Reclusion. | Seth || Terminé

Je resserre ma bande autour de mon poignet et de mon avant bras, alors que le bruit de la foule emplisse déjà l’air charger d’électricité. Je prends une profonde inspiration allant vers le ring improviser, celui que je foule pratiquement tout les soirs à présent et de plus en plus car bizarrement je me sentais beaucoup plus énerver et frustrer. Je m’échauffe un peu la nuque avant que mon adversaire arrive, de même gabarit pratiquement mais ce qui me fit frissonner c’est l’aura noir Merde un Akuma ! Qu’est ce qu’il foutait ici ? Je le fusille d’un regard sombre et il sourit amuser. Je siffle entre mes lèvres me mettant en garde, je sens que ça va faire mal ce soir.

La cloche sonne et je tourne, l’Akuma me suivant dans des déplacements un peu lourd, peut-être pourrais-je l’avoir en rapidité. Il lance la première offensive alors que les voix des gens montent d’un cran. J’esquive facilement lui donnant un crochet dans ses cotes flottantes, il rugit de rage me balançant grossièrement son coude que j’arrête d’une main lui donnant directe un coup de pied dans l’abdomen. Je recule esquissant un sourire, il n’est pas si terrible. Il tente à nouveau une offensive et se retrouve la tête dans la poussière. Il se relève d’un coup étirant son aura que moi seule peut voir, je recule écarquillant les yeux. Il à force d’Akuma bien plus imposante que moi, déstabiliser il attaque rapidement sentant le poing arriver directement sur mon cœur. Je recule me pliant en deux, la cage thoracique pratiquement enfoncer me compresse d’un coup. Je tousse évitant de poser un genou à terre. Un autre coup siffle, je le bloque enchainant quelque mouvement bien placé mais cela n’évite pas son coup de pied arrivant droit dans mes côtés entendant craquer sèchement. Je serre les dents chancelant, je pose une main autour de mon ventre sentant déjà la blessure me lancer. Je reviens à la charge en serrant les dents et lui donne un sacré coup de pied dans le genou il s’affaisse sous l’affaiblissement et un coup de pied retourné qui s’abat sur son visage lui faisant presque cracher les dents. La folle s’élève d’un coup criant à tue tête encourageant l’un ou l’autre quand d’un coup quelqu’un balance une chaine et d’autre objet. J’ai oublié que c’était un hardcore ! Je prends une barre en fer entre mes doigts quand d’un coup l’Akuma s’empare de la chaine et l’envoi. Je mets mon bras par réflexe, la chaine s’enroule autour comme un serpent de métal. Je contracte mon bras tirant dessus comme l’Akuma tirant de son côté, je sens la chaine se resserré broyant presque les mes muscles, qu’est ce que ça aurait fait s’il avait réussi à me la passer autour du cou. Je résiste sentant mes muscles se tendres et les veines parcourir mon bras sortir un peu plus. Je me redresse prenant la chaine dans ma main et venant vers lui. Donnant un violent coup de barre de métal sur son bras lui brisant en deux et puis dans le dos pour qu’il crie comme un fou furieux.

