourtant... Quelque chose en moi me dicte de te croire et je te crois...

Tu reviens vers moi, tu t'accroupis. Je n'ai qu'à me pencher et je pourrais te toucher. Je m'accroupis aussi. J'ai repris tout mon aplomb. Je t'observe, douce, et je tends la main. Mes doigts frôlent ta peau au niveau du coeur et des bras.

-C'est cela qui me dit de te croire. Tout comme, c'est cette choses qui va m'empêcher de payer mon loyer... Mais cela c'est une autre histoire que ne concerne que moi et mon petit artichaut. Je veux que tu crois quand je te dis que je suis sûr que c'est vrai. J'ai encore du mal à le comprendre mais je sais que c'est vrai.

Ma phrase meurt dans un souffle. J'approche mon visage du tiens. Ma main se pose sur ta joue barbée... Attirée comme un aimant, je pose mes lèvres sur les tiennes. Ce baiser est léger et tremblant. Je relève la tête, je te regarde. Je regrette ce que je viens de faire... Tu m'as rejeté et je n'aurai pas dû. Je me lève et je recule de quelques pas. Mes doigts tremblent et mon coeur se sert. Je bafouille:

-Je suis désolée... Je...Je...

Je ne termine pas ma phrase, je n'ai rien à ajouter. J'aimerai tourner les talons avant de me faire enguirlander mais mon sac est à tes pieds. Je m'approche et je me penche pour le prendre, tremblante de désir et de peur. Mon coeur bat fort mais ma pression sanguine est basse. Mon crâne va exploser. Phil qu'ai-je fait? J'ai sûrement tout gâcher. Mes yeux se posent sur ton visage et l'envie de reprend de te toucher mais non! Je dois me contenir.

[Désolée si cela ne te plais pas mais j'aime bien.]

Je baisse les yeux un instant regardant les jambes d'Eva parfaite et très enviable à caresser. Je ferme les yeux, mon esprit fait un black out complet, si elle commence à prendre peur ou quoi que se soit je crois que je ne vais pas le supporter et je m'enfuirais pour de bon sous ma forme lupine jusqu'au fond de la forêt. Les Akumas sont vraiment des créatures insoupçonnable, j'ai pas arrêter de m'inquiéter pour elle et j'ai passer des nuits à la surveiller sans qu'elle ne le sache. Juste parce que je ne veux en aucun cas qu'il lui arrive quelque chose, elle n'a pas le pouvoir de les voirs et je suis anxieux à cette idée. Je lève mes yeux croisant ses prunelles alors que je me passe rapidement ma main dans ma nuque. Je hoche doucement la tête : Je sais que c'est difficile à comprendre ! Mais il le faut Eva ...

Je pousse un léger soupir de soulagement la remerciant d'un regard chaud. C'est vraiment très important pour moi enfaite, elle ne sait pas que ma vie de protecteur c'est tout pour moi ! Elle avait l'air d'avoir retrouver de la couleur, ses mèches effleure doucement sa peau et coutourne la courbe de sa poitrine. Mais sa main m'arrache de ma contemplation, je l'observe son regard charger d'une douceur que persone ne fait preuve à mon regard, du moins pas ainsi ! Je souri un peu géner.

- Merci Eva de me croire. Tu sais ce rôle de protecteur est toute ma vie. Quand on c'est quitter la première fois, j'étais véritablement inquiet de ce qu'il aurait pu t'arriver donc je te surveillais de loin ... C'est pas la meilleure façons je le sais mais j'étais réellement anxieux. Et je ne pensais pas t'avouer mon secret ni même qu'on allait se revoir, je dois te l'avouer !

Je détourne les yeux un instant alors que son odeur m'enveloppe lentement ne m'aidant pas à lutter contre son atraction. Pourquoi croire avec le coeur ? Je l'ai rejetter mais pourtant on se sent toujours attiré l'un pour l'autre et même aujourd'hui, même avec les vérités éclater au grand jour. Mes yeux or scrutent la main qui s'échoue contre ma joue, elle m'attire vers elle et je ne résiste pas. Je dois me l'avouer mais j'avais véritablement envie de l'embrasser depuis avant. Un baiser réserver, un doux effleurement comme pour goûter et emporter la sensation avant d'être réprimander. Je n'ai que le temps d'effleuré sa hanche avant qu'elle se détache et de se relever. Je suis le mouvement me relevant aussi soudainement.

