Une histoire telle...[L]

Il fait un grand soleil dans cette petite ville. Il y fait même chaud. Les juges m'ont donné un appartement et un bracelet électrique. Je ne peux m'éloigner de cette ville à plus d'un kilomètre. J'en ai pour six mois avec cette merde puis je serais surveillé pendant x mois. Je vous jure, je les hais. Je marche donc au hasard dans cette ville au nom impronoçable et chiante. Aucun beau mec, aucune drogue... Rien! Je m'ennuie! Je me dirige sans le savoir vers le parc. J'y entre.

Je marche sur le sentier. Mes hanches bougent en rythme que mes talons touchent le sol. Mes mains sont dans les poches de mon mini-short. Mes bottes remontent jusqu'au genou et cela accentue mes jambes fines et brunes. Je repousse mes longs cheveux en arrière, mes épaules brunes se dévoilent. Je porte un top s'ajustant à la poitrine. Mon décolleter est, pour une fois, doux. Mon Ipod passe en boucle une douce chanson parlant de papillons. Mon sac en cuir suit mon mouvement. Tout est calme et limpide pour moi. Je ne fais même plus attention à la gente masculine qui se retourne sur moi. Ma peau luit sous l'effet du soleil.

Je me dirige vers un étang. Je m'arrête sur le pont et je me penche vers l'eau. J'y voit mon reflet. Lorsque j'arrête de marcher je sens la morsure du fer de détecttion. Même si il est très fin et très discret. Je soupire et je regarde au loin. Je ne remarque les passant. J'y suis habituée après tout. Cela fait cinq ans que c'est ainsi.

Une ombre grise dépasse d'un coup une voiture faisant hurler le moteur Italien. Bien sur je fais très attention mais que voulez vous faire quand vous avez de la puissance pur sous le cul ? J’accélère d'un coup levant la roue de devant légèrement et puis continue ma descente. J'avais envie de descendre un col et arrêter de me morfondre au fond de mon appartement même si j'ai encore des douleurs dans les côtes je ne peux pas éternellement rien faire.

Je freine légèrement abordant un virage presque couché puis redémarre de plus belle jusqu'à atteindre la ville déjà bondé par les automobilistes, ils sont soulants avec leur grosse voiture. Je gueule après un gars qui a faillis me renverser en sortant d'un stationnement, après une bonne femme ma brayer dessus ... Je m'arrête enfin près du parc pour prendre une pause. J'enlève mon casque et passe une main dans mes cheveux les tirant en arrière une nouvelle fois. Je soupir en tirant une grimace, j'ai encore un sacré bleue sur la joue. Je passe ma main dessus en grimaçant une nouvelle fois, ttss ... attend voir Démon le jour ou je t'attrape une nouvelle fois !

Je me redresse toujours percher sur ma moto posant mon casque sur le réservoir, j'ouvre ma veste en cuir en la retirant - non sans difficulté avec mes côtes - dévoilant mes bras. Mes yeux or scrutent enfin le parc ou du monde se promène, je soupir légèrement quand mon regard dérive sur une jeune femme à la peau matte. Je hausse un sourcil interloqué sur un bracelet brillant puis la fixe un instant. Je crois un peu trop même, elle tourne son visage vers moi et je lui lance un léger sourire par politesse. Puis descend de ma moto pour me dégourdir les jambes jetant un œil au pont de l'étang où la jeune femme n'y était déjà plus.

Je suis dans mes pensées et mon iphone vient de passer à une chanson parlant d'une femme cassé. Je reste là, rêveuse quand j'entends le bruit d'un moteur puissant. J'en déduis que c'est une Italienne. Je tourne la tête et je vois la moto. WOUHA! Elle est splendide! L'homme qui l'a conduit est plus pas mal. Quand il se retourne, je me relève et je me dirige vers lui. Mes hanches bougent et les mecs se retournent sur moi. J'arrive près de l'homme.

Je remarque qu'il est blessé et a des bleus. Il a dû se battre. A ces mecs à se battre. Enfin, j'ai rien à dire... Je me bats aussi. Je suis près de sa moto. Je n'ose pas toucher la moto même du regard. Elle est splendide. Je reste longtemps à fixer la moto près d'un homme tout aussi beau. Un homme aux allures de bucheron)motard, c'est beau. Après quelques minutes a fixé la moto, je me retourne vers l'homme bien bati. Je met mon bras avec le bracellet électronique derrière mon dos et je lui parle:

- Bonjour, jolie bécane.

J'ai une voix mélodieuse. Cela ne démontre rien de mes origines et mon métier. J'ai beau vocabulaire aussi. Quel dommage que je suis ce que je suis.

Je prend une grande inspiration sentant d'un coup toute la douleurs transpercer mes côtes ... mauvaise idée d'être sortis en moto ! Je pose une main essayant de calmer les vagues de douleurs, si Lily me verrais elle aurait déjà râler en me disant de retourner chez moi mais mon appartement est remplis de son parfum et je deviens dingue rien que en poussant la porte d'entrée.

J'entends d'un coup le bruit de talon sur le macadam, je tourne légèrement mon visage voyant la jeune femme de tout à l'heure s'approcher. Je me retourne complètement m'appuyant contre ma moto, mon seul joyaux que j'ai payer une fortune mais c'est là la passion de toute une vie même si je suis encore jeune mais étant garou la possibilité de mourir est beaucoup multiple.

Je croise mes bras sur mon torse en souriant légèrement ma barbe de quelques jours naissant à nouveau. Elle reste fixer sur ma moto, une femme qui aime les motos ? Intéressant. Elle se retourne enfin vers moi avec des yeux pétillants. Sa voix s'élevant d'entre ses lèvres. Je lui souris.

- Bonjour ! Merci ... Vous aimez les motos ?

Question assez con j'avoue mais faut bien commencer par le début, je me redresse regardant un instant ma moto qui rutile sous les rayons du soleil. Je la bichonne comme un amoureux et c'est normale ! Je sens à nouveau mes côtes me lancer, je serre les dents en jurant intérieurement et en maudissant l'existence des Démons. Elle m'a l'air sympa comme jeune femme, une nouvelle surement -aussi- car très peu de monde est comme cela ici. Je refoule la douleur une nouvelle fois pour sourire légèrement à la jeune femme.

- Je m'appelle Phil Brooks, heureux de vous croiser jeune demoiselle.

Je rigole légèrement lui indiquant que je suis plutôt un bon vivant qui aime bien plaisanter. Je pose une main sur ma moto la dévorant des yeux, c'est la seule femme de ma vie je pense bien et la seule qui me supporte ! Mais j'avoue que la jeune femme à mes côtés est charmante, on dirait une tigresse.

