Le chat miaula doucement, frottant sa joue grise contre la marche de l'escalier métallique, en pleine air, qui grinçait alors que les bottes noires frappaient les marches rouillées. Ses cheveux doux volaient autour de son visage, ses yeux plissés n'observaient que l'absence. Le chat miaula plaintivement, s'assit dans la poussière. Une bouteille abandonnée roula à ses pieds. Les rires gras d'une bande de garçons rententirent. Les yeux jaunes du félin cherchèrent les agresseurs. Mais, bientôt, une autre bouteille, remplie de pisse, éclatait non loin de lui. Le chat siffla, oreilles plaquées en arrière, avant de monter l'escalier à une vitesse fulgrante, suivant l'odeur du non-homme aux bottes noires. Le chat arriva sur le toit plane de l'immense immeuble. Il était là, assis, non loin du bord, retenant d'une main ses cheveux contre sa joue.
Les yeux cerclés de noir de l'Akuma ce posèrent sur le félin. Ses doigts claquèrent tandis que ce son tellement étrange sortait de ses lèvres. L'appel du chat, ce bruit de baiser répétitif, signal amusant. Le gris cligna des yeux, et avança d'une démarche chaloupée jusqu'à l'homme. Comme la plupart des animaux, il pouvait percevoir les ténèbres qui entouraient l'homme, son aura intense et brouillée de souvenirs. L'Akuma tendit ses doigts vers le chat, l'air neutre. Ses paupières battirent mécaniquement. Il n'en avait pas besoin.
Les doigts graciles et habiles de l'ex humain pénétrèrent dans le poil du chat, lui procurant un frisson. Bientôt, déjà les mains froides de Lazare repéraient les endroits sensibles, répétant ses caresses aux endroits qui procuraient des ronronnements et des frissons à l'animal. Bientôt, le gris était sur ses genoux, tendant démesurèment la tête vers l'Akuma, comme pour l'embrasser. Pourtant, la créature sombre ne l'observait pas. Ses yeux étaient plissés, observant le bas. Pensivement, il replaçait parfois certaines de ses mèches. Le chat miaula plaintivement. Lazare lui accorda un bref regard, de ses prunelles vaporeuses où semblaient se battre diverses élèments. C'étaient là des prunelles de la couleur du SMOG, du brouillard, de la pollution.
L'Akuma releva sa manche, discrètement. Sur sa peau étaient gravés les signes insensés des tatoueurs. Il suivit le contour de l'une de ces arabesques, avant de lever le bras, brutalement, comme pour attraper le soleil. Sa main aux ongles noires pinça le vide, n'entourant qu'une volute de la fumée, aura nauséabond, qui l'entourait. Il plissa le nez, geste humain, avant de replacer sa manche sur sa peau froide. Le chat profita de cette instant pour frotter sa tête contre le menton de l'Akuma, qui recula instinctivement. Ses yeux lancèrent des éclairs dangeruex, avant de redevenir fixes, statiques, prédateur figé devant la proie.
Un soudain éclat de vent envoya la longue mèche au côté de sa tête dans les airs. L'Akuma, toujours aussi silencieux, replaca les cheveux à leur place, lèvre supérieure légèrement relevée. En bas, les rires de la bande de gosses retentissaient à nouveau. L'un d'entre eux c'était lancé dans le récit de sa dernière nuit. Qui avait, semble t'il, était bien remplie. Un sourcil, fin, noir, élégant, ce haussa aristocratiquement sur la face de la créature. Le chat donna un coup de patte à sa main flasque pour en mesurer la réaction. L'un des humains se tapa soudain le ventre, avant de balancer son mégot de cigarette au sol. Les yeux de Lazare étaient toujours sur lui, comme épinglés à cet être, tentant de deviner le secret de la vie sous cette facade orgueilleuse, jeune, déjà pourtant délabrée. Pourtant, sous son regard brumeux, le corps de l'homme c'était insensiblement crispé. Il passa soudain sa main sur sa nuque, comme piqué par un taon. Dans sa contemplation, l'Akuma laissa pendre l'une de ses jambes dans le vide. L'humain, à présne,t jetait des regards furtifs aux alentours, tandis que ses prétendus amis le charriaient. " Y'a pas la police, relax, Max ! "
L'ex-humain pinça brutalement les lèvres, portant un bref regard au chat, qui avait englouti son doigt dans sa gueule, le mordillant avec ferveur. Il le retira avec rapidité, dévisageant d'un air vaguement amusé l'animal. Ses traits brouillés redevinrent sérieux.