Je suis un peu perdus pas la brusquerité des choses alors que Eva s'excuse. Je l'observe un peu sur la défensive comme un vieux loup qui c'est fait surprendre et sa fierté en prend un coup. Son regard se porte sur son sac à mes pieds qu'elle ramasse. J'entends son coeur battre furieusement dans sa poitrine le miens est étrangement calme. Je souffle un "attend" alors que j'attrape sa main dans la mienne réduisant l'espace entre nous. Ma main s'envole caressant sa joue avant que je me penche capturant à nouveau ses lèvres. Mais j'en avais marre de tourner autour du pot, je goûte enfin pleinement à ses lèvres en les savourants avec un désire à moitié retenue alors que mes mains s'appose sur ses hanches la ramenant contre moi.

J'en ai marre tout simplement, on est attiré l'un par l'autre mais à chaque fois on décline l'avance de l'autre à cause d'une question de morale de mes deux ! Pourtant quand j'ai passer mes soirées à la surveiller elle n'est pas sortie de chez elle. Je me détache lentement alors que son parfum me monte véritablement à la tête. Je la fixe avec beaucoup de sérieux.

- Eva est-ce que pour moi tu serais prète à changer ? Je suis à tes yeux quelqu'un de particulier assez pour te faire oublier ce foutu travail ingrat qui ne te vas vraiment pas, pas pour une si jolie femme ! Tu vaux beaucoup plus ! Je ne peux pas fermer les yeux longtemps sur l'attirance que j'épprouve pour toi, mais serais-tu près à faire le pas ? Je suis désolé de te demander de changer c'est très égoiste de ma pars ...

Je me pince les lèvres m'enmélant complètement les pinceaux mais si c'est pour l'argent il n'y a pas de soucis ! J'ai véritablement le désire de tenter l'aventure avec elle mais est-ce que mon égoisme ne va pas l'étouffer ? Elle va peut-être se sentir agresser car je veux la changer ?

Je remarque que tu sembles attirer par moi, mes années de travail me le permettent. Tu ne cesses de passer ta main dans ta nuque... Cette même main que j'aimerai sentir parcourir mon corps et me touchant. Jamais je n'ai senti un désir si instable. J'aimerai, moi aussi, toucher cette nuque, ces cheveux. Je ferme un moment les yeux. Mon ventre n'est plus qu'une boule de feu, une boule de noeuds. Une fois t'avoir avoué que je te croyais, un soupir s'est échappé de tes lèvres. Ces lèvres si désirable qui sont tendues par un sourire gêné. Tu parles de ta voix chaude et profonde. Je rigole légèrement aux derniers mots. Je ne l'aurai pas cru non plus!

- Il me semble que je peux comprendre. Je t'avoue que moi non plus, j'ai même essayé de t'oublier mais cela m'a été impossible...

Ma phrase reste en suspense. J'ai essayé de t'oublier dans de la nourriture grasse, dans la glace. J'ai essayé de glacer mon coeur et de l'endormir à jamais. J'ai même re décoré mon appartement pour créer un univers. Rien, rien n'a marché. J'ai plutôt pensé encore plus à toi. Puis je t'ai embrassé. J'en avais tant envie mais je ne pouvais pas! Je me suis relevé en hâte, tu as suivi mon mouvement assez violent. Tu m'observes, tu es sur la défensive... Qu'ai-je fait? J'ai encore tout gâcher! J'ai réellement envie de pleurer. Le soleil me glace et mes pieds s'enracinent dans le sol sous ce regard. J'ai envie qu'un gouffre s'ouvre sous mes pieds pour m'aspirer à jamais. Je décide quand même de reprendre mon sac à tes pieds. Je filerai à tout allure tout de suite après. Alors que je me relève et tourne déjà les talons, j'entends un murmure et ta main qui agrippe la mienne. Leu feu en moi augmente à ce contact. Je tourne la tête et ta main s'appose sur ma joue. Je profite, je me calme. Je ferme les yeux. Soudain, je sens tes lèvres sur les miennes. Je suis surprise mais je ne résiste pas. Je suis tellement heureuse. Tu ramènes mes hanches contre toi. Je me cambre sous la pression. Je noue mes bras autours de ta nuque, cela accentue la pression. Je veux que cela ne s'arrête jamais. Je savoure, je l'avoue! Tu relèves la tête trop tôt à mon goût. J'ai sûrement les yeux brillants mais tant pis, je te regarde quand même. Ton regard sérieux me fait peur mais je reste dans l'emprise de tes bras. Je recule juste la tête pour mieux te voir. Mes bras descendent sur tes biceps si bien formés. Plus tu parles, plus je souris. Changer pour toi?! J'en serais capable, je le ferais! Je suis sûr qu'avec toi, je peux changer et ne plus retourner à mon travail. Je trouverai malgré que je n'ai pas de diplôme. Je reste un peu dans mes réflexions. C'est égoïste car je le pourrais pour toi aussi mais... Toi, tu ne couches pas avec d'autre femmes. Je monte sur la pointe des pieds pour arriver à la même hauteur que toi. Je pose une main sur ta nuque et l'autre va se poser sur l'épaule opposé. Je réplique:

-Je le pourrais mais... C'est sûr que pour, je le ferais. Je serais prête à énormément de choses pour un homme comme toi. Je te désire, c'est sûr, et comme toi, je ne pourrais plus le nier longtemps mais... J'accepterai tant pour toi... Et puis...

Je termine ma phrase en t'embrassant. C'est un baisser désespéré, heureux, fougueux. Il est plus fougueux que je ne le voudrais. Je me colle à ton corps chaud d'homme garou. Je me serre contre toi. J'introduis doucement mon langue en travers la barrière de tes lèvres. Je goûte à ta saveur en découvrant ta bouche. J'en ai tant rêver! Je suis heureuse. Je cesse doucement de t'embrasser. Je recule la tête et j'ouvre mes fenêtres closes depuis le début. Je te fixe, contente. Dans quoi je me fourre? Je ne sais pas, c'est une aventure mais je suis prête à la vivre avec toi.

Je crois que dé notre première rencontre j'ai ressentis cette attirance, c'est vrai que physiquement Eva est magnifique et les hommes doivent être facilement emballer. Pourtant je ne m'arrête pas à cette enveloppe extérieur, Eva est une jeune femme qui a fait beaucoup de sacrifice, toujours mal vus des gens et pourtant elle ne demande que à donner. C'est une femme en or en quelque sorte même si son métier laisse un petit hic mais je ne souhaite pas la situation parfaite, je ne suis pas parfait non plus et nombreux son mes côtés assez sombre. Je ne souhaite que la prendre comme elle est ...

Je te contemple tranquillement parcourant son visage et m'arrêtant sur ses prunelles brillantes, point centrale de son visage. J'en demande beaucoup mais l'idée qu'elle soit avec d'autre homme me bloque. Elle vaut beaucoup plus ! Elle a le droit à sa part de bonheur et peut-être que je pourrais là lui donner ? Alors que mes bras la retiens avec douceur, caressant de temps en temps son dos de mes doigts. Ma peau frissonne alors qu'elle pose sa main dans ma nuque. Je la fixe écoutant sa décision. Je rigole légèrement avant qu'elle emprisonne mes lèvres remplis de ses émotions. Je frémis alors que je me laisse emporter par la douceur de ses lèvres. Mes bras se pressant dans son dos pour la sentir contre moi, mes doigts glissent au creux de ses reins. Je souris alors qu'elle se détache lentement.

- Eva je ne veux pas t'obliger à changer et je ne veux pas que tu change complètement car tu es déjà merveilleuse ainsi, je ne suis pas parfait non plus. Tu as le droit à ta part de bonheur aussi tu sais, j'espère pouvoir t'apporter cette part, et pour ce qui est de ton boulot enfaite je ne supporterais pas te partager avec d'autre hommes. Je te veux exclusivement pour moi.

J'effleure ses lèvres avant que je déserre mon étreinte, la vie est une aventure pourquoi ne pas la savourer totalement avant l'heure fatidique ? Je me détache en souriant alors que une mèche rebelle barre son visage que je replace derrière son oreille.

- Je vais juste aller chercher mes affaires, ca te dérange pas de m'attendre ici ? Je serais rapide de toute façons.

Un vent faible balaie la clairière faisant balancer les simes des arbres. Je l'embrasse sur le coin des lèvres avant que je me détourne d'un geste vif rebroussant chemin pour reprendre mon sac. Alors que je ne suis presque plus à porté de vue, je me transforme en loup pour aller beaucoup plus vite. Surveillant tout de même les environs redoutant une quelconque attaque d'ennemis, mes oreilles restent à l'affuent alors que je me faufile sans un bruit prenant mon sac entre mes crocs et faisant demi-tour pour retrouver Eva.

