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 Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...

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Seth

Seth


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Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... Empty
MessageSujet: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyDim 15 Mai - 8:03



    P E R S O N N A G E

    Nom, prénom : Seth.

    Age : La petite centaine... Cool la vie...

    Sexe : Sans contrefaçon, je suis un garçon ~.

    Parents et origine :Hum.

    Histoire :
    J’hante vos songes, je parcours votre esprit, j’encombre votre tête, j’étouffe votre poitrine, je vous oppresse. Je suis le cauchemar.


    ~ Jehan sourit doucement, ses doigts courant sur la joue de sa petite sœur. La jeune fille, âgée d’une quinzaine d’année, le contemplait avec le lointain de l’enfant bientôt endormi, ses longs bras maigres posés le long de son corps.

    La toux de sa mère perça le plancher. La vieille grelottait doucement auprès de la cheminée éteinte, par soucis d’économie. L’automne approchait. Jehan caressa à nouveau la peau douce de Caroline, son sourire planté sur son visage, rassurant. Le jeune homme se sentait un peu gauche, face à l’adolescente, qui le regardait d’un air vide, comme si elle attendait qu’il parte avec impatience.

    Du plus loin dont il se souvenait, elle avait été une enfant souriante et gaie, qui cueillait beaucoup de fleurs et rêvait d’avoir une perruche. Intelligente, douce, elle faisait la joie de leur mère, fraîche veuve au maintien sévère, qui espérait la marier correctement.

    Un jour, Caroline suivait une luciole. Le soir tombait, aux abords de la ville. La petite famille se dépêchait de rentrer, après une délicieuse après midi en compagnie de Sir Edward Cohen, romancier de son état, qui avait enchanté de ses récits l’enfant. Rêveuse, âgée de onze ans, elle courait après l’insecte lumineux, ses doigts tentant de se refermer autour de lui.

    La lumière emplit soudain l’atmosphère, bien trop présente, englobant le petit corps frêle. Les doigts se refermèrent de justesse autour de l’insecte, avant que les fards ne l’englobent complètement d’un aura lumineux. Il y’eut un long hurlement. Elle avait été fauchée par la voiture.

    Caroline avait perdu l’usage de ses jambes, et même si celui de la parole ne lui avait pas été retiré, jamais sa délicieuse voix qui récitait des comptines ne s’éleva à nouveau dans les airs. Désespérément muette, allongée à longueur de journée, ouvrant la bouche pour mâchonner quelques bouts de viande, toutes promesses d’avenir avaient été écartées. Alors que la mère se lamentait de la presque mort de son enfant préféré, le fils se trouvait un élan assez violent de tendresse pour l’enfant, presque compulsif, qui l’amenait à la couche de sa sœur chaque soir. Il lui récitait alors une histoire à la morale soigneusement établie, avant de couvrir de sa paume les yeux de l’enfant.

    Elle était là, sous ses yeux. Amaigrie, les os ressortant sous son visage, comme pour briser la fine couche de peau pâle. Ses yeux restaient figés sur le plafond, leur couleur bleu se délavant lentement. La pupille semblait manger tout l’espace. Autour de son visage fin, ses longs cheveux d’un blond clair se répandaient tel une curieuse auréole. Presque sans vie, parfois agitée d’un frisson, serrant la main lorsqu’il fallait qu’elle la serre, ouvrant la bouche lorsqu’il fallait y recevoir quelque chose.

    Jehan sortit de la pièce à pas lents, sa chandelle à la main. Il ferma la porte dans un petit claquement, ses paupières lourdes tombant fréquemment. Une volée de toux se fit entendre, venant du bas. Une sorte de petit rire, tel un grelot, interloqua quelques secondes l’humain, avant qu’il ne croit à une souris et ne se fraye un chemin jusqu’à sa chambre.


    1ère Nuit.

