Svetlana.
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Feuille de personnage
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 | | Sujet: Svetlana | Entre asticots & serpents. Dim 28 Aoû - 20:30 | |
| || Personnage ||
Nom, prénom : Svetlana, Sweetheart Calico, Lana...Le choix est vaste.
Age : On ne demande pas l'âge d'une femme.
Sexe :Franchement ? mollusque
Parents et origine : Bélial & Arsinoë, et google pour vous renseigner ( vous ne trouverez pas grand chose sur Arsinoë en tant que démon ).
Histoire :
« Oh, l’obscur, comme il vous attire, vous, pauvres mortels ! Comme vous nous craignez, comme vous prenez peur dès que notre nom vous parvient ! Et la nuit, quelle crainte que nous venions étouffer votre poitrine de nos cauchemars, oui, quelle crainte ! L’enfer, le nid des serpents, et son Souverain, qui en est le charmeur, possédant la flûte enchantée qui nous rends dociles… Oh, le monde démoniaque peut être décrit par tous vos écrivains, car la plupart se pâment entre nos flammes ! Qu’est ce donc, cet empire d’Infamie que vous craigniez tant ? Qu’y a-t-il donc dans les profondeurs ébouillantées de la Terre, dans son sein, dans son sexe ? Il y’a la mort, il y’a la peur, il y’a tout ce que vous avez toujours imaginé. Nous ne sommes que le fruit de vos cauchemars nous n’existons pas grâce à votre Dieu, mais bien par la faute de vos peurs ! Maintenant, observe moi, humanité, regarde comme je suis le Mal, et observe comme je suis belle !
« Non…Ne pleurez pas. Je suis un démon, un démon qui n’a jamais été Ange… Je ne suis pas déchue, je suis le fruit de ces nombreuses débauches, je suis sortie de ma mère alors qu’elle batifolait encore avec un autre Amant, et j’étais déjà maudite ! Qu’est ce que je peux comprendre de vous ? Rien. Je suis née dans l’abîme, j’y ai grandis, rapidement, je suis devenue une Strige, une femme démon ailée et munie de griffes. Je me suis abandonnée aux pires cruautés, aux meilleures luxures, et je suis là, qui vous parle, loin de mon pays, de mon royaume, de cet endroit dont vous avez peur mais qui m’enivre ! Songez à ce sang que l’on boit, là bas, à ce vice qui alourdi les airs, à tout ces diablotins grouillants, à ces monstres difformes qui rampent au sol, et que d’un coup de talon j’écrasais ! Ha ! Le monde est fou de n’être pas pareil, il est fou de refuser notre maladie, de ne pas vouloir intoxiquer ses veines de plaisir ! Vous êtes ennuyeux, horriblement ennuyeux, à l’image de votre créateur ! Quoi, je blasphème ? Mais c’est là ma mince consolation de fouler vos préceptes… Ma seule consolation…
« J’ignore comment je suis arrivée ici. Plongée dans le panier de serpents un jour, occupée à siffler et à mordre comme les autres, j’ai été brutalement assommée, et je suis arrivée ici, dans cette forme absurde, ce corps étroit ! Oh, comme je vous aurais étreint, comme j’aurais aimé que vous voyiez mes serres, mes ailes, mes précieuses ailes ! Comme j’étais belle ! J’étais un Monstre, je ne suis plus qu’un Démon perdu dans vos misérables filets de pêche !
« Lorsque je suis arrivée, j’étais nue. Comme une perle, abandonnée dans une rivière, flottant à la surface comme si la pesanteur n’avait pas d’effet sur moi, le courant ondulant sur ma peau, mes longs cheveux de ténèbre se perdant dans les remous du liquide.
« Qui, qui a dit que nous n’avions pas de sentiments ? Nous aimons ! Je le clame, nous aimons avec ferveur ! Nous ne sommes cependant que des versions complètes de vous, tout vos enfants abandonnés aux portes des couvents et raflés par le Malin ! Aussi lorsqu’il est arrivé, je l’ai aimé tout de suite, parce que je voulais embrasser ses lèvres. Je voulais réduire l’homme comme ma chose, le transformer en mon objet, mon jouet, mon petit accessoire kitsch.
« Il m’a repêché avec gentillesse. C’était un homme vieux et laid, son teint était buriné, et dans ses yeux fiévreux brûlaient la fièvre de voir un corps offert, à lui, charrié par les eaux comme un cadeau ! Que mon corps est été mort ou vivant, il n’en avait que faire. Me voyant, sa seule idée fixe était de me posséder, et, m’allongeant sur la berge, et il allait passer à l’acte, lorsqu’il sentit enfin mon regard sur lui.