" Hé ! Y'a quelqu'un sur le toit !" "Non, sans charre ? " "Wesh regarde !" "On y va !"
L'escalier trembla lourdement. Lazare s'allongea sur le dos, sa jambe pendant toujours dans le vide. Ce nuage avait la forme d'un oeil de loup.
Jacob Black Admin
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Je me promène en ville, calme. J'ai trocqué mes vêtements habituels contre un pantalon noir et une chemise blanche. Cela contraste encore plus avec ma personnalité, c'est le chaussure. Je suis passé de convers ou des Katerpillar pour des baskets chics, des chaussures de ville. Je me sens pas au plus à laisse mais on m'a demandé d'être élégant car on m'a invité au restaurant. Encore un rendez-vous stupide avec ma belle-mère qui a décidé de me casser avec la première venue. Ne peux-tu pas comprendre que je ne veux pas de petite copine?! En tout cas pas celles qu'elle me présente. Je grince des dents en serrant les machoires. Autant que je rumine tant qu'il est encore temps. Je décide de faire un détour... Je ferai genre que je me suis perdu en ville! Je marche quand j'entends des jeunes parlés. Mes poils du cou s'hérisse. Je tourne la tête et mon nez m'indique un Akuma! Je lève les yeux, il est là. Il guette sa proie parmis ces jeunes! Ma colère monte. Ces êtres sont infectes! Ils s'en prennent à des jeunes sans défenses ou kidnappent des enfants. Je cours de l'autre côté de l'immeuble et je me transforme en loup rapidement. Je saute sur l'escalier de secours et je monte plus vite que les jeunes. Je leur fait peur en me mettant devant eux. Je leur montre mes crocs acérées et dégoulinantes de bave... C'est fait exprès, je l'avoue. Après les avoir mis en fuite, je monte l'escalier et j'arrive sur le toit de l'immeuble. Je m'arrête au dessus. Mes poils du dos forment une crête de coq. Je m'approche de cet ora noire et je grogne. Ma voix vibre de colère quand je lui dit:
- Akuma, quelle est ta dernière volonté?
Mes yeux bruns foncés sont presque noirs. Je suis en position de combats avec les muscles bandés à souhait. Je veux mettre en pièce toute cette vermine de démons qui fatiguent ma meute et mettent en périls l'espèce humaine...
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Leurs pas résonnaient dans les escaliers. Rien d'anormal. Lazare laissa sa main errer dans le poil du chat gris, qui portait un regard nerveux vers les sons. L'Akuma ferma un instant les yeux, prêtant attention aux infimes détails de cette marche rapide. Peut être devrait il les tuer. C'était répugnant. Il ne devait pas penser comme une bête !
Une masse imposante arrivait. Le non-homme ouvrit brutalement les yeux, en l'entendant. Il ce redressa sur ses coudes, ne cherchant pas à la voir. Son ouïe suivit avec attention le parcours de ce qui devait être un homme particulièrement fort. Il ce dirigait rapidement vers l'escalier de secours. Les cheveux de l'Akuma voletèrent dans tout les sens. Cela prenait un semblant d'intérêt.
Des cris d'horreur résonnèrent dans les airs. Ce fut la débandale. Lazare observait toujours le lointain, tandis que le chat crachait avec fureur, les yeux rétrécis, devant l'escalier. Celui ci tremblotait lourdement, tandis que l'impressionante masse approchait. L'ancien humain croisa ses longues mains autour de ses genoux, se redressant en position assise, avant de jeter un très bref et rapide regard vers ce qui approchait.