    Il est là. Il attends. Ses sens sont en éveil, alors que ses pupilles encre se posent sur la mince forme sous les draps. Lui aussi est là. Incroyablement humain, incroyablement naïf, qui tient son petit livre de conte et raconte comme s’il dictait un énoncé. Lui, raconte mieux. Elle aime lorsqu’il raconte, qu’il chuchote de sa voix gutturale à son oreille, il le voit sur son visage. Elle bats des paupières, l’ombre d’un sourire se dessine sur ses lèvres. Il aime glisser des cauchemars dans son cerveau, car elle aime les recevoir, qu’elle ne résiste pas, qu’elle sombre dans le chaos de son esprit, qu’elle espère ainsi mieux le comprendre, mieux comprendre son quotidien. Un jour, il avalera son âme, mais pour le moment il joue. Seth est un joueur, et il tente le temps. Les mois lui livreront la confiance de la vierge, et un jour il l’embrassera, forçant sa bouche décolorée, lui arrachera sa belle âme pure, pour la savourer, la digérer pendant des années durant. Et s’il était humain, il aurait manger ses propres déjections pour savourer à nouveau son goût fabuleux sur sa langue.

    Une âme s’implante dans le corps de celui qui l’a arrachée. Elle ne grandit pas, ne bouge pas. Elle est juste présente, elle remplit ce grand vide qu’est ce corps damné. Parfois, l’Akuma à l’audace d’espérer que ce qu’il ingère ainsi remplira son corps et formera une âme complète.

    Le frère soupire lentement. Il désespère, n’est ce pas ? C’est amusant, tout ces efforts pour une si petite chose. Affection, tel est le mot. Lui, ne connaît que la faim, la faim qui le ronge, non pas dans l’estomac, mais dans le cœur, car la faim du démon est placée dans cet organe qui ne bats plus, qui n’a peut être jamais battu pour lui, et dont il écoute la mélodie humaine avec le plaisir de l’enfant qui colle son oreille à sa boîte à musique, en sachant que bientôt la ritournelle s’arrêtera. Et qu’il faudra remonter la petite clé, car ce jouet n’a pas la vertu d’être magique. Le démon est magique, car il est imaginaire.


    Jehan, car tel est son petit nom affectueux, dépose un baiser sur son front froid. L’Originel grimace. Il n’aime pas cette marque d’affection possessive, alors que les doigts de l’humain passent dans la longue chevelure pâle, la peau diaphane marquée par le passage des lèvres.

    Il sort.

    C’est son tour de glisser dans l’obscurité, comme se décalquant du mur, peinture prenant vie, meuble se mouvant dans le paysage. Seth s’approche de Caroline, qui lui adresse un regard rempli de vie, ses prunelles brillant dans le noir relatif. Doucement, il rapproche sa main aux doigts griffus de son visage. Il le couvre, entièrement. Il pourrait, il pourrait l’étouffer, juste en accentuant la pression de sa paume. Pourtant, il se retire, lui permet de respirer, parce qu’il est plus difficile de la laisser vivre. Il aime se faire du mal. Il aime se contraindre.

    L’Akuma s’assoit sur les draps, sans que ceux ci ne réagissent sous le poids de son corps. Ils frémissent juste, légèrement, lorsque sa main retombe sur eux. Il contemple la jeune fille qui se tortille, ses lèvres laissant échapper un souffle rauque et précipité. Elle à de la fièvre, diagnostique t’il, ses sourcils froncés. La marque rouge, sur son front, légèrement humide, semble avoir grandit.

    -Tu es venu, halète t’elle.

    Un sourire, inquiétant, retrousse ses lèvres. Il mets son temps pour répondre, il n’aime pas parler. Finalement, il passe un doigt sur ses lèvres, qu’il lèche, lentement, avant de rétorquer, simple formalité :

    -Oui. Je viens toujours, Caroline.