Je l’observe décontenance le voyant se relevé, ce n’est pas possible, il n’est pas Akuma ? On dirait un monstre … Il me prend soudainement entre ses bras serrant d’un coup sec, je pousse un grognement me contractant, j’essaie de le repousser mais il resserre son emprise m’obligeant à expiré l’air de mes poumons. Bordel ! Les côtes déjà briser devienne des miettes et les autres ne vont pas tarder à faire pareil. Je rejette ma tête en arrière en serrant les dents puis je rassemble mes forces levant mes bras et les abattants sur ses trapèzes lui coupant nette la sensation dans ses bras. Je tombe a terre à genoux, prenant une grande goulée d’air qui entraine une volée de toux qui fait papillonné ma vue. J’essaie de reprendre mes esprits sentant comme des acouphènes étouffé le bruit. Je me redresse alors que le poing de l’akuma me fit retomber lourdement sur le sol dans quelque roulé, un fin filet s’échappe entre mes lèvres. Je tente de me relever sentant le sol bancal, les pas de l’Akuma étouffé. Je ne veux pas perdre ! Mes yeux remarquent l’homme applaudis par les gens, il court vers moi d’un coup. Je le regarde horrifier quand brutalement je sens sa jambe ma taper violemment ma tempe m’écroulant à terre pour de bon. Au bout de quelques secondes le son me parvient, je fronce les sourcils posant lentement ma main sur mon front. Un mal de crâne tambourine mon cerveau, pris de vertige incontrôlable. La foule était en délire quand je me rends compte de ce qu’il scandait à tue-tête « A mort ! A mort ! » Quoi ?! C’est quoi cette embrouille … Voila le remerciement des gens, du sang pendant un combat et toute la hargne des humains est libéré ? Je ferme les yeux mettant mes mains sur mon visage tentant de revenir sur terre. Quand d’un coup on me sent soulevé de terre, je grimace sentant mon corps engourdis et complètement briser. L’Akuma me sourit, la lame brillante attire mes yeux, allait-il vraiment le faire ? Il va le fait c’est sur, car il sait que je ne peux pas mourir. Je pousse un hoquet lorsque la lame transperce mon ventre et se retire d’un coup sec en se tournant légèrement. Je ferme les yeux retombant lourdement au sol complètement déconnecté de la réalité. Les sueurs froides secouent mon corps alors que je tombe dans le coma.

Je me réveille d’un coup dans la rue, faisant un mouvement mon corps se déchire dans une douleur insoutenable. J’étouffe un gémissement en serrant les dents. Je passe une main sur la blessure qui coule lentement sur ma peau, je me redresse difficilement prenant mon sac d’une main faible et prenant le chemin de la maison. Ils ont du me laisser sur le trottoir pour mort pensant que j’allais véritablement passer l’arme à gauche ! Je vais le tuer, je le retrouve et il est tout simplement mort cet enfoiré. Je recrache du sang me donnant un arrière gout ferreux. Je soupir soudainement me rattrapant à un mur, ce n’est vraiment pas la grande forme … Je lève mes yeux au ciel, la nuit étant fraiche. Je sens mon corps vaciller comme un vulgaire soldat en plastique. Mon souffle court se répercute dans l'air froid, où est la maison ? Je ne sais plus ... La maison est trop loin, franchement je ne pourrais jamais l’atteindre avant que je m’épuise complètement et tombe dans le coma. Je longe quelque bâtiment avant de me laisser glisser contre un mur à l’ombre de deux grands immeubles complètement épuisé, au bout du rouleau. Une ruelle peut arpenter certainement, je regarde ma main couverte de mon sang, je passe ma langue sur mes lèvres en expirant soudainement sous la douleur. Je n’ai même plus la force de levé un doigt, je bats lentement des cils mettant mon bras tordus par les chaines contre moi. Je me laisse tomber sur mon sac le prenant comme coussin, je n’en peux vraiment plus … Mon corps devient bien froid soudainement parcourus de quelque tremblement impossible à retenir. J’ai l’impression d’être en miette. Pourquoi en ce moment la seule chose que je veux c’est de voir Seth ? Même s’il me baffe, j’aurais voulus le voir pour m’éviter de m’endormir. Je frissonne me recroquevillant un peu plus sur moi-même. Jusqu’à que je perdre totalement connaissance, ma main retombant sur le pavé comme un mort.

Mon aura disparus peu à peu, s'évaporant comme une fine enveloppe d'eau dans l'air trop chaud. Laissant derrière elle un simple corps couturé de coup, briser et terriblement froid. Pathétique ... Je sens mon corps tremblé un peu plus, mon cœur se serre m'étouffant d'une coque dur. Je sens mes ongles entamer ma peau sous la douleur infernal, voulant me libéré de cet étau étouffant mais il se resserre. J'étouffe un gémissement de douleur qui recherchais ce quelqu'un qui n'est surement pas ici. Trop à combattre je m'épuise tout seul, le bruit de la ville s'étouffe lentement et je tombe dans un sommeil sans fond, un coma.