L'odeur était assez proche pour rentrer dans ses narines. Il s'en repaissait. Enfin. Avec appréhension, l'Akuma attendit. Son objectif venait d'atteindre le toit. Ses doigts ce ressèrérent autour de ses genoux. Il adressa soudain son regard brumeux au loup brun/rouge qui approchait, dans un état de nervosité et de colère impressionante. Son aura blanche déferlait autour de lui. Comme électrisée par cette blancheur, sa propre aura gonfla de volume, tentant d'entrer en contact avec la blancheur immaculée de l'énorme loup au poil dressé par la hargne.
L'Akuma jeta un coup d'oeil au chat, qui patinait des griffes sur le toit. Il attrapa l'animal, ne prêtant aucune attention aux griffes qui égratignaient sans pitié ses mains. Il serra le félin contre son coeur, avant d'écouter la voix grondante du loup.
Sans savoir pourquoi, il poussa un soupir/rire amusé. Loin d'être moqueur, ce geste ressemblait à de l'auto-dérision. Lazare regarda l'Alpha, contemplant ses muscles saillants, durs comme du roc. Il tenait enfin son occasion. Il ne laisserait pas repartir ce demi-homme sans l'avoir aidé, volontairement ou non.
Lazare avait toujours l'air aussi immobile, lorsqu'enfin sa voix chuchota dans les airs, acidulée, poivrée :
-Redevenir un humain. Ca risque de vous poser quelques problèmes.
D'un geste soudain, Lazare retomba, allongé, au sol. Il avait parlé peu pour dire beaucoup de choses. L'Akuma croisa ses bras derrière sa tête, contemplant la tête massive du loup, au dessus de lui. Il pouvait le tuer à chaque instant.
Jacob Black Admin
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Je le vois tenir fort un chat gris contre lui. Ce petit être est toujours vivant... Cela m'étonne et attisse ma curiosité. Comment cela se fait-il? Je l'entends rire de lui-même. Je suis encore plus surpris. Mon esprit reste cependant sur ses gardes. Mes poils redressés ne redescendent pas mais mes crocs se montrent encore plus. Beaucoup d'Akuma avait fait cela auparavant... Beaucoup de Lycans étaient mort suite à cette négligence. Soudain sa voix se fait entendre et il tombe à mes pattes. Je me redresses, surpis et je recule d'un pas. Il veut redevenir humain? C'est nouveau cette ruse? Je le regarde froidement et je réponds, glacial:
-Qu'est-ce que cette ruse encore? Tu les manges les humains...
En terminant ma phrase, le chat gris tente de me sauter à la truffe. Je l'attrape au vol avec ma féroce machoire. Je l'ai dans la geule. Je pourrais le briser en deux sans effort! Pourtangt malgré que cet animal se débat comme un beau diable, je le dépose au sol et le pousse délicatement d'un coup de patte. Je garde un oeil sur ce démon de malheurs. Il est toujours allongé, ses yeux sans vie me fixant. Une idée folle me traverse l'esprit... Et si c'était vrai? Et si c'était vraiment son souhait? Si il était de ses enfants kidnappés ou pire... Offert! Je me radoucit un peu mais cela ne se transmet pas à mon corps. Il est toujours sur la défensive/offensive. Mes crocs acérées prêtent à répliquer...
Lilian Arletta Admin
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La voix glaciale de l'humain/loup résonne dans les airs.Les irrégularités du béton creusaient le dos de Lazare, sous lui. Il retira sa jambe du vide, la tête de son pseudo-ennemi toujours dans sa ligne de mire. Ses cheveux s'épanouissaient autour de son visage, doux, soyeux. Les doigts de l'Akuma s'immiscèrent dedans, les caressant ave un soin attentif mais complétement inconscient de son acte. Du pouce, il tâta une mèche teinte de blond. Lazare hésita longuement à parler, lèvres closes. Il n'avait pas pour habitude de dépenser ainsi sa salive, mais pourtant sa voix voilée retentit encore dans les airs, lente, embarassée :
-Manger ce qui fut ses semblables, n'est ce pas répugnant ?