    Bientôt, il se penche vers elle. L’adolescente frémit, son bras frêle se pose derrière son cou, s’accrochant à lui comme une noyée vers sa bouée. Pourtant, lui ne flotte pas à la surface. Si le Christ marche sur l’eau, le Malin lui foule ses profondeurs, là ou les cadavres viennent se faire dévorer par les poissons, leurs orbites abyssaux, incompréhensifs, regardant pensivement le vide.

    Elle sourit, doucement, ses lèvres se retroussent alors que son odeur fanée lui parvient. Elle sent la maladie, elle sent la sueur, elle sent la délicatesse. Caroline sent le parfum entêtant de la fleur qui se fane, qui bientôt pourri. L’adolescente est tombée dans la déchéance. Lui, est là pour inspirer ses dernières effluves, puis pour l’emmener dans l’endroit ou toutes les pétales sont recouvertes des cendres des immolés de l’Enfer.

    -Raconte moi une histoire, chuchote t’elle paresseusement.

    Sans répondre, il se penche lentement vers son oreille frémissante, il passe sa main dans ses cheveux, s’accrochant comme une sangsue à sa victime. Il entrouvre les lèvres, et il murmure, dans ce corps frémissant et trop frêle pour supporter les horreurs de ses paroles.


    2ème Nuit.


    Jehan parle, à nouveau. Elle écoute, il a déjà raconté cette histoire. Elle gigote, dans son lit. Elle à chaud, elle veut qu’il s’en aille, qu’il arrête de se moquer d’elle avec ces contes à la morale trop sage, trop sage pour elle à présent. Mais lui, il prends ses gestes pour des encouragements. Il s’accroche à son petit livre sévère, et il prends une voix plus forte, pour emplir la pièce.

    Est ce que l’autre entends ? Est ce qu’il est déjà là ? Elle voudrait qu’il soit près d’elle, déjà. Elle voudrait respirer son odeur si étrange, si sanguine alors qu’il ne saigne jamais, et qu’il ne saignera jamais rouge. Elle voudrait l’effleurer, sentir son haleine qui s’immisce dans son oreille. Caroline voudrait qu’il l’emmène dans son monde d’horreur, parce qu’il est sa seringue, qu’elle s’accroche à lui depuis qu’il est apparu, qu’il est son aperçu de la mort.

    Caroline ne connaît même pas son nom. Lui, connaît le sien. Parfois, il lui chuchote, doucement, comme pour lui rappeler son identité, cruellement la ramener sur Terre. Elle voudrait alors le griffer. Mais cela ne lui arracherait même pas une grimace. Il est fait d’une substance plus solide que la chair.

    Des doigts peu connus rabattent ses cheveux hors de son visage. Elle adresse un regard à son frère, une moue boudeuse macule son visage. Il a fini de parler, il semble guetter ses réactions. Elle, comme un enfant vexé, elle le regarde d’un air buté. Jehan soupire. Parfois, elle voudrait le rendre moins malheureux, mais elle n’y parvient pas. Alors, elle reste cruelle et froide, elle ne lui dit rien, elle réserve sa voix à l’autre, parce que lui l’entends.

    Ses pas lourds s’éloignent. Caroline ne suit pas sa sortie de paon blessé, elle l’attends déjà. Il a dit qu’il serait toujours là. Toujours, pour lui, cela peut être longtemps. Alors, elle patiente, elle ne connaît pas l’heure, elle ne sait même pas quand il sera auprès d’elle car il est plus silencieux qu’une vipère. Alors qu’il se retrouve près d’elle, c’est la sensation d’être mordue par un serpent, au talon, qui la prends.

    Là, il est là. Il s’assoit à sa place habituelle, sur le lit. Elle le contemple, elle contemple son visage si incongru avec fascination. Parfois, Caroline voudrait le toucher. Mais il refuserait. Lui tâte la marchandise. Elle se laisse faire. Car lui est haptophobe. Il ne le reconnaîtra jamais.