Qui aurait pu prévoir, avant d'entrer vraiment dans la guerre, tout ce que contenait la sale âme héroïque et fainéante des hommes ? A présent, je suis pris dans cette fuite en masse, vers le meurtre en commun, vers le feu ... Ça venait des profondeurs et c'était arrivé. Mon souffle saccadé perçant la fraicheur de l'aube, je courrais à travers la forêt le fusil en main évitant les branches avec souplesse. J'arrive à un poste reculer du front apportant une lettre, je le donne au colonel qui la lit silencieusement. << Merci mon garçons tu peux y retourner. >> Simplement cela ? Je devais y retourner, attendre dans la boue, dans le froid et vivre avec des cadavres dans un trou ? Je le regarde horrifier avant de m'en aller. Je me suis embarquer dans une croisade apocalyptique. Le sifflement d'une bombe perce mes oreilles avant qu'elle n'éclate pas loin de moi m'aveuglant de son explosion et me projetant.

Je me réveille brusquement enroulé dans ma couverture, le fusil près de mon épaule. Je regarde mes compagnons tout aussi silencieux. Redoutant chaque nuit rythmé par les gémissements plaintif et les bombes déchirant le ciel. Quand d'un coup l'ordre fuse, un pique de stress me tord le ventre alors que je me lève prenant mon fusil. Un autre ordre claque et nus sortons par centaine, montant les talus de terre à la force de nos jambes. Je cours sur le front butant sur quelque corps. Entendant déjà les premières balles sifflé abattant un par un mes compagnons quand vient mon tour. Une en plein cœur m'arrêtant nette et je m'écroule.

J'ouvre les yeux une odeur forte me prenant au tripe, je me redresse mes mains s’enfonçant dans une marre visqueuse. Je regarde horrifier les corps de mes camarades morts au front, les bêtes aussi mortes sur le front. Des carcasses en décomposition dans une marrée rouge grouillante, bizarrement j'avais l'impression que cette marrée bougeait comme des vagues berçante. Mon corps s'enfonce peu à peu dans les corps comme avide de mon âme. << Qu'est ce qui se passe ? Lâchez-moi ! Arrêter ! >> Je tente de me raccrocher à quelque chose sentant qu'on m' agrippe les jambes et dans un bruit de sucions à vous glacer le sang. Je me débat vivement complètement terrifier, la peur déformant mon visage. << Foutez-moi la paix ! Je ne veux pas ! Aidez-moi ?! Je vous en supplie !! >>. L'odeur me prend à la gorge alors que je m'enfonce déjà jusqu'au torse, je tend ma main vers le haut ne savant plus quoi faire comme si un ange pourrait arriver du cil me tiré d'ici. << ARRÊTER ! Je vous en supplier venez m'aidez ! Seth ! >> Les larmes me montent au yeux complètement désemparer, si même lui ne vient pas pour moi qui viendrait ... Alors que mon visage s'enfonce tiré vers le fond, un voyage sans retour. Subitement une main attrape la mienne, forte et déterminer. Je sens la force parcourir sa peau alors qu'elle me tire entendant lointainement une voix connus. J'entrevois enfin le jour comme une lumière blanche aveuglante. Je me sens enfin libérer de cette marre rouge tombant dans une pièce blanche. La voix résonne angoisser.<< Laissez moi le rejoindre ! Seth ! Je t'entends mais je ne trouve pas la sortie ...>> Je tâte chaque parois frappant avec force quand un soudain frisson me parcoure le dos.