Il est plus beau de près que de loin. Je mets ma main avec le pisteur dans ma poche arrière. Ils ont été gentils; ils l'ont rendus discrets mais c'est quand même une saloperie. Je relève un mon t-shirt pour qu'il couvre mieux ma poitrine malheureusement, bien que ce soit faussement malheureux, il montre mon ventre plat et tout aussi brun. Je lui sourit quand je l'entends se présenter sortant de ma rêverie. J'ai dû être dans les nues car je ne l'ai pas entendu me parler. Cette moto est magnifique. Pas de besoin de la customiser celle-ci. Je secoue ma tignasse et je fixe mes yeux bruns envoutants sur l'homme aux allures de boxeur à mes côtés. Je marmonne un léger

-Oui...


Il est dit distraitement avant de retomber dans ma rêverie. Je ne réponds pas de suite à sa présentation car je suis obnubilé par cette magnifique moto. Je tourne autours, dégageant un parfum de roses exotiques dans mon sillage. Tous les hommes me jettent un regard. Certains sont haineux, d'autre désireux, d'autre carrément déshabillant. Heureusement pour moi, j'ai appris à m'en contre-fiché. Je suis habillé pour aussi. En passant près de lui, mon fin bras frôle son avant bras viril et musclé. C'était à moitié fais exprès. Je devais juste passer à côté mais voilà c'est arrivé. Son peau est douce et velue... Un homme?! Je pivote sur mes talons, genre gênée et je m'exprime délicieusement gênée et calme:

-Je suis Eva Sparks! Enchantée Phil Brooks!

Je suis discrètement ses mouvements du coin de l’œil, mes yeux ors scrutant sa silhouette totalement polie, je ne suis pas du genre à voir les filles comme des trophées. Je m'appuie contre ma moto la laissant dans ses pensées et détailler ma moto de A à Z et bizarrement j'avais l'impression de passer au peigne fin aussi sous son œil de tigresse. Je sens un frisson me remonter le long de mon dos, étant loup on ressent les choses vraiment plus sensiblement.

- C'est une Ducati 1100 Monster, une belle Italienne.

Elle est complètement dans son monde, je passe une main distraite sur ma barbe croisant son regard d'allumeuse que je soutient d'un aplomb à faire frissonner. Je ne suis pas du genre timide ou à détourner le regard, cette force doit être ressentis par les autres aussi je pense ... Elle tourne autour, son fort parfum de rose m'enveloppant, l'odeur des loups est vraiment encombrant dé fois car je ressent son parfum beaucoup plus que la normale. Détectant chaque particule de son parfum de synthèse. Lily est vraiment tout autre chose mais à présent je la vois plus comme une sœur ... m'enfin c'est un peu compliquer.

Je sors de mes pensées lorsque mon épiderme frissonne sentant son bras frôler le miens, intentionnelle ou pas fait exprès ? En tout cas c'est une sacré allumeuse. Cette infime frôlement suffit pour me faire rêver, une peau douce et raffiner au doux parfums. Mon pauvre vieux sa fait un moment sa se sens. Je me redresse lui souriant.

- Tout le plaisir est pour moi Eva. Que dirais-tu de prendre un verre ?

Je sors un bloque disque de ma poche le mettant au disque de la roue de devant, mon jean me collant un peu trop selon mon avis. Je prend mon casque dans une main puis commence à marcher avec elle.

- Tu es nouvelle je me trompe ? Tu connais pas beaucoup de coin de la ville et de ses environs, mais je connais un bar de l'autre côté du parc plutôt pas mal.

Je lui décroche un sourire ravageur marchant tranquillement vers le bar. Le parc à cette heure si est plutôt animé avec beaucoup d'enfant et de couple qui se prélasse sous l'ombre des arbres.

Ma main parcours mon blouson glissant mes clefs dans une poche, je fronce un peu les sourcils sentant mes côtes me lancer légèrement à nouveau. Le souvenir de son string qui dépasse de son pantalon me saute au yeux d'un coup, c'est une vraie allumeuse ... Cela me refroidie quelque peu, je ne suis pas le garçons parfait et qui rêve à un idéal de mariage et d'enfant pour l'éternité mais au moins d'une relation un peu plus stable. Eva me parait pas le genre de fille à cherche l'homme idéal mais plutôt à penser à enrichir sa collection ... pas tip top selon moi comme passion.

J'avoue elle est attirante physiquement mais franchement non, je ne suis pas du genre de mec à coucher avec la première venu qui montre juste un peu trop son cul. Je la regarde discrètement de mes yeux ors, une fille superficiel ?

- Ah oui ... Tu trouve comment Sanderward pour l'instant ?

Mon blouson avait l'odeur de l'essence, du cuir et de mon parfum, vu que ma veste en jeans est belle est bien rester à lily. On traverse le parc quittant l'ombre des arbres pour traverser la route et enfin rentrer dans le bar. J'ouvre la porte laissant passer Eva devant, galanterie n'est pas exclue de nos jours. Le Barman me salut d'une main, je souris inconsciemment je pose une main dans le dos d'Eva pour lui indiquer de s'installer. Je vais saluer le Barman d'une forte poignée de main tout en rigolant, je lui laisse mes affaires comme à mon habitude et puis je viens m'installer en face d'Eva le sourire au lèvres.

- C'est rien ... Je suis un bon client ! Je rigole dévoilant un sourire assez chaleureux et de bon vivant. Je te laisse choisir ce que tu veux.

Je l'observe un instant avant de faire un léger tour de salle, des habituer qui se presse autour du comptoir et quelque personne éparpiller. J'espère juste ne pas tomber sur un Akuma aujourd'hui sinon va falloir que je quitte précipitamment Eva comme un superman ... Je la fixe d'un coup avec l'intensiter de mes yeux ors, je ne pense pas qu'elle soit au courant de la chose ? Je pose mes coudes sur la table passant légèrement ma main sur ma barbe naissante d'un air songeur.

- Et pourquoi as-tu emménager, si c'est bien cela ? J'espère ne pas être trop indiscret, tu n'es pas obliger de répondre sinon.

Un sourire se glisse sur mes lèvres alors que je détaille un peu plus ouvertement Eva avant que je ne dévie du regard vers un nouveau groupe qui rentrait dans le bar.

Il m'amène vers un bar, je le suis. Beaucoup de gens vont se dire: fille superficiel... Or je ne fais que mon métier. Comment je trouve Sanderward? Nul, je m'y ennuie à grand pas. J'avais plus de boulot à Paris, je n'étais pas suivie comme une proie mais aussi non dans l'ensemble c'est une jolie ville. Je marche à son côté et je réponds avant d'arriver au bar:

-Je m'y ennuie un peu après avoir eu une vie trépidante dans une grande ville mais elle est jolie.