    Elle est brûlante, la fièvre la ronge. Personne ne l’a remarqué, mais son front brûle douloureusement, et les cauchemars ne font qu’accentuer l’impression que l’on martèle son cerveau avec une hache qui la coupe en tronçon.

    -Toujours, c’est aussi demain, n’est ce pas ? demande t’elle, faiblement.

    Il la considère, longuement. Il a des yeux si particuliers. L’iris est laiteuse, la prunelle d’un noir si intense que l’on si perd comme si l’on tombait dans un puit. La chute serait interminable. Lentement, ses propres yeux sont attirés vers ses lèvres, qui se plissent. Il n’y a jamais d’expression sur son visage. Elle aimerait dire qu’il est agacé. Mais rien ne le prouve.

    -Bien entendu, réponds il, en jouant avec une mèche de ses longs cheveux noirs.

    Et il se penche lentement vers son oreille. Elle frémit, puis elle ferme les yeux. La lente plongée vers le fond des eaux commence.

    3ème Nuit.

    Jehan ouvre lentement son petit livre. Il cherche des yeux une histoire, lassé déjà. Il est épuisé. Le travail mine son corps, mais il faut les nourrir, toutes deux, et payer aussi Suzanne, la jolie servante qui lui fait des yeux doux à l’heure du repas.

    Ses prunelles s’arrêtent sur les premières lignes d’une histoire. Il ouvre lentement les lèvres, il les humectent. Elle, le regarde avec une sorte d’impatience insolente. Il fronce les sourcils, ses doigts se serrent sur le petit ouvrage. Son souffle échoue sur la page couverte d’encre, avant qu’il ne reporte son attention sur sa sœur. Il la dévisage, ses dents grinçant lourdement, avant qu’il ne referme brutalement le livre. Elle sursaute, surprise, ses yeux s’écarquillant. Pourtant, lui grimace. Jehan sort de la pièce à grands pas. La porte claque.

    Pourtant, il ne s’enfuit pas dans le couloir, comme un ours blessé. Il contemple quelques instants son beau visage encore jeune dans le miroir placardé sur le mur, puis il se penche contre la porte, collant son oreille contre la serrure.

    Rien. Rien. L’humain attends, quelques longues minutes, et au moment où il voudrait s’en aller, il entends, enfin. Il entends ce qu’elle attends chaque soir.

    Jehan tremble de colère. Pour le moment, tout ce qui trahit la présence de l’intrus n’est que le léger froissement des draps. Mais ce n’est pas fini. Ce ne sera jamais fini, dans son cerveau. Car, après des années de silence, c’est la voix de sa sœur qui retentit, Caroline qui préfère s’adresser à un parfait inconnu plutôt qu’à lui.

    -Tu viens tôt.

    Il y’a un nouveau bruit de froissement, quelques secondes s’écoulent pendant lesquelles l’humain à l’écoute tremble de connaître la voix qui répondra, tremble de savoir enfin quel ton enchanteur doit avoir ce visiteur.

    La voix qui répartit n’a rien de spécial. Elle est charmante, certes, masculine, persuasive, peu grave. Pourtant, cette voix, cette voix réalise l’homme, elle n’a rien d’humain. Elle ne semble sortir de rien d’autre que d’un corps, mais pas d’un corps qui vit. Ce qui parle à l’intérieur n’a rien d’humain, ce qu’il y’a à l’intérieur n’a rien d’excusable.

    Alors qu’il glisse lentement contre la cloison de la porte, les intonations de la créature changent sensiblement. La voix, gutturale, raconte. Et lui, lui écoute en même temps que Caroline. L’horreur l’attrape à bras le corps.

    4ème Nuit.

    Il attends. Il regarde, avec attention, la scène qui va suivre. L’autre est encore, toujours, naïf. Il pense sûrement qu’il n’a pas remarqué sa présence gênante, hier soir. Aujourd’hui, il va s’emporter, il va questionner sa sœur. Caroline ne sait pas grand chose.