Lazare haussa un sourcil, l'intonation d ela question résonnant dans les airs. Lorsque le chat s'échappa de ses bras, il pinça les lèvres, remarquant enfin le sang qui maculait ses mains. Il était froid, roulant sur la peau. D'une teinte d'un rouge très sombre, il n'avait pas prit l'habituelle couleur noire du sang Akuma. Le Garou attrapa le chat entre ses crocs, le félin miaulant à l'agonie. La voix de Lazare ce bouscula dans sa bouche, encombrée, mais toujours aussi éteinte :
-Relâches le. Il ne t'a rien fait.
Le chat attérit au sol, sifflant, et, pataud, ce dirigea vers l'Akuma. Il miaula plaintivement, avant de s'allonger sur le ventre du démon, s'y nichant. Celui ci eut le soufflé coupé, un souffle dont il n'avait pas besoin.
Les crocs du loup étaient sortis. Lazare avait l'envie irrépréssible d'en tâter la texture du bout du doigt. Il ce retint, le geste pouvant passer pour agressif, et ce contenta d'incliner sa tête sur le côté, en position endormie et paisible, sa mèche de cheveux la plus longue tombant sur sa joue. Ses lèvres très peu entrouvertes furent assaillis par une mèche noire, qui s'immisca entre la barrière et entra dans la bouche. Lazare remua légèrement les lèvres, tnetant de s'en débarasser, sentant le contact froid de son piercing.
Brutalement, l'Akuma attrapa le chat, le tint correctement, avant de se relever, époussetant son long manteau gris. Sa mèche de cheveux était toujours coincée dans sa bouche, solidement prisonnière.
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Je l'observe. Je suis décontencé. Mes repères sont tombés d'un coup. Mes poils retombent et mes crocs se cachent doucement. Mon regard se fait agressif et mon corps se décontracte. Je le regard avec le chat dans les bras. Il le serre comme si c'était son... Enfant. Tu regardes ce visage beau mais malheureux, contraint. Tu vois ses longs cheveux voler au vent et certains s'accrocher à son percing. Je me redresse et je m'assois. Malgré tout, une partie de moi reste en éveil. J'ai entendu ses dires et sa façon de protéger le petit être. Et si c'était vrai? Je secoue la tête. Cela n'est pas possible. Tout Akuma est un démon assassin pourquoi est-ce qu'il en aurait qui changerai tout cela? Mon dieu! Je remarque qu'il attend la sanction... Il attend sa mort! Je ne peux tuer un être qui se rends ainsi et pourtant, je le dois. J'ai bien vu qu'il n'aimait parler et pourtant, il n'aurait pas le choix. Ma voix d'Alpha se lève. Elle est froide et ferme. Elle dit ceci:
-Donne-moi la raison de cette tendresse et de ce souhait, Akuma? Serais-tu un enfant vendu?
Si c'est le cas... Il serait grandement en danger. Si ils apprennent qu'il m'a parlé ca est fini de ce protecteur de chat... Pourtant, il doit bien se nourrir... Et les Akumas ne se nourrissent que d'âmes. Je resecoue ma tête! Quel casse-tête!
Lilian Arletta Admin
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Lazare libéra enfin une de ses mains pour s'occuper de cette mèche rebelle. Un instant, les pattes de chat patinèrent dans le vide. Il fut bientôt rattrapé. La voix douce de l'Akuma résonna dans les airs, alors qu'il s'adressait exclusivement au matou :
-Chuut... Tu sens bien que ça chatouillait, cette mèche importune...
L'ex humain observa le soleil tremblotant, dans le ciel. L'envie de l'attraper, à nouveau, le saisit. Sans prêter attention au loup, qui se détendait un peu derrière lui, il leva la main haut dans le ciel. C'est à cet instant que la voix du Garou retentit dans les airs. Il tiqua. Son poing ce serra, brutal, les jointures craquant. Enfin, il laissa ses doigts se délier, et sa main reprit sa position calme, en dessous du dos du chat gris. Encore une fois, l'envie de parler n'était pas puissante. Lazare baissa la tête, observant le vide à ses pieds, son souffle s'échappant de ses lèvres, lentement, soigneusement, tant qu'il profitait de ce privilège de pouvoir faire semblant de respirer. Inspirer. Expirer.