Je ne mens pas, j’omets certains éléments. Il n'a pas besoin de savoir mon métier. De toute façon, si je couche avec lui, ce n'est pas pour le métier, c'est pour moi. Je marche toujours avec ma main dans la poche. Vive les bracelets électroniques. Jury, je te hais! On arrive, le bar a l'air sympas. Il m'ouvre la porte et pose sa main dans mon dos. Je suis surprise. Aucun mec n'a fait cela pour moi. Il m'accompagne vers la table avant d'aller dire bonjour. Je m'assois et je regarde la carte. Je vois les prix... Je peux pas me permettre cela. J'ai à peine assez pour mon loyer! Je soupire et je décide de le laisser faire. Je ne ferais aucun commentaire quant au prix. Je payerai ma part et je ferais des heures supplémentaires ou plus chers. Je finis de soupirer quand il revient. Il me sourit comme un bon vivant et m'invite à choisir.

-Merci mais pourrais-tu choisir pour moi? Tu sais ce qui est bon...

Ma parole est appuyé pour lui montrer ma confiance. Je suis sûr que comme il est bon client, il sait ce qui est à éviter. Je lui tend la carte alors qu'il me fixe de ses yeux d'or. Il a de beaux yeux. Je souris, malgré tout gênée. Je ne montre rien de ma timidité naturelle. De temps en temps une petite rougeur qui apparaît sur ma peau satinée. il me pose une question. Je sursaute légèrement. Je ne veux pas décevoir Phil. Je prends un air faux songeur et je réplique:

-J'ai eu quelques soucis dans ma vie, je viens m'en repentir. Toi, parle-moi de toi, si tu veux bien.

Bien trouvé, sur ce coup! Je ne mens même pas. Je m'appuie sur mes coudes, le menton sur mes paumes. Il passe sa main dans sa barbe naissante et observe un groupe de nouvelles arrivants. Il est quand bizarre, ce Phil Brooks... Comme énigmatique.

Je souris légèrement me disant que pour moi c'est bien tout l'inverse, je suis passer de la vie calme de la campagne à la ville grouillante ... au moins il y a la forêt pas loin ! Sinon je pense que je serais mort depuis longtemps, sa me rend morose tout se gris ! Je me demande bien de quelle grande ville elle parle, une capitale surement. Je hausse un sourcil la voyant hésiter devant la carte et soupirer. Je tape doucement la table en rigolant.

- Ne t'inquiète pas, je t'ai inviter pour un verre c'est normale que je paye et puis qui ferait payé une femme aussi charmante franchement ?

Je lui lance un regard un peu interloquer, me dite pas qu'elle est sortie que avec des hommes qui ne lui payait même pas un verre ? Ou va le monde je vous jure ! Je prend doucement la carte la posant sur la table, je l'observe réfléchissant un peu ... J'ai bien peur de faire le mauvais choix pour elle. Je suis un fervent serviteur de la bière mais une jeune femme comme elle doit aimer les genres de Amareto et autre. C'est bien gentille de placer ma confiance en moi, je plisse les yeux réfléchissant alors qu'elle sursaute suite à ma question. Je ne veux pas la mettre mal à l'aise non plus. Elle répond rapidement repoussant la question en passant à moi. Je souris légèrement faisant un léger signe de main au barman qui vient sans un mot.

- Un Amareto pour la jeune demoiselle et pour moi comme d'habitude.

Il me lance un léger sourire s'évanouissant derrière son bar. Eva s'appuie elle aussi sur ses coudes, je la fixe tranquillement me demandant bien à quoi elle pense pour me dévisager comme cela ? Puis mes sourcils se lèvent légèrement me rappelant de sa demande, me parler de moi ? Je souris un peu.

- Je n'ai pas une vie bien trépidante, cela fait pas longtemps que je suis ici. J'ai troquer ma vie de campagne pour venir en ville mais bon le calme me manque de temps en temps ... Des questions particulière Miss ?

Je souris de biais, le barman venant avec nos commandes. La bière pression miroitant et me narguant des gouttes fraiche qui perle sur le verre. Enfaite j'ai vraiment la gorge sèche depuis avant. Je prend mon verre buvant une longue gorgé, qui me désaltéré tout de suite. C'est bien la moto mais pas cool quand vous êtes en jean avec 30°c dehors ! Étant loup nous avons une chaleur corporelle beaucoup plus élevé. Mes yeux détaillent un peu plus sa peau brune, remontant discrètement sur sa gorge entouré de ses cheveux et puis son visage. Je ferme soudainement les yeux reposant mon verre, arrêtons là ! Le statu de solitaire commence à me peser et c'est tout à fait naturelle surtout en face d'une pareille créature.

Il va me payer mes verres. Si j'étais pas assise, je tomberai le cul par terre. Je le regarde étrangement surprise. Je n'ai jamais eu de relations sérieuses. Quand il apprenait mon métier, ils partaient... Pourtant, je stoppais la prostitution lorsque j'étais avec un homme. Je faisais un autre métier: barman, stripteaseuse, etc. Mais je ne touchais plus un autre mec que celui avec qui j'étais. Je lui souris, redevable et surprise. Je réponds un peu rêveuse:

-C'est gentil. D'habitude, je paye.

Le serveur vient. Il commande une bière, je m'en serais doutée. C'est le mec buveur de bière par excellence pourtant, il n'a pas la "panse à bière" comme on dit en Belgique. Il demande un Amareto pour moi. Parfait le choix. C'est mon alcool préféré. Je baisse délicatement ma tête et je la relève. Et encore un merci silencieux. Il me parle de lui. A chercher par des questions. Ce type est vraiment à l'opposé de mes clients ou des mecs avec qui je sors. D'habitude, ils ne cessent de me parler d'eux. J'en ai même qui me paye des robes de luxes pour que je les accompagne à des dîners de travail... Cela fait bien d'apparaître avec une maîtresse, si j'ai bien compris. Ce Phil me plaît. Je réfléchis et je lance, bonne enfant:

-Qu'aimes-tu dans la vie, mise à part la bière et ta somptueuse moto, gentleman?

Ces mains sont fortes, musclés avec des ongles soignés. Il a des poignets fins où l'on peut remarquer des veines dilatées. Il a chaud, il doit être tendu, sur le qui vive. Pourquoi? Je ne remarque aucune alliance, il n'est donc pas marié mais peut-être a-t-il une copine ou une fiancée. Dans ce cas, je devrais faire gaffe a ne pas m'afficher trop avec lui. Je suis prévenue: une bagarre et je vole ma tronche en prison. Je frissonne rien qu'à l'idée de la prison. Je fixe mes prunelles sur son coup. Pas de chaine non plus. Ce type ne semble pas être basé trop sur son apparence mais il fait attention à lui. C'est bien

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Elle me regarde surprise, je la fixe en souriant. Quoi ? j'ai fais quelque chose de mal ? Mes sourcils se soulèvent interrogateurs. Me dite pas que tout les autres hommes la faisait payer ? Je rêve pincer moi. Je vous jure certain devrait fermer leur clapait et apprendre les bonnes manières, bon dieu ! Elle me sourit soudainement redevable et avec une douceur qui me fait fondre. Ses yeux légèrement brillant, rêveur me font poser quelque question sur ses activités ?