« Oh, comme il est facile de vous envoûter ! Je le regardais alors de cet air effarouché qu’ont les vierges, mes mains effleurant sa joue râpeuse, mon petit sourire mignon aux lèvres. Oh ! Je peux assurer que sa fièvre s’est alors aggravée. Ses mains ont agrippées mes blanches épaules, il les a égratigné de ses ongles. J’ai poussé un petit cri indigné, il a rapproché ses lèvres fendues des miennes, avec ferveur. J’ai attendu, doucement attendu, qu’il dévore ma bouche, puis je l’ai agrippé – oui, harponné -, j’ai enfoncé mes ongles dans sa peau, je l’ai mordu, j’ai craché sur lui, j’ai coupé son sexe, je l’ai jeté aux poissons ! Puis enfin j’ai retrouvé ma place, au dessus de ce corps suppliant mais vivant, je lui ai volé son couteau et je l’ai plongé dans son corps – maintes fois – pour m’asperger de son sang horriblement tiède, horriblement fumant, entendant ses geignements dans mon extase. Il expira douloureusement, gargouillant du sang sur son menton. Je lui volais ses frusques puantes, les enfilaient, me sentait homme. J’avançais alors à la découverte de mon nouveau Royaume, espérant en découvrir les délices, les joies…
« Quel désappointement ! Quelle déception ! Comme vous êtes pathétiques ! J’ai pu déjà jouer avec les humains de toutes les façons possibles, et ils réagissent tous de la même façon ! J’ai beau vous torturer, vous tuer, vous violer au plus profond de votre chair, vous suppliez toujours, ou vous restez stoïques, suivant que vous êtes lâches ou courageux ! Aucun pour se débattre, aucun pour tenter de me plier à ses désirs, aucun pour comprendre que ma force ne réside que parce que je les domine, qu’ils me croient forte ! Je ne suis qu’imagination, hommes ! Vous pouvez m’imaginer inlassablement, dans vos rêves, dans vos pensées, sur votre papier, vous me modelez à votre image comme votre Dieu le fit avec Adam !
« J’avoue avoir rencontré des phénomènes assez intéressants. J’ai partagé les quelques instants brefs de la vie de certains hommes et femmes, j’ai empoisonné leur existence de ma séduction, de mon corps, les envahissant de doutes, de désirs… Impossible de m’échapper, vous le savez, et cela vous rassure de savoir que si je vous étreins vous ne pourrez vous défaire de mes bras, que si je présente mon sein vous ne pourrez qu’en prendre le lait, le poison ! C’est durant ces rares moments qu’ils me trouvèrent un nouveau nom, un beau nom, et qu’ils me trouvèrent même avec affection un surnom a exhaler, dans un dernier souffle de vie. Ils me nommèrent Svetlana. Puis m’appelèrent moins officiellement Sweetheart Calico. Doux cœur. Mon cœur ne bat pas, voyez vous, mais qui sait s’il n’est pas doux ?
« Vos âmes me désintéressent. Je suis déjà à ma porte et les victimes se pressent, me demandant, réclamant que je les vole… Ooh, le plaisir n’est pas dans la chasse mais dans la traque, celle de la perle rare dans cette foule grise de banalité, ce banc grouillant de poissons stupides, qui vivent sur le dos de leur prédateur.
« Et les autres démons ! Partout ! Comme je cherche votre présence, congénères, comme je vous aime ! Racontez moi un peu votre existence, racontez moi un peu vos exploits, comparons les horreurs que nous avons commises… Comment ? Mais tu es pire qu’un Ange ! Viens donc que je te tue…
« Ma race elle-même me trahit ! Nous faiblissons, car l’homme se tourne vers sa technologie, qu’il a peur du passé, qu’il ne croit plus en nous… Il était pourtant beau, le temps où nous hantions les sueurs froides… L’humain nous oublie, favorise notre combat, en oublie même jusqu’à son propre culte, deviens païen, deviens démon ! Oooh, je vous écraserais, vils vers de terre qui voulaient rentrer dans mon panier à serpent, je vous utiliserais, je ferais renaître en vous a frayeur qui vous habitait avant… Craignez nous…Craignez moi… Je vous hais bien, mais vous savez que vous le méritez, pour avoir détourné les yeux de vos Saints ! Nous ne sommes que de loyaux serviteurs… Ici pour vous rappeler vos valeurs…
Caractère :Vous me le demandez encore ? Je n’ai aucun caractère, je suis ce que vous voulez que je sois. Mon mépris pour vous n’a aucune limite, vos émois me révulsent… Je suis luxure, je suis gourmandise, je suis jalousie, je suis orgueil, je suis avarice, je suis acédie, je suis colère ! Mon caractère est humain et est démon, je suis un tout et je suis un rien, je suis vous et je suis toi, je suis un serpent et une araignée, je suis une torture et une douceur, je suis le contraire et le semblable, et, enfin, je suis Sweetheart Calico !
Physique (Lycan et Akumas, précisez les transformations):A votre goût ou non, vous me céderez. Je suis brune, mes cheveux noirs et épais ondulent autour de mon beau visage dangereux et fin. Mes formes sont pleines et fermes, ma peau est plus blanche et pure que le lait. Mes yeux son noirs, frangés de cils de biche. Mon apparence est féline, reptile, ma démarche mécanique et robotique, je suis tentation et répulsion. Pulpeuse, sexy, et naturelle, dotée d’un charme rétro que vous ignorez à l’époque actuelle, y préférant des anorexiques cramées aux UV, et aux seins de plastique. Pourquoi donc n’inventez vous pas Barbie version géante pour vous satisfaire ?
[i] || Toi et autre ||
Ton petit puf: Karateka. Comment trouves-tu ce forum? :  D'autre personnage ici? : Une folle, un purtupin, un chaton, et un joli garçon... Vous faut les noms -.- ? Lilian, Lazare, Seth, Luka ! Tant que j'y pense ça me fait trois prénoms en L pour deux en S, je suis gaga de ces deux lettres  Comment as-tu connu Protect Wolf? :Il est sorti de mon c...Hmf. Autre : Le très joli Sweetheart Calico vient de l'auteur(e) de l'Epouse Antilope, bon roman que je recommande.
Dernière édition par Svetlana. le Lun 29 Aoû - 9:22, édité 2 fois | |
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même si là Pha' t'en prends plein la gueule //SBLARFF//