Une vague de douleur me brise un peu plus, je me contracte grimaçant sentant les vertiges me reprendre. Mes yeux vert sombre s'ouvrent lentement brillant d'un cauchemars non reposant et terrifiant. Je bats lentement des cils essayant de reprendre pied dans la réalité. Mes prunelles s'arrête sur le visage de l' Originel prêt du miens sentant son souffle, méconnaissable il est à ce moment ! Il avait l'air angoisser et terrifier. Je regarde encore absent la chose avant que un souffle s'échappe de mes lèvres qui devait former des lettres normalement.

- Je ne ... dors ...

Je soupir fermant les yeux une nouvelle fois décrochant presque une nouvelle fois mais les mains de Seth sur mes joues se presse légèrement. J'ouvre les yeux à nouveaux faisant un effort surhumain pour tenir le choc, les tremblement reprennent légèrement mon corps est hors de mon contrôle pour l'instant. Debout ... impensable. Mes iris sont braqué sur celui de l'Originel délaver, un sentiment indescriptible avait pris place dans mon cœur dé que je l'ai vus. C'est bien la seule personne que je souhaite voir à cet instant. Je bats lentement des cils, ma main sur ma blessure se laisse fané sur le sol comme un pantin puis avec le peu de force je lève ma main ,malheureusement ensanglanté, dans les aires se posant sur sa poignet. Ma voix s'élève ne pouvant pas m’empêcher de parler en russe par la fatigue.

- Мой милый ангел (tu es mon petit ange).

Je souris légèrement sentant les vertige de la commotion frapper la parois de ma boîte crânienne me donnant presque un esprit euphorique. Mes yeux toujours brillant du cauchemars se referme brutalement me pliant en deux une volée de toux m'arrachant une respiration rauque et des plaintes étouffer silencieusement. Je ne vais vraiment pas bien, c'est la première fois que je frôle le cas critique, mon corps n'y ai pas du tout préparer à supporter un tel choc.

Je bat lentement des cils fixant le visage pâle de Seth qui se dessine du fond sombre. Son aura noir formant comme des ailes apocalyptique d'un ange de la mort et pourtant c'est bien l'angoisse que je lis sur son visage. Voila un ange peu banal, est-ce que sans mon consentement Seth est devenu mon ange gardien ? Est-ce que c'est un point dans le contrat de protéger son valet ? Je voudrais savoir ... savoir si je suis plus que un simple caprice. Pourtant la réponse crève le plafond juste devant mes yeux mais nous nous cachons tellement nos sentiments que nous savons rien de l'un et de l'autre.

Sa voix s'élève un chuchotement, s'il continu ainsi je vais avoir envie de m'endormir mais pourtant si je m'endors c'est finis de moi. Qu'est ce que deviens un Akuma qui ne peut plus se réveiller ? Il meurt ou on l'achève ? Je frissonne bizarrement ne voulant pas connaitre spécialement la réponse. Je reste concentré sur les prunelles de Seth qui me fixe. Il a l'air si humain à ce moment, en faisant abstraction du manque du battement de son cœur. Je referme doucement mes doigts autour de son poignet, ma raccrochant à lui comme un aveugle. Pourtant je sens que je ne vais pas pouvoir tenir cette emprise longtemps. Il soupira, je ferme les yeux sentant mon corps s'engourdir comme tiré vers le fond mais je resserre mes doigts autour de sa peau. Je me rappelle de quand je lui ai demande pour ce foutu contrat, je pensais que ma vie allait être un enfer et que je devrais tout simplement être à ses pieds à chaque instant ravalant ma fierté.

Pourtant j'ai passer plusieurs semaines avec lui et je ne regrette pas, non je ne regrette rien. Peut-être le manque de communication entre nous deux mais Seth est un Originel peu commun, j'ai du mal à me mettre face à la réalité. Je me suis attacher à lui, j'aime quand il me regarde dormir le sentiment d'une certaine protection planant au-dessus de moi et surtout se pouvoir d'enlever son masque montrant toute l'étendu de sa personne, un être fragile sous des traits durs. J'aime ce sentiment particulier qui nous lie comme si le premier jours de notre rencontre on s'est promis une chose sans limite et sans le savoir. Sa voix s'élève et je souris légèrement.