- C'est normale Eva. Tu es sortis avec beaucoup d'homme ? Désolé de dire ça mais ce sont des cons, te faire payé ... C'est le monde à l'envers.

Je roule des yeux complètement désemparer. Elle me remercie peut après une nouvelle fois silencieuse, je fais un petit signe de main en faisant une moue lui disant que ce n'est pas nécessaire. Je prend une grand gorgé de ma bière la laissant réfléchir sur les potentiels questions qu'elle pourrait me poser. Cela aussi ça avait l'air de l'avoir surprise, je me pose de plus en plus la question des genres de garçons qu'elle à fréquenter. Elle se prête au jeu et me lance une question. Je rigole légèrement prenant une gorgé de ma bière pression.

- Hum jolie résumer ... J'aime le dessin et l'art en générale, jouer de la guitare, me balader dans la forêt, oh ... faire la grasse mâtiné aussi ! Je rigole. Et bien sur j'aime les jolie filles.

Je lui lance un regard qui en disait long sur la fin de ma phrase, j'avoue ce n'est pas très romantique ou poétique mais je ne suis le genre d'homme à tourner autour des choses pendant des jours. La franchise est mon maitre mot, la terre tournerait déjà beaucoup mieux. Je tire légèrement mes cheveux bruns en arrière aillant toujours une mèche rebelle qui me retombe sur le front. Elle avait l'air songeuse et me détaillait soigneusement, redoutait-elle quelque chose ? Je lève légèrement ma main jouant avec mon verre. je la fixe avec douceur.

- En clair ... Je suis un homme simple avec ses sentiments.

Je suis vraiment une crème comme homme, c'est sur j'ai mon caractère et j'ai mes idées mais je ne suis pas terrible. Quand j'aime quelqu'un je m'y tiens même si la plupart du temps cela n'est que réciproque. Je suis très protecteur aussi, le souvenir de ma sœur est obliger de faire légèrement surface mais je le laisse passer comme un vieux fantôme.

Sortir... Non, je pense avoir été avec 4 ou 5 hommes depuis mes 12 ans. Difficile de rencontrer des garçons dans le métier. Je réfléchis. Je ne veux pas qu'il apprenne mon métier, maintenant. Je veux lui cacher car je ne veux pas qu'il fuit. C'est homme que j'aimerai, bon d'accord, mettre dans mon lit mais au delà du désir physique, l'avoir comme ami. Plus si affinité. Je réfléchis vite. J'hausse mes finis épaules et je réplique, sévère contre moi:

-4 ou 5 plus ou moins sérieux, les autres ont juste été des aventures d'un soir...

J'élude sa question de façon direct tout en ne mentant pas. C'est vrai que mes clients sont des aventures d'un soir. J'évite d'avoir des habitués. Les habitués sont les pires car ils se croivent tout permis. Je lui sourit buvant mon Amareto délicatement. J'y goûte à chaque gorgée. C'est un délice! J'en bois si peu. Il réponds à ma question. Il finit par une illusion. Dois-je comprendre qu'il me trouve jolie. Ce serait gentil! Je reçois si peu de compliment en dehors du service. Il passe sa main dans ses cheveux; sa mèche rebelle est si mignon que cela donne envie d'y toucher pour la remettre à sa place. Il se dit simple avec des sentiments. Cela existe vraiment alors! Je lui souris longuement. Un sourire ne quitte plus mes lèvres pulpeuses qui donne vite des "ALSB" c'est-à-dire une "Alerte de la Lèvre Supérieure Baveuse" ou encore plus simple qui donne envie d'embrasser et de goûter au nectar qu'elle peut offrir.

-Un homme simple existe alors. Tu te promènes souvent dans la forêt?

Je n'y connais rien à l'art ou à la guitare. Je suis une vrai garçon manqué juste bonne à être baisé pour le dire vulgairement. Je reste énigmatique sur moi-même. Je n'ai jamais appris à me confier. Avantage ou inconvénient, cela reste en vous d'en décider.

Je joue une nouvelle fois avec mon verre le faisant tourner tranquillement, laissant Eva réfléchir ... Aventure d'un soir ? Oui j'en ai eu, je ne suis pas un saint non plus ! Des aventures sérieuses très peu je crois seulement 2, elles sont du mal à me supporter enfaite. Je roule des yeux pour moi me disant que peut-être un jour il faudrait que je me range, j'ai le temps d'ici là quand même. Elle me regarde brillant comme si elle allait me dévorer, je frissonne alors qu'elle me répond sévèrement comme si elle se remettait en ordre.

- Intéressant, je n'ai que eu 2 aventures sérieuses ... Je les fait fuir je crois bien.

Je rigole buvant une autre gorgé de mon verre pratiquement déjà vide mais ça sera le seul car faut que je rentre encore après. Je souris regardant la précaution qu'elle a pour son verre goutant chaque goutte comme un breuvage rare, c'est si rare pour elle de prendre juste un verre ? Elle est vraiment magnifique il ne faut pas se mentir, c'est une belle femme ... hum. Elle me sourit longuement qui lui fait pétiller ses prunelles et qui rend ses lèvres irrésistible, à éviter fortement de faire cela trop longtemps devant moi ! Existe vraiment ...

- Je ne suis pas un ange non plus ! Mais bon je pense que je ne suis pas le plus terrible ... Oui tout les jours, j'aime bien me balader, grimper et tout cela ! On ne se demande pas pourquoi les gens me surnome le bucheron ... hu hu.

Je tousse légèrement comme pour brouiller mes derniers mots, Lily aime bien m’appeler comme cela ou l'homme des cavernes c'est selon l'humeur ... J'ai l'impression de déballer ma vie comme un vieux, je lui ai donner carte blanche pour les questions mais en même temps je voudrais bien savoir un peu plus sur elle.

- Tu viens d'où comme cela alors ?

Je la fixe mon regard or bien peu commun des mortels, je finis mon verre le reposant doucement sur la table. J'étends un peu mes jambes me disant que celle d'Eva ne doit pas être loin sentant les courbatures qui reviennent, je rêve d'un bon massage enfaite. Je passe une main dans ma nuque la massant et en soupirant, toujours mal à cause de l'autre Akuma ... quand j'y pense Eva ne connait pas le danger qui pèse sur elle. Je relève brusquement la tête plongeant mon regard dans les siens qui m'interroge. Je crois que je vais la surveiller un peu plus de près à présent.

- Oh rien ... Je viens de penser sa t'intéresse de faire un tour en moto avec moi ?