-Vendu ? Dans ce cas, je dirais plutôt cédé. Monnayé, bradé, pour une promesse de tranquilité et de paix, offert égoïstement. Si tu t'inquiètes du fait que je porte un peu d'attention à ce félin, je te rassures. J'aime juste les chats, ils sont si vivants.
L'ex-homme passa deux doigts sur la tête du félin, savourant le ronronnement métallique du chat, machine satisfaite. Il tourna brièvement la tête vers le loup, croisa le regard brun du loup, de ses yeux brouillés. Il frissona lentement, l'ondulation remontant, froid,e dans sa colonne vertébrale. Une voiture poussa le cri déchirant de son klaxon, en bas.
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Je m'assois. Je ne réponds pas. Je ne vais jusqu'à dire que je suis choqué mais je suis sidéré. Sa réponse fait son cheminement dans mon petit cerveau. Je comprends mieux pourquoi il est ainsi, je comprend pourquoi il protège ce chat... Je te comprends, Akuma. Je n'aurais jamais cru l'avouer mais je comprends un akuma et je ressens même de la pitier pour eux... Je veux dire pour ces Akumas d'obligation. Je m'imagine à sa place. J'hésite. Une de mes crocs s'enfonce dans ma joue. Je soupire légèrement et je m'approche du démon contraint. Je ne me détransforme pas. Je suis moins vulnérable en loup! Je pose mes deux pas massive sur le rebords. J'observe l'horizon dans la même direction que l'Akuma. Tu réfléchis au sens de la dispute entre les deux clans. Ils sont légitimes, c'est sûr mais par contre immorales. On se bat pour un but commun et différents: suivre mais avec ou sans les humains. Cela est si cruel de la part de la famille de cet Akuma. Cependant je me dis que je ne peux lui dire de venir avec moi. Les instincts sont là et ta meute le tuera même sous ton interdiction. Si ils retournent chez les Akumas, il se fera tuer ou pire... Je pense que cet Akuma est dans une drôle de posture d'avoir parler avec moi ou même d'être près de moi sans me tuer!
Lilian Arletta Admin
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Le lointain. Inaccesible. Sous ses yeux. L'appel du vide était irrésistible. Le vide ne suffirait pas à le tuer. Le chat miaula étrangement, dans ses bras, puis posa sa tête sur son épaule. Une brise de vent tiède le frappa. Un brin de nostalgie le frappa. Il hésita, avant de parler, murmurant doucement :
-Je serais puni, et je ne pourrais ramener ce chat à ses propriètaires. Lorsque je serais parti, tu pourras reprendre forme humaine. Et le ramener, s'il te plait, dans la rue à gauche, la maison aux briques moussues. C'est là que j'habitais. C'est là qu'il habite.
Les yeux brumeux de l'Akuma ce baissèrent. Il reposa le chat au sol, avant de croiser les mains derrière son dos, comme une promeneur guettant une pièce de monnaie au sol. Un rictus barra ses lèvres, très brièvement.
- Je me demande ce qu'ils vont inventer, encore... L'acide avait été plutôt ravageur, le feu aussi... Après les élèments qui brûlent, ils penseront peut être à me noyer...
Une langue amère passa sur ses lèvres. L'Akuma jeta un regard de biais au loup roux. Son poil volait dans le vent. Il parla de son ton toujours calme, désabusé, ce trouvant étrangement bavard :
-Tu dois être l'Alpha. Jacob Black. Il faut te tuer sous peu. Beaucoup sont sur le coup.
En bas, il y'eut soudainement un grand choc. Le bruit de freins qui s'actionnent, trop tard, résonnèrent, puis celui du froissement du métal. Les yeux excellents de Lazare fouillèrent la rue, et découvrirent la voiture en flammes. Il leva sa jambe droite, avant de sauter dans le vide.
L'air filait à ses côtés, tentait de pénétrer sous ses paupières étroitement fermées. Ses bras étaient croisées sur sa poitrine, dans une position de dévotion inconsciente. Le sol arriva à une vitesse fulgurante. Il prit pied dans le monde avec légèreté, avant de courir rapidement vers la voiture accidentée, ses cheveux volant derrière lui.