- Je disais ... Tu es mon petit ange. Je reprend mon souffle alors que une de sa main quitte sa place, je la fixe. Je suis ... heureux de te voir.

Je passe ma langue sur mes lèvres le souffle encore court et difficile, ma cage thoracique se resserrant toujours autour de mes poumons et de mon cœur près à m'étouffer. Je sens à peine quand il prend ma paume, me laissant faire sans broncher, nos regards se croisent avec une sorte d'étincelle. Je me demande à quoi il pense ? Ma main rentre en contact avec sa joue, je me crispe légèrement fixant les prunelles de Seth avec une certaine interrogation. Il l'emprisonne entre sa main et sa joue alors que je découvre le contact doux de sa peau sous mes doigts. Un frisson me remonte le dos réveillant légèrement mes blessures. C'est la première fois que je le touche, cette peau blanche presque fantomatique appréciant le contact pourtant je voulais la retiré car le sang macule maintenant sa joue, mais je ne fis rien. Mes doigts bougent légèrement caressant sa peau mes prunelles restant fixés cette étrange étreinte.

Rentré à la maison ? Je suis bien ici alors que Seth est maintenant arriver, cet endroit me parait tout simplement moins froid. Je soupir légèrement repoussant toujours cette vague d'engourdissement qui dévore peu à peu mon corps. je frissonne désagréablement, je ne veux pas retomber dans ce cauchemar ! Ma gorge se serre légèrement alors que l'odeur du sang emplisse l'air ambiant, sentant brutalement la morsure brulante de l'ex couteau transperçant ma peau comme du beurre, le sang perlait un peu plus abondamment. Ma main encore valide se glisse lentement dessus compressant la douloureuse blessure, mon corps ne ressens pratiquement plus aucune sensation.

Je tressaillis légèrement alors qu'il me fait une remarque sur mon cauchemar, je coupe ma respiration me crispant légèrement et mes yeux reflétant une certaine peur. Chaque nuit, chaque instant de mon existence ses cauchemars me poursuivent comme pour Seth j'ai eu mon lot de sombre souvenirs. Je me demande, lui qui aime tellement arpenter les songes des humains de vision de cauchemar, est-ce qu'il le faisait sur moi ? Probablement pas ... J'en suis sur même, bizarrement.

Je voudrais tellement qu'il retrouve le sommeil mais je ne sais pas comment, cela dépasse mes compétences. Il baisse brutalement les yeux, j'ai l'impression d'être de plus en plus faible, vide et froid. J'observe la mèche se balancé tranquillement alors que la voix de Seth barre encore le silence. Je bat des cils braquant mon regard sur lui légèrement défiant même insolent face à sa proposition. Il se pince les lèvres alors que je sens son pouce faire frémir ma peau, mes doigts bougent légèrement sous sa paume. Mon pouce s'abat enfin sur la chose que je convoitais secrètement depuis toujours, chose mystérieuse mais bizarrement tentatrice. Je passe mon pouce sur ses lèvres, sentant la texture de la peau fine, sensation inoubliable.

Alors qu'il entame son bras, le liquide noir faisant lentement surface et caresse la surface blanche immaculée de sa peau. L'odeur me saute à la gorge, sentant ses pulsations battent violemment au fond de moi. Je secoue légèrement la tête alors qu'il approche son bras, je ne veux pas !

- Je crois que à mon stade vaudrais mieux m'achever ...