Je lui souris légèrement la rassurant du à ma brusque illumination. Je peux être bien maladroit dé fois, je commence à ressentir ce que Jacob éprouve enfaite ...

J

e suis encore plus surprise! Comment ne pourrait-on pas le supporter?! Il est d'un grande galanterie et semble si gentil... Deux sérieux. On est pas si différent, je pense. Mise à part le métier. Je me prends d'un subtile espoir que lui ne me rejettera pas en sachant la vérité mais je renonce. Il est sûrement comme tous les autres. Il me rejettera. Je ne réplique rien. Il m'explique pour ma question sur la forêt. Je souris à son surnom. Bucheron... Cela lui va a ravir. Il tousse pour cacher le dernier mot, je l'ai entendu malgré tout. Je ne fais pas la remarque mais je le remarque joueuse. Je me crispe légèrement à la question. Je réponds tristement:

-Paris.

Je baisse les yeux sur le liquide brunâtre qui tourne doucement dans son récipient transparent. Son centre devient agité comme le centre de mon corps, mon cœur. Je joue doucement avec la transparence du verre quelques instant. Un léger blanc s'installe entre-nous. Seul le brouhaha de la salle qui se remplis petit à petit fêle le cocon cousu d'or du silence. Phil Brooks a décidé d'utiliser l'argent de la pair en ciseau en premier. Il sursauta et me proposa une balade sur sa moto. Je le regarde avec des yeux pétillants et bon enfant. Pincez-moi, je rêve!

- Sur... Sur ta Ducati. Oh, oui, cela me dit!

Je continue à boire mon Amaretto dégustant chaque gorgée mais j'arrive vite à la fin. Pourquoi a-t-il sursauté ainsi, je ne puis le dire. Je ne suis pas du style à demander les états d'âme de chacun. Je souris, doucement, attentive à ces moindres faits et gestes. Réalisera-t-il n rêve de gosse? Rouler sur une magnifique moto.

Du mal à me supporter car je suis très solitaire, et de plus mon rôle en tant que protecteur me prend beaucoup de temps c'est pour cela que je ne cherche que des aventures de 1 ou 2 soir. S'il faut qu'une femme partage ma vie pendant longtemps, elle devra inévitablement savoir le secret car mentir chaque soir alors que je sors ... Mais en même temps si c'est comme mon père qui à arrêter de se transformer à cause de ma mère, je ne le supporterais pas. Mon regard se fais vague le portant assez loin dans la salle, la voix empreint de tristesse s'élève.

Je reviens à la réalité brusquement contemplant Eva, Paris ? Pourquoi elle l'avait citer aussi tristement ? La ville lui plaisait pas ? Pourtant elle avait dit qu'ici c'était pas assez animé mais je comprend mieux elle qui vient de la capitale. Je hausse une sourcil alors qu'elle baisse les yeux sur son verre. Bizarrement je reste en contemplation face à elle en se moment, la fragilité chez les femmes ma toujours retourner et ma seule envie c'est de la prendre dans mes bras. Je fouille dans mes poches alors qu'elle lève son beau visage vers moi les yeux pétillants. Je lui souris tendrement.

-Bien sur, je vois que adore ça puis je peux toujours te déposer quelque part. Allez finis vite ton verre, je cherche mes affaires.

Je me lève allant vers le bar ou je m'accoude en parlant avec le barman un petit moment. Je paye l'addition tout en riant, puis prend mes affaires quand d'un coup Eva est à mes côtés. Elle est pressé et très enjoué de mon idée on dirait. Je fais un dernier signe de main au barman avant de laisser sortir Eva et reprendre le chemin du retour. Je met la clef dans le contact et l'allume le temps qu'elle chauffe un peu. Je viens en face de Eva.

- Désolé pour ta coupe de cheveux Miss mais je préfère que tu mette le casque. Et donc quand je roule tu te tiens bien à moi et quand je me penche tu me suis, sinon on va droit dans le talus ... Mais je pense que tu n'as pas peur.

Je souris lui mettant le casque noir matte et l'aidant à fermer. Je tire la tirette de mon blouson en cuir avant de monter sur ma moto accélérant un peu pour voir si elle assez chaude puis j'indique à Eva qu'elle peut monter. Je rigole voyant son visage comme une gamine émerveiller, la moto n'est pas en sucre ne t'inquiète pas ! Je démarre doucement me dirigeant vers un feu rouge ou je me redresse en tournant mon visage vers elle.

- Je connais un endroit super, à couper le souffle surtout avec le coucher du soleil. C'est dans la montagne donc va falloir s'accrocher dans les virages mais j'irais doucement.


Je met la première attendant le feu vert où je démarre un peu plus brusquement levant pratiquement la roue. Je prend la direction de la montagne où il va faire un peu plus frais faisant des pointes de vitesse jusqu'à qu'on attaque le col y allant un peu plus doucement car on n'est jamais vraiment habituer la première fois. On roule bien une quinzième de minutes avant que je me gare sur une plateforme qui surplombe la ville. Le soleil était bas mais pas encore couchant, mauvais timing ! J'éteins le moteur la laissant descendre, de même que pour moi déposant le blouson sur la moto et prenant le casque que je pose aussi sur le réservoir.

C'est un observatoire peu connus des gens car c'est assez en retrait par rapport à la ville pourtant elle offre une magnifique vu panoramique.

Il me contemple, je le sens au fond de moi. Si jamais, on se revoit, il faut que je lui avoue la vérité sur mon métier. J'ai peur. Le nombre de relations qui se sont finies à cause de ce métier... Je relève mes yeux vers lui. Ils sont brillants dû à sa proposition. Je me jure que si il y a une prochaine fois, je lui dit tout. Je secoue ma tignasse et je termine vite mon verre. Pendant qu'il paye, je me lève et j'arrive près de lui. Je vais enfin remonter sur une moto. J'en oublie de cacher le bracelet électronique. Je le suis, roulant des hanches. Il me tend le texte puis se ravise. Il me l'ajuste lui-même. Si il savait. Il monte et je le suis. Je prends place, experte. Ben quoi?! Il n'y a pas que dans les relations sexuelles et procurer du plaisir que je suis douée... Il démarre. Il ne la pousse pas à toute sa puissante, je le sens dans la moto. Elle ne demande qu'à rouler. Il me dit qu'il va m'amener à un endroit chic. Je lui fais signe comme quoi je suis prête. Je lui laisse croire que j'ai peur. C'est si agréable de pouvoir toucher cette homme et de rouler. Je profite de la route et posant ma tête sur son dos musclé. On arrive. J'espère que le bracelet ne s'actionnera pas. On s'arrête et je descend. Je retire le casque avec une grande rapidité. Je secoue mes cheveux en y passant une main aux longs doigts. C'est un geste sensuel... Mais c'est involontaire sur ce coup. Je ne voulais pas l'être à ce moment là. Je me retourne vers Phil.