Mon museau frémit sentant l'odeur de la jeune fille, je trotinne souplement. Puet-être qu'elle devrait mieux me voir sous cette forme ? J'ai peur qu'elle prenne peur une nouvelle fois enfaite. Mes yeux or la voient assis dans l'herbe alors que j'arrive dans son dos pour ne pas qu'elle me voit tout de suite. L'herbe bruisse sous mes lourde pattes, je dépose mon sac à côté d'elle alors que je la surplombe facilement de ma masse de loup. Ca doit paraitre bizarre d'avoir un petit ami en loup n'empèche ? Je penche la tête une oreille aplatie m'imaginant la chose et me donnant un air adorable. Eva avait l'air un peu sur la défensive, je comprends c'est difficile à accepter de suite. Je l'observe tranquillement alors que j'approche mon museau d'elle avant que je revienne en homme, à quelque centimètres d'elle à présent accroupis à ses côtés. Je m'assois en souriant.

- Je sais c'est très destabilisant mais je ne te ferais jamais du mal sous cette forme même s'il y a de quoi avoir peur. Je me demande comment tu peux être attiré par un homme qui se transforme en une bête toute poilus ?

Je hausse un sourcil avant de rigolé légèrement. Elle ne doit vraiment pas avoir peur, mon côté loup est la meilleure des choses qui m'ai arrivé enfaite. Ca à éviter que je sombre apès la mort de ma soeur mais Eva ne le sais pas. Il va falloir qu'on s'apprend à se connaitre. Je tire mon sac vers moi sortant deux canettes de bière.

- Je sors jamais sans, j'ai toujours une petite soif après. Tu en veux une ?

Tu as ris quelque peu à ma réponse. Je peux aisément le comprendre. Je m'exprime toujours ainsi. La vie et le boulot m'ont appris à être toujours objective et optimiste. Je ne sais pas combien de temps cela durera entre nous. Je ne sais pas ce que je vais faire comme travail. Je ne sais rien faire d'autre. Servir? J'irai trouver les bars pour leur proposer mon CV. Ils me prendraient même en noir, je m'en fout! Je veux juste travailler. Je ne veux, en aucun cas, dépendre de Phil. Je te sens m'enlacer plus fort. Tes mains sont stoppées sur mes reins. Tu frémis; j'aime tant! Tu me regardes dans les yeux. Tes yeux d'or sont si remarquables. Je me demande comment arriverai-je à les oublier le jour où tout sera fini. Ils sont si envoutants. Je sens une mèche barrer mon front mate. Je te laisse la placer derrière mon oreille. Je suis légèrement ta main. Tu m'expliques. Je souris. Mon coeur manque un battement. Serais-tu exclusif? Serais-tu jaloux? Serais-tu possessif? Je ne trouve rien à dire tant si beau. Mes prunelles tremblent. J'arrive à placer quelques mots avant...

- Pour toi, je suis...

Tes lèvres m'effleurent. Des papillons voltigent dans mon ventre. Tu desserres ton étreinte. Je recule d'un pas. Je te fixe. Tu me parles. Tu me demandes de t'attendre ici. Tu ne seras pas long. Je hoche la tête affirmative. Je t'attendrais, Phil, promis. Tu m'embrasse légèrement et tu fais demi tour. Je te suis du regard sous le vent forestier. Je respire à plein poumon l'odeur merveilleuse d'humus et de terre. Je m'assois, dos à ta direction. Je farfouille dans mon sac. J'en sors un petit mascara. J'en mets une petite couche. Je ne m'étais presque pas maquillée. Alors que je termine de fermer mon sac, une masse noir surgit. Je sursaute en glapissant légèrement. Ton sac tombe sur mon côté. Je reste méfiante. Ne m'en veux pas! Tu pourrais me tuer d'un coup de patte. J'ai confiance en toi mais une colère peut si vite arriver. Je porte la main à ma joue. Un souvenir de gifle réapparait. Tu baisses la tête. Je ne suis pratiquement plus obligée de me dévisser te voir. Je pose ma main sur une tête massive de loup noir aux yeux d'or. Ton poil est rugueux mais doux. Je la caresse un peu puis je retire ma main précipitamment. Je te regarde dans les yeux. Ils semblent si sincères, si doux. J'ai un homme garou comme petit ami. Cela parait si bizarre. Ta truffe s'approche de moi. Par réflexe, je recule un peu la tête. je continue à fixer tes yeux. Le seul repère qu'il me reste quand tu es en loup. Tu redeviens homme en quelques secondes. Je cligne plusieurs fois des yeux. C'est quoi ce délire? Tu es proche de moi. Je suis méga surprise de ce changement rapide! Tu es accroupis à côté de moi et tu finis assis. Tu souris. Argh! Ce sourire me fait fondre! J'écoute ta remarque. J'éclate de rire et je réplique en haussant les épaules:

-Je te fais confiance... J'ai toujours aimé les hommes pleins de poils et les loups m'ont toujours attirée malgré ma peur... Tu combines les deux, comment ne pas être attirer?

Il hausse un sourcil et rigole. Je souris de ma remarque. Bon ok, j'avoue... Ce n'est pas vraiment un loup tellement tu es immense mais... Tu es quand même une combinaison incroyable avec un coeur extraordinaire. Je serais bien bête de m'offusquer d'un travail qui semble être tout pour toi. Tu sors deux bières de ton sac. De la bière?! Miam! J'en prends un et je l'ouvre. Je bois quelques gorgées. Le liquide me traverse; Cela fait du bien. Malgré ce petit vent, il fait chaud. Je garde ma cannette en main et je m'appuie sur ton torse velu.

-Cela fait de te transformer?

Elle avait l'air plutôt surprise et un peut décontenancer mais je ne lui en veux pas c'est tout à fait normale. Elle a quand même oser me toucher sous ma forme loup c'est déjà un bon point. Je l'observe les prunelles brillante et vivent. Je suis enfaite un homme assez simple qui est extrèmement protecteur et possessif, c'est du à mon ancienne place de grand frère. Je me battais toujours avec les autres gars quand un osaient faire pleuré ma petite soeur, ce trait de caractère mes rester et de toute façons je suis plutôt très impulsif dans le fond. Une vrai cocotte minute dans certain cas.

Je passe une main dans mes cheveux complètement en bataille, je fais une moue avant de prendre une gorgée alors que mon sourire ne me quitte plus depuis que je suis avec la princesse. Alors qu'elle éclate de rire, mon sourire fend mon visage complètement béat devant son visage d'ange. Je suis dingue, c'est sur je suis fou amoureux ! Je me racle la gorge essayant de déccroché un peu. Je pense que Eva est une femme qui aime être indépendant mais cela me gène pas de l'accueillir chez moi, je serais même plus tranquil de la savoir près de moi que je ne sais où avec je ne sais qui ! Peut-être devrais-je m'auto-punir pour tant de possessivité même si je lui fait confiance peut-être pas totalement car ce n'est que un début.

Je reviens à sa réponse alors que j'explose de rire.

- Mon dieu j'ai l'impression d'être un nounours ambulant maintenant. Hum je l'avoue comment pouvoir me résister !

Mon rire remplissant le fond silencieux de la fôret, je prend une nouvelle gorgée alors que je sens le soleil taper sur ma peau et surtout mon dos. Peut-être devrais-je remettre mon haut mais il fait vraiment trop chaud ... Je la sens s'appuyer contre moi, je passe mon bras autour de son ventre l'emprisonnant doucement alors que je respire son odeur délicat qui émane de ses cheveux. Elle me pose une question, je cherche un peu mes mots avant de lui répondre.

- La première transformation est très douloureuse, puis cela s'atténue à force de se transformer. A mon stade cela devient tout à fait naturel et simple.

Je souris légèrement me rappellant parfaitement de ma première transformation qui as étais bien trop lente pour pouvoir sauver ma petite soeur. Je ferme les yeux refoulant les souvenirs sombre alors que je serre un peu plus Eva contre moi d'un sentiment très protecteur. Je ne voudrais pas que cela lui arrive a elle, je ne me le pardonnerais jamais. Ma tête glisse à côté de la sienne alors que je dépose mes lèvres dans son cou, dévoilant une peau douce et fine. Ma barbe de quelques jours doit sacrément chatouiller, je redresse la tête lui murmurant à l'oreille comme un secret très intime.

- Je t'aime.