L'odeur emplis mes poumons comme la douce odeur d'une sucrerie, ma tête commence doucement à tournée et je lâche un brusque soupir me tendant. Il appose finalement son bras sur mes lèvres alors que je ferme les yeux ne voulant pas de son sang pourtant l'odeur me monte vite à la tête et j'ouvre la bouche récoltant le liquide noir, un cru si divin ! Je fronce les sourcils sentant son effet positif sur mon corps qui me permet de récupéré un peu. J'enfonce légèrement mes dents dans sa peau sentant d'un coup mes veines brulé, je repousse son bras d'un coup. Mes mots s'échappent dans un souffle.

- A ... arrête ! Sa brûle !

Une envie soudaine de vouloir m'arracher la peau me prend, tout mon corps brule de l'intérieur comme consumé par un liquide corrosif. Je serre les dents me demandant pourquoi cela fait si mal ! J'ouvre mes yeux lentement tendant ma main vers Seth, la posant doucement sur son genoux quand je me redresse légèrement pour posé ma tête sur ses cuisses. La douleur est insupportable Seth. Je presse mon visage contre sa cuisse pour calmer les vagues de flammes. Un geste désespéré, comme un enfant après s'être blesser cherchant la protection de sa mère. J'en avais besoin !

Après quelques secondes interminable mon corps se calme enfin, j'ouvre mes yeux frissonnant me retournant légèrement sur le dos pour braver le regarde de Seth. Mon corps se réveille par le brusque changement de position d'avant. Mon geste est déplacé, devrais-je revenir à ma place d'avant ? Je voulais me redresser mais Seth m’empêche. Je retombe lourdement contre lui en poussant un profond soupir, j'ai toujours aussi mal ... Seth met brusquement son bras sur mes lèvres à nouveau. Je vais a l'encontre de son bras pour ne plus ressentir ce délice brûlant mais il joue de sa force et je n'ai plus que à boire à nouveau de son sang, ce même échange que la première fois ... Est-ce que cela signifie beaucoup pour les Originels ? De laisser goûter a leur sang, de l'échanger ...

Je ferme les yeux grimaçant légèrement mes lèvres apposer contre son bras, sentant le sang traverser mon corps et l'odeur me monter à la tête. J'entends le murmure de Seth fronçant légèrement les sourcils. Je déteste vraiment ! Ce n'est pas moi, ce n'est pas moi qui désire cela mais l'Akuma que je suis ... Je me crispe ressentant à nouveau mon corps mais la souffrance aussi. Sa main caressant ma nuque et jouant légèrement avec mes mèches me donne des frissons dans le dos et m'apaise étrangement. Je lève mon bras bien moins tremblant le posant doucement sur l'avant-bras de Seth, comme si une barrière s'est envolé me laissant à présent l'approcher comme si j'avais enfin réussis à l’apprivoiser. Je repense à sa caresse douce dans ma nuque un peu plus tôt alors que je souffrais en silence, cette sensation est inoubliable comme ses lèvres ...

Je cligne des yeux sentant son regard brulant, je me sens assez fort pour tenir de toute façons je ne veux pas plus longtemps de son sang. Je pousse son bras doucement en soupirant, je passe le revers de ma main sur ma bouche restant juste quelques minutes encore contre lui. Avant qu'on ne décide d'y aller, je me relève lentement faisant attention alors que je suis sur mes jambes je me rattrape au mur dans un vertige qui faisait pencher la terre. La commotion est assez importante. Il vient près de moi allant vers une voiture, me dite pas qu'il va la volé ? Et bien si ... Il me donne l'ordre de m'assoir, je ne bronche pas m'asseyant devant côté passager en serrant les dents sous la douleur. On rentre à la maison m'assoupissant légèrement dans la voiture.

[ . . . ]

On arrive dans sa chambre, pourquoi sa chambre enfaite ? Je me dirige vers le lit sans réfléchir plus, m'affalant dessus avec douceur et je me couche dans un soupir rauque et profond. Je ferme les yeux avec l’extrême envie de dormir jusqu'à plus pouvoir sentant le coma écarter après cet échange de sang, le souvenir de la caresse me ressaute à l'esprit, pourquoi j'ai tellement appréciait ? J'ai l'impression d'être dans un autre monde, flotté dans une bulle du a je ne sais quoi ? Peut-être son sang. J'entends un tiroir s'ouvrir puis la voix de Seth. J'ouvre les yeux me redressant. Il a l'air gêner par cette demande mais me mettre torse nu ne me gène pas car je combat ainsi et la plus part de mes entrainements aussi.