-C'est superbe comme endroit! Merci!

je prend une grande inspiration alors que un vent faible frais balaie le plateau, je passe une main dans mes cheveux alors que j'observe Eva avec un grand sourire. Bien sur sa fait un moment que j'ai remarquer son bracelet electronique, elle tente de le cacher tout le temps mais j'observe énormement. Je ne veux pas savoir ce qu'elle a fait ou quoi d'autre se sont pas mes affaires et je ne suis pas du genre à chercher la petite bête. Je la laisse venir vers moi et quand elle le voudra elle me parlera.

Je me détache de ma moto, marchant tranquillement vers Eva. Alors qu'elle s'exclame sur la beauter de l'endroit. Elle est vraiment belle, ses yeux pétillant de vie ... sa me donne de sacré frisson. Je hausse les épaules un peu géner.

- C'est juste un petit coin que j'ai découvert une fois, c'est vraiment rien.

J'arrive à sa hauteur penchant légèrement la tête, mon bras s'élève et j'enmèle une de ses mèches entre mes doigts. Je souris, j'avais envie depuis un moment de faire cela. Je passe mon bras autour de ses épaules l'entrainant vers un muret de pierre qui se dresse avant le vide de la falaise. J'espère que son rayon d'action ne va pas être dépasser, je vais me sentir bien idiot si jamais sa le fait. Je me sens véritablement bien avec elle près de moi, c'est pas bon ... du moins tout dépend de comment on le prend. Je me pince légèrement mes lèvres relachant la pression sur ses épaules. Je fixe mon regard sur l'horizon, mes yeux d'or s'attardant sur la forêt. Je me retourne m'assayant sur le rebord. Je contemple Eva un instant, réfléchissant quelque peu sur la situation.

- J'espère que le tour en moto ta plu. Je prend sa main où est son bracelet. Non ne t'inquiète pas je ne vais rien te demande sur le pourquoi, je peux juste savoir le prérimètre que tu ne peux pas dépasser ?

Je tiens ses doigts fins dans ma main, sans pouvoir contrôler ma peau frémit au contact de la sienne. Je crois que je m'embarque dans quelque chose de pas croyable. Sans même y penser je caresse légèrement le dos de sa main avec mon pouce. Il y a ni bon côté ni mauvais seulement des sentiments qui sont la plus part du temps incontrolable. J'avoue j'étais tomber sous le charme de Lily mais c'est bien autre chose avec Eva du moins la petite étincelle du début est bien différente entre les deux. Je plonge mon regard or dans le sien, ma main s'envole venant caresser sa joue découvrant enfin la douceur de cette peau. Je rapproche son visage d'une simple pression, elle n'avait pas l'air d'être contre. Mes lèvres s'apposent contre les siennes doucement, mes doigts glissent s'entremélant dans ses mêches. Je l'embrasse avec réserve, je ne sais pas comment elle va réagir pour la suite. Je me détache rouvrant les yeux. Je secoue légèrement la tête comme pour revenir sur terre. Je me décale finalement d'elle.

- Désolé, je me suis laisser emporter ...

Je me sens bien idiot maintenant. Je remballe mes mains dans mes poches, c'était même pas un vrai baiser mais sa à suffit à me faire sacrément frissonner le dos ! Je prend les clefs de ma moto entre mes doigts jouant avec, elle va surement vouloir rentré. Je lève mes yeux les détournants vers le soleil qui se couche lentement recouvrant la forêt d'un voile d'or et d'orangé. Magnifique pourtant je préfère contempler Eva qui avait l'air brouillé, indécise à présent. Phil tu es vraiment doué dans la vie, je sais merci conscience !

Il se dirige vers moi. Je le regarde doucement. Je ne le vois plus comme un client potentiel mais comme un ami et plus si affinité. Il a démarche souple et silencieuse, presque canine. Je me l'imagine en un chien; Non! Plutôt comme un puissant loup. Je ne le vois pas en fantasme mais réellement comme un loup. Ce grand loup se battant hargneusement pour protéger des innocentes personnes d'une force du mal. Je m'imagine le combat quand j'entends sa voix. Je redescends tout doucement de mon nuage imaginaire. Soudain, un frisson me traverse les vertèbre et je retombe les pieds sur terre. Il emmêle une mèche autours de son doigts. Je le laisse faire, j'aime bien qu'on joue avec mes cheveux. Il passe son bras autour de mes épaules et m'entraine vers un muret. Je regarde le bracelet, il ne s'actionne pas. M'ont-il laissé un large champs de balade? Nous arrivons près du muret. Je regarde un peu l'horizon. Je remarque qu'il fixe la forêt. Il doit vraiment la forêt. Un homme de la forêt; peut-être est-il garde de chasse ou un truc comme du genre. Je passe une jambe par dessus le muret, je m'assois. Mes deux jambes se balancent dans le vide. Je profite, j'ai enfin un sentiment de liberté depuis des années. Je souris. Phil s'assoit près de moi. Je le regarde.

-Ho oui, il m'a plu!

Il prend ma main portant le bracelet. Je résiste un peu mais je cède rapidement. Je l'entends parler. Je sens mon ventre vibrer et mon cœur palpé. Il s'en fout, on dirait. Je sers un peu les lèvres mais je l'écoute. Il semble plus être perplexe que notre promenade soit écourté par l'arrivé des forces de Police. Je lui souris et je fixe le bracelet. J'attends un peu avant de répondre.

-Je ne sais pas. Je pensais que je devais rester en ville pour éviter l'activation. Je suis désolée, Phil.

Je prend une profonde respiration. Je dois tout lui. Les frissons que me traversent la colonne vertébrale ne sont pas normal. Je n'ai jamais ressenti cela. Je ne peux pas continuer à le tromper. Il caresse ma main avec son pouce. J'allais lui avouer quand soudain, il me caresse la joue. Ma tête se penche légèrement du côté de sa main. J'aime ce contact. Sa main exerce une petit pression et rapproche mon visage du sien. Je me laisse faire. Je sais que c'est mal, que je ne dois pas le laisser faire mais c'est plus fort que moi. Ses lèvres se posent douce sur les miennes. Je ferme les yeux. Je savoure. Il m'embrasse avec réserve. C'est un chic type. Il relève la tête, j'aurai bien voulu que cela continue encore longtemps. Il s'excuse, il le regrette. Mon cœur se serre mais cela sera plus facile pour moi de lui dire. Je réponds, doucement:

-Il n'y a pas de mal.

Je prends sa main dans la mienne et j'observe cet extrémité humaine aux longs doigts viriles. Je pose mes lèvres sur le haut de cette main. Il trifouille avec ses clés. Je fixe l'horizon. Je dois lui dire. Cela ne peut pas aller plus loin dans le mensonge même si ne rien dire n'est pas un mensonge! J'ai du mal à respirer, mes poumons n'aspirent plus assez d'air. Au secours! Je prend une important respiration et je me lance, libérant l'oiseau que je tenais entre mes doigts.