    Jehan entre dans la pièce tel un ouragan, encore un peu débraillé, le regard fuyant, comme pour le repérer dans la pièce. Impossible, bien entendu. La jeune fille l’attends. Ses poings sont fermés, sur le lit. Ses yeux ressortent étrangement. Seth aime cette lueur.

    -Qui est ce ?

    La voix mords les airs. Il est énervé.

    -Je ne sais pas, répond elle, sèchement.

    -Mais bien entendu ! Il y’a deux jours, tu ne savais pas non plus parler ! Donne moi son nom ! Je veux le tuer, l’écraser, le réduire de mes propres mains… Ne te rends tu pas compte de ce qu’il t’a fait ? Est tu folle, sais tu combien tes actes auraient déçu notre défunt père ?

    Un rire, hystérique, s’évade dans les airs. L’Akuma passe sa langue sur ses lèvres. C’est ainsi qu’il aime la voir. La gorge en arrière, ses yeux délavés le cherchant dans la pièce, comme en quête de soutien. Il aimerait lui montrer qu’il est juste derrière elle. Pour s’amuser un peu.

    -Folle ? Moi, folle ? Si tu l’as entendu, c’est toi qui dois bien être le fou de cet histoire pour penser sincèrement que tu pourrais ne serait ce que le toucher ! Notre père ? Notre père ? En quoi un mort peut il interférer dans la conversation ?

    Sa voix montait dans les aigus de la femme blessée. Seth passa négligemment sa main dans ses cheveux. Le frère semblait abasourdi. Ses traits fins, presque féminins, étaient tirés, comme si l’on l’avait frappé. Avec toute la rage d’un outragé, il hurla alors, ne prenant pas en compte la présence de sa mère, en bas, qui gargouilla quelques informes questions :

    -MONTRE TOI ! MONTRE TOI, QUI QUE TU SOIS, QUOI QUE TU SOIS, MONTRE TOI !

    C’était un appel particulièrement alléchant. Il bougea lentement, dans l’ombre, réfléchissant, tandis que les yeux injectés de sang de l’autre le cherchaient dans l’atmosphère. Après quelques interminables secondes, l’humain éclata d’un rire fou, ses postillons retombant sur le visage de sa sœur terrorisée.

    -UN LÂCHE ! CA, CE N’EST PAS UN HOMME ? TU ES BIEN HUMAIN, BIEN HUMAIN DANS TES ACTES ! REGARDE LE, TON CHEVALIER, CAROLINE ! SI TU POUVAIS LE VOIR !

    La jeune fille était devenu de plus en plus pâle. Ses traits semblèrent se tirer sur son visage, tandis que sa main cherchait la présence d’une autre, connue, sur les draps. Elle ne tomba que sur du vide. Caroline semblait à présent bien moins sûre d’elle. Elle aussi cherchait sa présence dans la chambre.

    Il était temps d’agir. L’Akuma, ménageant son effet, sortit lentement de la pénombre, ses doigts glacés effleurant la peau de la femme. Une grimace étira ses lèvres. Jehan le regardait avec une lueur de défi dans l’œil, qui contenait mal sa peur.

    Une sorte de couinement, puis une longue exclamation victorieuse. Les humains se réjouissent pour si peu. Le regard de Seth se posait sur le visage presque hystérique de ces deux êtres, du même sang, qu’il y’a deux jours encore ne faisaient que se regarder, inexpressifs.

    Un poing fusa dans les airs, visant sa mâchoire, voulant sans doute voir la couleur de son sang de l’encre le plus pur. Avec une sorte de négligence amusée, ses doigts griffus arrêtèrent la main, y enfonçant les ongles pointus. L’homme devant lui grimaça, ses dents grinçant, alors qu’il tordait sans ménagement le poignet, les os craquant.