Ma peau frémis alors que les mots passe mes lèvres. Je n'aurais jamais crus pouvoir le dire à quelqu'un un jour et pourtant me voila ici avec une magnifique jeune femme entre mes bras. Mon coeur s'envole un peu sous l'euphorie du moment. Si je continus ainsi je vais me transformer véritablement en nounours. Ma main caresse doucement son bras la sentant frissonné alors que je n'ai qu'une envie c'est de l'mebrasser encore et encore ...

Je me suis si bien avec toi. Quelque chose me dit que le mot pourra nous être attribué. Je ne sais pas comment réagir à cela. Depuis quand je n'ai plus eu envie de dire nous? Je ne l'ai jamais eu envie comme j'en ai envie maintenant. Pendant que j'éclate de rire, un large sourire se fend sur ton visage virile. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine. Mon dieu, je suis folle. Sauvez-moi! Je ne crois pas en lui mais cela peut servir de temps en temps. Je me calme un peu. tu passes sa main dans tes cheveux ébouriffés. Je m'abstiens de suivre le mouvement de ta main. Ce geste, pourtant si simple, fait monter ma chaleur corporelle. D'accord, je l'avoue! Je suis tombée follement, indiscutablement amoureuse de toii. Je retrouve mon bonheur de petite fille avec l'homme loup. J'éclate de rire avec toi. Un nounours... J'aime les nounours tout doux.

-Tu me plais encore plus dans ce cas. Un nounours, c'est rassurant. A tu vois, tu ne te résisterais même pas toi-même alors moi...

Je lève les mains en signe d'impuissance mais directement suivit d'un clin d'oeil complice. Je me sens en sûreté au près de toi. C'est pur folie, mon passé aurait dû me dire de ne pas te faire confiance ainsi. Je ne te connais pas et pourtant. J'ai eu un coup de foudre. C'est la vie. C'est ma vie... C'est notre vie. Ton bras m'emprisonne légèrement au niveau du ventre. Je me laisse encore un peu plus aller contre toi. Mon corps s'appuie en même temps sur tes jambes. Je suis toujours à côté de toi, théoriquement en tout cas... Je fronce les sourcils et je ne réponds. Un de mes mains se crispent sur ton bras. Je n'aime pas t'imaginer souffrir. Tu as souffert énormément, j'en suis sûr. Je veux bien croire que cela te devient sans douleur et pourtant. Ton bras se ressèrent sur mon bras sur un geste très protecteur. Je lève les yeux, interloquée et inquiète maintenant que je connais la vérité mais je reste tranquillement dans ton étreinte. Ma queue de cheval a viré sur un coté, libérant un coin de peau. Phil y pose ses lèvres. Mon ventre se serre de désir. Je me laisse aller contre ton épaule. Ma peau brûlante sous tes chaudes lèves. Ta barbe me chatouille et m'excite, bizarre, non?! Soudain, je me contracte. Ai-je bien entendu? Mon coeur s'emballe et mon visage se fend un sourire radieux. Tu frémis et j'arrive à me retourner contre toi. Mon coeur fait "boum boum" contre ton corps. Je me redresse et m'assois sur toi et face à toi. Ton bras m'empêchant de m'assoir ailleurs aussi. Cela ne me dérange de tout façon pas! Je me penche et tout contre tes lèvres, je murmure:

-Je t'aime aussi.

Je conclus en l'embrassant amoureusement. Je noue mes bras autours de ta nuque et mon coeur bat la chamade contre ton corps de rêve. Je sens le tiens battre aussi. Je t'aime et je le pense!

J'entortille une tige autour de mon doigt avant de l'arracher pour arrêter de fixer son visage alors que je n'arrive plus à penser à autre chose, cela devient une obscession. Mon sourire reste accrocher à mes lèvres alors que mes yeux or contemple son visage caressant ses lèvres et son cou d'un regard désireux. Devrais-je peut-être un peu me calmer ? Je crois que la dernièe fois que j'ai passer une nuit avec une fille c'était avec Damon, on avait bien rigoler ce soir là et le réveille à était difficile. Je rigole légèrement repenssant à ce souvenir alors que je rigole une nouvelle fois.

- Je ne suis pas non plus un narcissique qui va jusqu'à embrasser son reflet ! Il y a des limites mais on va dire que je sais que j'ai un certain charme qui plait aux filles après chaqu'un ses goûts et ses couleurs.