-Phil, je dois t'avouer quelque chose... J'espère que tu me pardonneras

Je ferme les yeux un instant soupirant. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise vie, les gens inventes des classes et des stéréotypes. Si quelqu'un ne rentre pas dans les critères il est tout de suite rayer de la liste. D'accord je ne connais rien d'elle, son bracelet me dit que elle ne peut pas montrer patte blanche mais je ne m'arrête pas sur des appriories. Je ne suis pas tout blanc non plus ... Je grimace légèrement avant de me retourner vers elle.

- Ne t'inquiète pas nous sommes encore en ville, la ville s'étend un peu plus sur la forêt où il y a certaine banlieue. Tu n'es pas encore en dehors de la limite je pense.

Ma voix est un peu songeuse, je réfléchis à beaucoup de chose en soit peu important mais qui m'accapare. Je me demande où elle habite comme ca je pourrais la protéger de loin. Car elle ne connait pas cette partie de moi qui est pourtant une grand part de moi, je me demande dé fois si je ne suis pas plus loup que humain. Elle me répond doucement qu'il n'y a pas de mal, je souris faiblement. Je n'attend pas qu'elle me pardone s'il elle ne le veut pas, elle à le droit même si j'ai eu le sentiment qu'elle n'était pas contre se baiser en soit vraiment soft.

Elle prend ma main dans la sienne qui était sur ma cuisse, mes yeux or se pose sur ces dernières. Toujours cette image de fragiliter, cette fine main essayant de recouvrir la mienne. Je hausse un sourcil la fixant simplement avant qu'elle n'embrasse le dos de cette main, je ne pas empécher mon coeur de s'emballer un peu. Elle avait l'air torturé par quelque chose, emprisonner et étouffer par une chose qui doit avoir son importance vu son état. Je la contemple retrouvant un sérieux réserver seulement quand je porte intérêt au personne en face de moi. Elle doit m'avouer quelque chose ... Je passe ma langue sur mes lèvres hausssant les sourcils.

- Mon plus grand défaut est d'être beaucoup trop gentil avec les gens ... Mais plus sérieusement il n'y a pas de bonne ou mauvaise vie selon moi, Eva. Mais je n'en dis pas plus car je ne sais encore rien, je ne veux pas m'avancer sur de fausse accusation. Personne n'est totalement blanc.

Je lui lance un regard vif, resserrant lentement mes doigts autour de sa main. Bien entendus je me met dans le lot des personnes pas toute blanche. Un lourd secret me pèse aussi sur le dos, peu de personne connait l'existence des garous et des Akumas. C'est assez loufoque à expliquer et si un jour je dois l'avouer à Eva cela va être assez délicat. Je me demande soudainement si Jacob à était dans pareil situation, je devrais lui demander ... étrangement je voudrais bien avoir son avis d'alpha à se moment même si nous avons des différents. Je me détache de mes pensées pour laisser mes yeux parcourir la peau d'Eva en face de moi qui avait l'air assez anxieuse, attendant sagement.

Je fixe l'horizon. J'avais hoché la tête à sa réponse. Je ne risque rien question Police et juge alors. Le soleil est entrain de disparaître à l'horizon laissant place au duvet soyeux de la nuit. Tout est orange, bleu, mauve. Un vent se lève et fait trembler mes épaules par réflexe. Je respire profondément et mes cheveux s'envolent, s’entremêlent, s'entrelacent, derrière ma nuque et sur mon front. Je ne sais comment lui avouer. Je sers sa main. La paume est chaude, grande, protectrice. J'adore mon métier mais il me complique franchement la tâche et la vie par moment. De ma main libre, je prend un caillou... Je le laisse dévaliser la falaise et je laisse tomber un brin d'herbe par la même occasion. Je libère ma main, je me retourne et je me lève. Je lui tourne le dos en moment. Le vent dévoile ma nuque gracile et dorée. Je prend une grande respiration après m'être mordu la lèvre. Je me retourne, ma lèvre perle de quelques gouttes de sang et mes phalanges blanchissent tellement je sers les poings. Je regarde Phil brooks, l'homme qui partagera dorénavant le même dégoût que tous les autres... Après tout, je ne suis qu'une trainée, une fille que l'on baise, qu'on paye et qu'on oublie! Je suis là pour cela. Ma voix s'élève, tremblante mais ferme en même temps. Quel paradoxe!

-Phil, je ne te retiendrai pas. Si tu veux partir, tu pourras mais écoute-moi s'il te plaît. Je porte ce bracelet car j'ai été arrêté pour possession de drogue et... Pour le dire platement, fellation sur la voie publique. Le juge a décidé de me punir en m'éloignant des grandes villes et loin de toutes rues de prostitutions. Le voilà le pourquoi de ce bracelet. Maintenant...

Des sanglots m’enserrent la gorge mais je reste fière. Je me demande parfois ce qu'il aurait changé si je n'avais pas accepté ses cent euros ou si je n'avais pas claqué la porte. Je relève le menton et je ne quitte plus Phil des yeux.

- Phil, je suis me prostitue. C'est ainsi depuis mes quinze ans.

Je me tais, je me prépare à la série d'insulte qui vont s'affaler sur moi comme un homme obèse s'affale sur le canapé après avoir été chercher une bière. Mes ongles me rentrent dans la peau et ma joue est en lambeau. Ce n'est plus que de la chair de zombie. Je reste camper, droite comme un "i" sur mes deux pieds. Mes hauts talons se sont enfoncés dans l'herbe malheureuse mais je m'en fous. Le vent est toujours de la partie et mes cheveux s'emmêlent toujours dans mon cou. Mes mèches rebellent cachent en partie mon visage et mes yeux. Je ne pleure pas, je n'ai jamais pleuré en publique même quand j'ai été punie ou violée. Je reste là patiente appréhendant la montagne d'injure qui s’abattera sur moi comme une nuée guêpes grouillant ou une pluie de bombes militaires.

Sa main si fragile à mes yeux se resserre dans ma paume, c'est si terrible ? Je détourne les yeux un instant me disant que l'envie de connaitre la vérité ne m'effleure pas plus que cela vu comme cela la torture j'aurais préféré la réduire au silence. Un vent se lève quelques une de mes mèches rebelle frôle mon front alors que ceux d'Eva s'enmèle et danse comme une flamme. Mon esprit est définitivement vide étrangement attendant simple ce que Eva à sur le coeur. Elle se retourne à nouveau alors qu'elle se mord la lèvre jusqu'au sang, l'odeur me parvient nettement grâce à ma part de loup.