    Il ne hurla même pas lorsque son os se cassa net. L’Akuma serrait encore le membre, accentuant la douleur qui se reflétait par des vagues brumeuses dans les yeux bleu sombres de l’homme, qui dévoilaient une volonté des plus farouches.

    Une grimace étira les lèvres fines de l’Originel, alors qu’un nouveau poing, hasardeux, se frayait un chemin jusqu’à son visage. Il arrêta celui ci aussi, le broyant avec rapidité, dans la position si spéciale qui force les deux bras a être dans les airs et les visage de se rapprocher, comme pour observer son adversaire.

    Ils se contemplèrent, Jehan à bout de souffle, ses bras tremblant un peu, le rouge montant à ses joues. Il eut une brusque poussée d’insolence. Le crachas s’étala sur la joue, entremêlé d’un peu de sang dont la présence ne s’expliquait pas.

    La salive roula lentement sur sa peau, acide, tentant de ronger la chair. Il ne changeait pas d’expression, l’air toujours aussi mort, contemplant la pâle créature qui allait bientôt mourir sous ses yeux.

    4ème Nuit ~ 3 Heures du Matin.

    Jehan haleta, brutalement. Ses poignets le tiraillaient horriblement, encore serrés entre les doigts griffus de la bête. Cette dernière ne respirait pas, se contentant de le contempler avec une sorte d’amusement moqueur.

    Lentement, la langue rosâtre sortit, s’évadant sur la joue, surprenante en sa longueur. Le regard laiteux de la chose n’avait pas bougé, comme inconscient de ce que son corps faisait.
    Elle courait, sur la peau, l’humidifiant légèrement, cherchant bien entendu.

    Et, rapidement, elle trouva, léchant lentement la tâche de salive, la rapportant à la bouche, ou elle fut avalée sans qu’il ne bronche. Quelques secondes durèrent, avant que la créature ne lâche brutalement ses bras, l’agrippant au cou.

    Son corps était lent, mou, son cerveau encombré. Il se sentait minuscule face à ce masque de craie, les cris d’encouragement de sa propre sœur, transformée en un animal, résonnant dans son esprit. Son regard s’était humidifié. La peur de mourir affluait dans son corps, la honte le torturait. Ses yeux étaient plantés dans ceux, si particuliers, de l’Originel, qui, implacable, commença à serrer.

    Il tenta d’inspirer un peu d’air, ses mains frappant les avant bras de l’autre, inutiles. L’engourdissement commençait à s’emparer de ses membres, ses yeux baignés de larmes se plissaient. La pression sur sa gorge s’accentua. Un hoquet étranglé lui échappa, laissant évader un peu de son vital air.

    -N… Non ! ARRÊTE !

    Caroline. Caroline pensait elle donc encore à lui ? A travers sa vision floue, il aperçut son visage dévasté, ou des larmes roulaient, ses cheveux blonds collant à sa face dévastée. La bête qui le tenait eut un soupir, semblant de manie un peu humaine. Ses doigts relâchèrent un peu la pression, permettant à Jehan d’inspirer, brutalement, toussant presque tant il se pressait.

    Seth se tourna vers la jeune fille, tremblante, la contemplant avec un semblant de dérision. L’humain le regardait, semblait abasourdi d’horreur. Sa sœur, sa sœur avait elle seulement un peu d’influence sur le monstre qu’elle avait appelé pour partager ses nuits, pouvait elle faire reculer le fléau, ou s’était il amusé à ses dépends depuis le début, lui laissant un semblant de contrôle, une laisse, un collier étrangleur au cou, persuadée qu’elle le ferait revenir toujours, sans prendre en compte le toujours d’une créature de la nuit telle que celle là ?

    Elle était là, déjà vieille à quinze ans, enfonçant ses ongles dans sa face rougie, pleurant comme un enfant qui découvre une araignée dans son placard et ne trouve rien pour l’en déloger.