Jacob Black Admin
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Je tourne la tête vers lui. Il me demande de m'occuper de ce chaton. Il a l'air d'y tenir. Il dit que cela qu'il habitait et que le chat habite... Je le regarde profondément. Est-ce son chat? Cela ne m'étonnerai guère. J'acquiesse en silence et j'ajoute même:
-Je veillerai personnellement sur lui, si tu y tiens...
J'hésite un moment... Je finis par ajouter, amicalement:
-Je peux venir tous les jours veiller si tu veux...
Je n'en reviens pas! Je parle avec un Akuma, je parle même amicalement. Je n'ai pas envie de le tuer. J'ai envie de le sauver. J'ai envie d'exaucer son voeux. J'ai envie de l'aider. Au secours, les gens, je deviens fou! Souain je l'entends dire les punitions qu'ils lui infligent... Alors même entre eux, ils sont aussi ravageurs... Cela me rends encore plus furieux contre ces abominables animaux sans coeur! Je sais qu'il se parle plus à lui même. Je sers les dents et je finis par entendre mon nom. Je l'écoute attentivement. Je finis par laisser un rictus s'afficher sur mes lèvres. Il risque sa vie pour me sauver! je confirme mon identitée et le remercie:
-Oui, c'est moi. Je m'en doutait. Merci, Akuma, de ce renseignement précieux. Je t'en dois une.
Soudain j'entends un accident. Je n'ai pas le temps de dire ouf qu'il est déjà parti. Se nourrait-il d'humains près à mourir? Je le laisse filer la vie sauf. Je décide de garder forme lycan et je prends très délicatement le chaton dans ma geule. Je ne lui fait aucun mal. Je descends et je me dirige vers l'immeuble indiqué. Je pousse la porte et met le chaton dedans. Je vais vérifier qu'il a tout ce qu'il lui faut quand soudain je tourne la tête. Je vois un enfant avec son père et un carnet gris. Je pivote car je sens des regards sur moi mais je ne vois ni ne sens. Que se passe-t-il? Lilian es-tu à l'abri? Je vais me positionner au dessus du chaton et je surveille, méfiant...
Lilian Arletta Admin
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Ses pas étaient lourds sur le bîtume. La voiture était ravagée par les flammes. Il s'arrêta, tranversa sans douleur le feu, devant la portière calcinée, la défonca d'un coup de pied. L'humain à l'intérieur roula hors de la voiture, inimaginable. Il n'y avait plsu rien d'humain chez cette créature en feu, qui hurlait à l'agonie. Seuls les longs cheveux noirs, et les lèvres aux courbes sensuelles, démontrait la féminité. Lazare, attrapa ce qui restait du corps hurlant, passant le doigt sur les parties encore enflammées du cou. Un poul faible y battait, en feu. La femme ce contorsionna dans ses bras. Il ferma les yeux. Soupira.
"..."
Comme il l'aimait, il ce déplaca de toits en toits. L'Akuma sauta souplement, tel un chat sur le trottoir suivant, atterissant aux côtés du loup, qui semblait plongé dna sune profonde rêverie. L'Akuma s'adossa au mur, l'observant d'un regard insondable. Que ouvait il voir, dans cette maison délabrée ? L'ancien humain passa devant lui, et ouvrit la porte, songeant aux voisins, qui pouvaient très bien apercevoir cette grosse boule de poils rousse. Il fit avancer sans mal l'Alpha à l'intérieur, claquant la porte. Lazare poussa un soupir retentissant, avant de s'adosser au mur blanc, évitant les briques qui jonchaient le sol.
-Bienvenue, signala t'il d'un ton amer.
Jacob Black Admin
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Je sursaute et me calme. Ce n'est QUE le démon dont je ne connais le nom. Je regarde l'inconnu et la photo. Ils ont la même tête à l'exception peut-être que l'Akuma a les traits fatigués et sans vie. Je sens qu'il a avalé une âme. Je lui demande:
-Ainsi c'est comme cela que tu te nourris Inconnu...