Je ferme les yeux soupirant profondément, puis je plante mes prunelles ors dans son regard devenant d'un sérieux qu'on ne peux me soupçonné. Sa voix s'élève, je n'aime pas quand les phrases commence par un prénom c'est très mauvais signe. Je joins mes mains posant mes coudes sur mes jambes. J'écoute attentivement Eva, je plisse les yeux réfléchissant. Devrais-je céder à mon instinct ou tenter de comprendre ? Je ne suis pas du genre à me fermer complètement face à des choses que les gens n'ont pas l'habitude d'accepeter mais venant d'elle cela me surprend énromément.

Je la fixe sans émotions bien définie, son avoeu éclate enfin. Mes yeux sont fixer dans les siens ne laissant apparaitre aucune pensées ou émotions. Une prostitué ... Je ferme les yeux mes mains se resserrant inconsciement, à qu'elle partie de moi devrais-je céder la parole ? La partie qui apprécie Eva même un peu plus ou l'autre humaine débile comme tout les autres, pourtant elle à eu le courage de me le dire, de me l'avouer et elle ne m'a pas véritablement draguer donc cela la travaillais depuis un moment.

Je me lève subitement réfléchissant à ce que je pourrais lui dire, je m'approche sentant mon côté faire frissonner ma peau mais je tente de la repousser. Je viens devant Eva mes traits s'adoucissant sans que je le veuille, je ne lui en veux pas ... Je relève son visage mes yeux ors parcourant ses prunelles.

- J'avoue que je suis assez destabiliser par cet avoeu Eva. Mais à pars te dire qu'on ne choisi pas toujours notre vie et que si tu le fais tu as bien raison .. désolé mais je ne sais pas quoi dire.

Je ris nerveusement me décalant en passant une main sur mon visage. Qu'est ce qu'elle voulait que je lui dise ? Je ne vais pas l'insulter je ne vois pas pourquoi on ne c'est rien promis !

- Euh ... écoute Eva, respire un bon coup et détent toi je ne vais pas te manger non plus ! Je ne vois pas pourquoi je t'insulterais tu ne m'as rien fais, on ne c'est rien promis à pars que nous avons eu un bon feeling je dois l'avouer. Tu es vraiment une belle femme et je ne pas rester insensible à ton charme c'est sur mais c'est vrai que cette part me freine ... Tu dois t'en douté mais, je la regarde dans les yeux avec un sourire. Sache que ma porte est toujours ouverte, si un jour tu voudrais prendre un nouveau départ. Je n'ai jamais dis cela à personne et mes mots ne sont pas dis à la légère inconsciement, parce que j'ai ressentis une étincelle bien différente avec toi mais sa ne peut pas avancer dans ces conditions, cela nous blessera plus que autre chose. Ne me déteste pas Eva c'est tout ce que je souhaiterais.

C'est la première fois que je parle au tant mais je préfère mettre les choses à plat. Je ne la destete pas loin de là mais je ne veux pas revivre une histoire où personne ne va sortir vivant, j'ai déjà perdus ma soeur un jour alors perdre celle que j'aimerais le plus au monde ... Je serais plus que l'ombre de moi même. Je me dirige vers ma moto faisant un signe de tête à Eva.

- Aller viens je te ramène !

Je le vois déstabiliser, je le sens. Je me prépare à crouler sous des insultes... Qui ne viennent pas. Pourquoi me fait-il attendre? Qu'il les lâche et qu'on en finisse. Mes yeux se ferment, mes mains tremblent, mon menton ne tient plus en place. J'engouffre mes mains fines dans mes poches. Mon bracelet écorche mon poignet tant le mouvement est rapide et sec. Ma joue n'est plus que lambeau de chair, ma lèvre est marqué par une tâche de sang. Un goût ancre pénètre dans mes papilles gustatives et le sang, mon sang, coule le long ma trachée. Les tendons de mon coup sont tendus. Je suis prête à encaisser n'importe quoi... Même les coups. Je l'entends se lever, s'approcher. Mon estomac se tord et ma gorge se noue. Je m'apprête à tout recevoir en quelques secondes mais rien ne vient. J'ouvre les yeux et je me retrouve nez-à-nez avec lui. Je lève les yeux. Phil se met à parler, il est torturé, indécis, je le vois. Il me dit un truc que je ne comprends pas bien, pourtant c'est simple mais mes oreilles bourdonnent et mon cerveau ne fonctionne plus. Il se décale, il rit nerveusement. Je n'ai pas envie de rire même nerveuse mais je réplique rien. Je le laisse finir. Il dit ne pas m'en vouloir mais qu'il ne peut continuer ainsi. Il ajoute que si je veux changer de monde, il m'ouvre grand sa porte. Il me demande de ne pas le détester. Comment le pourrais-je? Il est si charmant, mon cœur bat si fort avec lui. Il se dirige vers sa moto, il me dit qu'il va me ramener. Je lève un doigt pour lui montrer une seconde et je l'ajoute:

-Une seconde, s'il... S'il te plaît.

Les larmes coulent toutes seules. Je n'arrive pas à les retenir. Je m'avance un peu vers le bord. Rien ne trahis que des perles se perdent sur mes joues; pas même le moindre hoquet. De la poche avant de mon short, je sors le canif de mon père. Je joue avec. Je sors, je rentre la lame l'air de rien. Non, je ne couperai pas avec, j'ai trop de fierté mais quand j'ai mal, tenir ce canif me fait du bien. Je sors la lame et je la pose dans ma main. Je la sers vivement quand je vois un oiseau venir vers moi. Les perles sont pratiquement sèches. Je respire l'air que je ne respirais plus. La lame a légèrement entailler la paume mais je ne dis rien. Je range la lame et fourre ma main blessée dans ma poche. Je pivote et je m'approche de Phil Brooks. Je garde la tête basse avec les cheveux sur le visage. Je ne veux pas qu'il voit de ses yeux d'or le tracé de sel. J'attrape le casque et je le mets. Je l'attache et je clos de le casque. Je lui fais signe que je suis prête. J'attends qu'il monte. J'ai profité du dernier rayon lumineux du bonheur que je pouvais espérer frôler, un jour, du bout de mes doigts. L'oiseau est une petite hirondelle, pleine d'espoir de vivre. Elle vole à tir d'aile, heureuse. Son vol est gracieux, harmonieux. Je la fixe, elle passe au dessous de nos têtes. Elle se dirige vers la forêt, l’endroit où elle a le plus de chance de trouver un amoureux. Son nid y sera protéger et ses petits grandiront au mieux. Je laisse mon coeur vagabonder avec cette beauté noir et blanche. Le sang me tambourine dans la tête mais je ne dis rien; je suis triste. Je suis perdue mais rien ne me fera oublier que j'ai choisi cette vie pour survivre. Je réfléchis tant en le voyant monter. Je monte à suite et je me laisse emporter sur les ailes du temps...