Je brise en plusieur morceau la tige d'herbe sèche m'occupant par réflexe car je n'aime pas rester inactif bien longtemps même si il y a des soirées où je sais être un vrai paresseux ! Je souris à son clin d'oeil complice en secouant légèrement la tête amusé. Je soupir doucement la gardant dans mes bras alors que une mèche chatouille ma peau. Je rigole sentant sa main se crisper pour détendre l'atmosphère. Ce n'ai vraiment rien, c'est du passer et puis la douleur n'ai rien comparé à la puissance que tu as après en étant loup.

Je bats des cils respirant la douce odeur qui émane de sa peau alors que je la sens de raidir un peu. Elle ne s'y attendais pas et moi non plus, c'est sortis tout seul ! Eva a un sourire radieux, je la fixe sentant mon coeur chaviré. Je relache un peu la pression la laissant s'assoir sur mes jambes. Ma main remontant doucement le long de son dos. Elle se penche, je relève mon visage accueillant ses lèvres qui ne sont que un papillon qui frôle. Je souris infiniment heureux alors qu'elle prononce elle aussi les deux mots magique.

Elle m'embrasse pour concluer son dire, je joins mes lèvres avec plaisir passant mes mains dans son dos alors que je sens ses bras passer dans ma nuque. Je souris contre ses lèvres quand d'un coup je la fais basculer me retrouvant au-dessus alors que je capture à nouveau ses lèvres approfondissant notre baiser. Ma main caresse doucement le contour de sa silhouette avant que je me détache doucement. Avant que je hausse un sourcil, une de mes mèches brune tombant devant mon regard.

- Une petite visite guider de la forêt te plairais ?

J'éclate d'un rire franc et cristallin. Je siffle légèrement en te poussant tendrement. Regardez-moi ce tombeur de pacotille. Je rougirai presque sous ton regard désireux. Le métier me rend habituer à ces regards mais avec toi c'est différent. Je me sens réellement désirée et cela entraine une très légère rougeur sur mon teint mate. Je secoue la tête pour redescendre sur terre. Je suis en plein rêve, en plein délire. Mon coeur est en pleine palpitation, il va finir par lâcher si cela continue. Je mourrais d'un arrêt cardiaque, je mourrais d'un surplus de bonheur... Je n'ai rien dit tout à l'heure. C'est mon petit play-boy chéri et puis, je ne suis peut-être qu'humaine mais qu'une fille te touche un peu trop même des yeux et je lui dévisse la tête à coup de poings. Je ne suis pas jalouse ni possessive, c'est fais juste attention à mon homme... En faite, même si tu es blessé, je serais capable des pires folies pour toi. Je me suis contractée quand les mots ont atteint tes lèvres et mon cerveau. Je me suis retournée et je me suis retrouvée assises sur tes cuisses. Elles sont puissantes et musclées. Elle doivent être douce et chaudes au touché. Que dis-je? Je deviens complètement folle!! Les mots ont répondu aussi. Je ne m'y attendais à ce qu'ils sortent mais l’évidence m'est apparue aussi rapidement qu'un coup de feu m'aurait perforé les poumons. Oui, je t'aime! Depuis que tu m'as conduis à cet endroit splendide où je croyais avoir tout gâcher. Pour t'embrasser, je me suis rapprochée pour coller tout entière. Je me suis donc retrouver assise sur ton intimité mais je ne m'y suis pas assise. Je me suis posée sur mes talons pour me coller à ton torse mais pas sur tes jambes. Tes mains se promènent sur mon dos. Je laisse mes doigts se coincer dans tes cheveux. Mon corps réagis directement sous tes caresses. Il vibre de désirs. Soudain, je me retrouve allongée sur le dos. Ton corps est au dessus du mien. Ta mains contournent les courbes, notre baiser est approfondis. J'y réponds avec ardeur. Je te caresse les dos et le torse. Oups, ma main dérape un peu sur tes fesses mais remontent bien vite. Je n'arrive pas à contenir un petit gémissement de satisfaction suivit d'un de frustration. Je n'ai pas pu le retenir mais j'ai adoré que tu me caresses et m'embrasses. Tu hausses un sourcil, tandis que je replace une mèche tombant sur ton front. Tu me propose une balade, pourquoi pas? Cela me calmera un peu car si je m'écoutais, je te caresserais partout partout...

-Ok, va pour la balade...

Je marmonne de façon inintelligible: c'est mieux ainsi. Je continue de caresser la toison noir sur son torse et sa nuque.