Je laisse le chaton filé de entre mes pattes pour aller rejoindre son maître. Je vais prêt du livre en cuir gris. j'ai envie de lire de quoi il s'agit mais je me retiens. Je le pousse de la patte vers l'Akuma et son chat... J'observe ses réactions... Je sens toujours ses regards sur moi... Je jette des regards à droite, à gauche, en bas, en haut, devant et derrière. Je n'aperçois rien. Sauf peut-être l'odeur de l'Akuma... Je devient parano, ma parole!
Lilian Arletta Admin
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Lazare releva le regard vers le Garou, un sourire triste aux lèvres.
-Oui. Je fais parfois un tour à l'hôpital. Ca ne soulage absolument pas la conscience.
L'AKuma ce redressa, et ce dirigea vers ce que Jacob observait avec tant d'insistance. Son teint verdit lorsqu'il reconnut le carnet gris. Il souffla brutalement, avant de le saisir comme on ravit un trésor, furtivement. Il posa son regard brumeux sur l'ALpha, avant de souffler lentement :
-C'est à moi. Au fait, Lazare, Jacob Black.
Il détourna ensuite la tête, observant le lustre dépenaillé au plafond. Il resta silencieux, avant de tourner la tête vers le garou, bavard en ce jour, ou plutôt envieux de vider son sac :
-Ma mère avait un gêne Garou. C'est pour ça qu'ils l'ont tuée. Pour prévenir la transformation. Mon père est mort.
Il grinça des dents, ne précisant pas la raison de cette mort étrange. Il ce contenta de ramasser le châton, avant de porter ses ongles peinturlurés de noir à ses lèvres. Ses longs doigts effleurèrent ses lèvres, tatonnant le piercing, avant qu'il ne pose le carnet, avec une certaine défiance, sur un reste de meuble, qui partait en miettes d'écorces.
Jacob Black Admin
Messages : 283 Age : 31 Puf : Lilie Célibataire ? : Oui/ Non Espèce ? : Lycan/Humain
Je hausse mes massives épaules de loup. Je me fous que cela lui appartient. J'avais bien compris que cette maison était à lui, enfin du moins, il y avait habité! La photo me le confirmait. Je vais m'assoir à la lumière et je l'écoute parler. Il s'appelle Lazare... Bizarre comme prénom. Ma tête s'abaisse en signe d'acceptation et d'enchantement. Enfin enchantement est encore un grand mot!
Je l'écoute ensuite expliquer la raison de ce bon vouloir. Un gène loup. Ainsi j'aurais dû l'avoir comme compagnon de combat. Mes oreilles se couchent. Sa mère et son grand-père... Vous avez un passé à moitier commun. J'acquiesse en silence avant de dire d'une voix grave:
- Lazard, je comprends mieux. Ton père, mort comment? Par un Akuma?
Cela ne m'étonnerai guère que ce soit lui le tueur. Il aurait deux raisons: il l'aurait pour se venger ou parce qu'ils l'auraient obligé! Je secoue ma tête, l'écoutant. J'ai encore cette sale impression d'être épié. Serait-ce un mensonge de la part de l'Akuma ou est-ce qu'il a déjà tenté de rentrer en contact avec les Lycans? Dans le second cas, ils seraient suivit et voilà ou me viendrait cette sensation d'être épié... Qu'est-ce que je hais cette sensation.
Lilian Arletta Admin
Messages : 369 Age : 26 Puf : Chunsa. Célibataire ? : Non. Espèce ? : Garou | Akuma (ex_humain)
Sur le toit, il tentait de marcher discrétement. La main de Lazare ce rapprocha du cahier, tandis qu'il répondait d'une voix lente et soigneuse, le saisissant :
-On peut dire ça comme ça...
Il ouvrit le cahier sans aucune hésitation, conaissant la page vierge qui lui permettrait d'écrire. De sa main libre, il trifouilla sans bruit dans un tiroir, en retirant un stylo plume. Son écriture penchée, presque italique, tâcha la page. Il tendit sans mot dire le cahier au Garou, pour qu'il lise.
Sur le toit. Un Akuma. Assez jeune. Il est là pour toi, vraisemblablement. Il descendra dans quelques minutes, je sens son excitation d'ici.
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