    Ses cheveux. Ils n’étaient pas blonds, ils étaient blancs, blanchis par la peur. Son visage, aux traits tirés, sa démesurée prunelle qui empiétait sur l’iris, donnant à la face une dimension terriblement folle, aliénée, les larmes roulant sur les joues avec frénésie. L’une de ses mains s’était élevée dans les airs, comme pour attraper, retenir quelque chose.

    L’Akuma contemplait la jeune femme d’un air moqueur, ses doigts toujours autour de la gorge de l’homme. Ils étaient deux, deux créatures masculines à la regarder, elle, pauvre, faible, fragile, désespérée, sans force. Presque répugnante.

    Le frère, la sœur, l’inconnu. Alors qu’un hurlement perçait dans les airs, impuissant, les os du cou de l’homme craquaient, lourdement, transperçant la peau, dans une marée de sang qui ruissela sur les doigts de l’Akuma. Le mort tomba à genoux, les yeux vitreux.

    Il dominait sa victime, une main encore dans les airs, comme prêt à gifler quelque chose. Sa main était toujours serrée autour de la gorge fine, les os éraflant ses doigts. Une marée de sang s’échappa des lèvres du mort, aux yeux révulsés, qui pendait, flasque, retenu encore loin du sol. Le cri s’étirait en longueur dans les airs.

    4ème Nuit ~ 3 heures 33 minutes du Matin.

    Il tomba dans un bruit sourd au sol, ses membres entremêlées dans un imbroglio étrange. Seth se frotta les mains, y étalant le sang, avant de reculer dans la pénombre, avec lenteur, vers la couche occupée par une masse gigotante.

    Il s’assit sur les draps avec lenteur, étalant de sa paume un peu de sang sur la couverture d’un blanc immaculé. Caroline l’observait à travers ses pleurs, articulant avec difficulté :

    -Tu l’as tué… Tu ne devais pas… Tu l’as… Il est …

    La main de l’Originel s’envola dans les airs, se posant, fraîche de sang, sur la joue pâle et tirée. La jeune fille le contemplait avec frayeur, frissonnante, marmonnant toujours :

    -Et tu vas aussi me… Tuer… Tu vas aussi me…

    Il passa sa langue sur ses lèvres, agacé. Ses ongles s’enfoncèrent légèrement dans la peau moite.

    -C’est lui que j’aurais du emporter. Les humains sont décidément bien fades…

    Il se pencha vers elle, la dominant, trouvant ses yeux paniqués qui l’observaient avec crainte. Un sourire assez mesquin étira ses lèvres fines, avant qu’il ne les pose contre celles, tièdes, de la jeune fille, chuchotant avec sensualité :

    -N’est donc pas peur du noir, ton monde en était déjà plein…

    { F I N I SH }


    Caractère : Indéfinissable, ou ce qui s’en rapproche. L’on peut mettre des mots sur beaucoup de choses, même les plus étranges, sans être satisfait du résultat. C’est le cas de Seth. Créature uniquement dictée par l’instinct, distante, intouchable, parfois dotée de bizarres petites réactions.

    Il n’aime pas que l’on touche. C’est un fait, une réaction presque épidermique le prends lorsque l’on l’effleure. Cependant, la réciproque est fausse, car lui peut toucher les autres sans ressentir aucune gêne. Il commande ainsi son propre corps, ce qui l’attaque.

    Le combat. Seth est rapide, efficace, énergique, mais la chose semble l’ennuyer, sinon l’agacer. Il se bat avec la puissance de son sang, gagne toujours, et n’épargne jamais sa victime.

    La faim. Seth est toujours en quête de victimes, du moins il semble qu’il aime particulièrement nouer un lien avec elle avant leur mort, comme pour les hanter, s’imprimer dans leur rétine. Il ne s’est jamais attaché à l’une de ses victimes, les éliminant toutes avec la même froideur. Il préfère « emporter » comme il le dit, des femmes & hommes plutôt androgynes, assez jeunes, et lumineux, mais facilement influençables.