Je grimace retirant mon haut, je baisse mes yeux vers mes cotes broyer, la peau est pratiquement bleu du au coup violent et à la force de l'étreinte porté par l'Akuma. Je passe une main dessus frôlant à peine la peau, je grimace regardant la blessure du au couteau ... Mais je détourne vite les yeux, c'est pas très jolie à voir. Ma tête se remet à tourné affreusement, je me recouche sur le dos posant une main sur mon front. Je ferme les yeux sentant mes muscles encore crisper par les événements dessinant un peu plus mes muscles. J'ouvre soudainement les yeux quand Seth me dit qu'il va falloir que je dorme après, je secoue la tête comme un enfant capricieux aillant peur du monstre sous le lit.

- Jamais ! Plus ... jamais. Je ne veux plus retourner dans cet enfer !

Je chuchote ma voix dévoilant un léger ton apeuré, le cauchemar que j'ai fais à était un des plus terrifiant. Je me rappelle encore de ses cadavres m'aspirant, je frissonne serrant les dents quand je me contrat soudain sentant des doigts frôler ma peau. Je fixe Seth sentant ses doigts près de mes anciennes cicatrices, 3 anciennes balles, celle de ma mort et une estafilade près du cœur qui est une autre histoire. Je l'observe quand il passe ses doigts sur mes cotes, j'étouffe un gémissement me tortillant légèrement. Sa fait un mal de chien. Puis je murmure.

- Tu l'as tuer hein ? Le sang sur ta main c'est le sien ... je le sens. Pourquoi ?

Mes yeux se braquent sur le plafond évitant soigneusement le regarde de l'Akuma. J'aurais tellement voulu le tuer de mes propres mains, lui faire payer et ravaler ses dents. Je ferme les yeux sentant le poids du sommeil se balancer au-desssus de moi pourtant je pourrais jusqu’à m'ouvrir chaque veine pour ne pas fermer les yeux une nouvelle fois ! Est-ce que Seth resterais à côté de moi aussi ?

Il tâte longuement l'endroit ou mes côtes ne sont plus que un tas d'os briser, je retiens ma respiration en fronçant les sourcils. Les veines sur mes bras se dessinent clairement plus sombre à cause du sang de l'Originel. Puis s'arrête sur deux précisément, je me mord brutalement ma lèvre inférieur, je n'aime guère sa grimace alors qu'il me dit que c'est deux là ont mal repousser, je frissonne désagréablement me demandant ce qu'il va faire au bout ? Alors que je le sens bander la blessure dû au couteau. je grimace me demandant depuis quand on faisait des mises à mort ainsi ? J'ai jamais eu cela depuis que je combat ...

Je lève mes yeux vers Seth croisant son regard inquiet, je déglutie d'un coup quand il me parle de recasser. Je me décompose sur place palissant à vu de nez.

- Les recassées ? Non ... Oh non ! Ma voix s'étrangle me disant que si je pars maintenant j'ai peut-être une chance de sortir de cette chambre échappant à mon bourreau. J'ai déjà tenus 4 mois sans dormir, après j'ai dormis pendant 7mois ...

Je ris nerveusement, mes doigts se crispant dans ma paume. Les recassées, je sens que je vais sérieusement douiller. Une main remonte s'échouant dans ma nuque, je commence à être légèrement anxieux. Je me redresse me laissant faire tout de même, laissant des doigts sur les deux côtes comme pour rappeler le coup finale. Un fauteur de trouble, ça m'étonne pas ! Je me crispe légèrement alors qu'il me dit de me préparer, comment veux-tu te préparer à ça ? Je coupe nette ma respiration fermant les yeux en grimaçant rien que d'y penser, j'ai déjà mal. J'espère simplement que cela va être rapide et nette sinon il va avoir du sang.