    Les baisers. L’Akuma ne sait pas embrasser, n’a jamais embrassé personne. Lorsqu’il arrache une âme, il n’embrasse pas, il dévore, avec légèreté, ses lèvres pressées contre les leur. Il n’accepte pas les marques d’affection, par ailleurs.


    Physique (Lycan et Akumas, précisez les transformations):Aussi étrange que cela puisse paraître, Seth est de taille plutôt moyenne. S’il ne ressemble pas à un nain de jardin, il est plutôt râblé, courtaud, le corps robuste et bien charpenté. Son teint est, sans surprise, cadavérique, d’un blanc crayeux qui ne se teint jamais d’une autre couleur. Un petit nez, en soi, des lèvres fines et attrayantes, percées d’un piercing en forme d’anneau, des yeux d’une teinte laiteuse, aux prunelles d’un noir encre, écartant la théorie de l’aveugle. Ses cheveux sont épais, longs et noirs. Il les porte actuellement tressés. Ses mains portent des doigts fins et griffus.


    T O I | E T | A U T R E

    Ton petit puf: Karrrraaaaateka ... Ou Karimsky. J'aime les K. Oui oui.
    Comment trouves-tu ce forum? : C'est mon bébé à moi <.<
    D'autre personnage ici? : Une blondinette & un gay d'la vie, ça vous dit p'têt' queq' chose... Et oui, la sale faiseuse de pleins de persos n'a pas pas pu se retenir What a Face
    Comment as-tu connu Protect Wolf? : Je l'ai connu gràace à E-Darling clown
    Autre : Vive Jackie, et vive Skillet, et vive Lestat cyclops Vive aussi le lazbeuh, et les susucres drunken .
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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyDim 15 Mai - 8:32

Re welc ! J'aimeuh ♥ ! =D
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Lilian Arletta
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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyDim 15 Mai - 8:35

Merciii pour ce pauvre Sado What a Face
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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyDim 15 Mai - 8:51

Smile
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Phil Brooks

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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyDim 15 Mai - 9:58

Extraordinaire Ma Liily ! Comme toujours tu nous éblouis de tes magnifiques personnage !
Je te souhaite un bon rp avec Dani =p
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Lilian Arletta
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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyDim 15 Mai - 10:00

Hmmmm... Dani Cool ...
Merci beaucoup <3.
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Jacob Black
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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyDim 15 Mai - 11:42

Valider Very Happy. File jouer briseur de castagnettes x'D
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Seth

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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyDim 15 Mai - 11:50

Mwarf mwarf x).
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Pharen

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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyMar 17 Mai - 22:47

Mais... Seth DOIT rencontrer Pharen ! Je veux un topic !
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Seth

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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyMer 18 Mai - 9:26

Rolling Eyes
Tu as une idée particulière de rencontre ? Je ou tu fais ? cat
Combat entre égyptiens, Pharaon VS Dieu du chaos.
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Pharen

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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyMer 18 Mai - 20:19

Dans un truc délabré, ou carrément un endroit public x)
Si je fais c'est vendredi, parce que j'ai pas le droit d'aller sur l'ordi sinon. Donc comme tu veux ^^
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Seth

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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyJeu 19 Mai - 5:11

Je vais te laisser faire, si tu es inspirée ^^.
Tu choisiras donc pour le lieu :p.
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Pharen

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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyJeu 19 Mai - 21:29

No problem ! Tu sais où je pourrais imaginer un cimetière ?
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Seth

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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyVen 20 Mai - 5:17

Dans le village Akuma, peut être ? Ou près des Ruines.
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Pharen

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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... EmptyVen 20 Mai - 12:34

Finalement c'est carrément près des buildings x)
Mon post est pourri !!!
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MessageSujet: Re: Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube...   Seth | Hanter Vos Songes Jusqu'à L'Aube... Empty

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