Je sens ses doigts se resserré autour de ma nuque, je frémis reprenant inconsciemment ma respiration sous l'anxiété et le stress. Je lui jette un regard alors qu'il me tire contre lui un peu surpris mais je ne résiste pas. Je regarde un peu dans le vague n'aillant pas du tout l'habitude de la douceur venant de lui et encore moins d'un homme. Je grimace me rappelant du pourquoi de toute ces précautions. Je ferme les yeux le corps tendus, quand est-ce qu'il va frapper ? Je plonge mon visage dans son cou, ma respiration se heurtant à sa peau, je serre déjà les dents mes mains agrippant son haut entre mes doigts. Je me tend d'un coup mettant ma tête de l'autre sens, le sentant bouger et l'os se craqua soudainement. Je serre les dents sentant la douleur vive m'élancer, mes doigts tordent le tissus de son haut arrivant à étouffer le crie de ma douleur mais à peine remis que le deuxième coup se fait sentir. Les muscles de mes bras se contractent tellement que mes veines se dessinent un peu plus et que mes muscles tremblent légèrement. Je peux pas retenir un crie de douleur qui glace le sang, les yeux fermement clos et mon corps secouer par des tremblement.

Je tente de reprendre ma respiration, mes muscles tétaniser alors que Seth me maintiens contre lui. Je repose ma tête sur son épaule grinçant des dents. L'impression d'avoir la chair à vif, d'avoir était dépecer vif les côtes à découvert. Je laisse échapper des larmes, plus fort que moi, alors que je relâche difficilement la pression sur mes muscles, je le sens passer son bras glacer sur mon ventre brulant. Je bats des cils me sentant vide et briser, pour la seconde fois j'avais l'envie de mourir véritablement, près à bondir sur un couteau ou m'arracher le cœur de mes propres mains mais je vous en supplie faite que cette douleur cesse ! Ma respiration entre couper par les vagues de douleur même si les côtes ont déjà repousser, la chaire brûle atrocement ! Je rencontre brièvement son regard, le mien étant suppliant et humide. On reste ainsi un moment jusqu'à qu'il s'enlève brutalement.

Je me redresse en grimaçant me couchant de côté sur le lit passant mon bras autour de mon ventre et me recroquevillant complètement en serrant les dents. Dans le vif de l'action ça ne fait pas si mal, je resserre mes doigts sur les couvertures laissant aller un peu plus de larme. Je ferme les yeux laissant mes larmes échouer sur ma peau silencieusement. Je l'entend se mettre à genoux à mes côtés, qu'est ce qu'il fait ?! Je tressailli légèrement sentant sa main enlever une de mes mèches. Il faut ... facile à dire mais j'avoue que la douleur me plie en deux et prend tout le reste de mon énergie. J'ouvre mes yeux brillant baigné par des larmes que je n'ai plus vus depuis si longtemps. Je ne veux pas qu'il reste, plus maintenant. Tellement mal que je n'ai aucune envie qu'on me voit ainsi. Le déshonneur m'alourdis les épaules alors que je contemple absent simplement le visage de Seth, qui se voulait rassurant, mais je n'ai plus envie d'entendre quoi que se soit.

Je me retourne d'un coup en soupirant lui tournant le dos, j'ai mal, vraiment trop mal ! Je pose une main devant mon visage tiré par la fatigue, la souffrance, un mélange pas très bon alors que les larmes dévalent à présent mes joues sans vergogne. Je veux ravaler cette faiblesse pourtant mon cœur est lourd épris par des choses qui me dépasse mais la seule chose que je suis sur c'est que je devais lâcher la pression. Comment est-ce que Seth a pu dépecer la carapace que j'ai depuis toujours ? Tout ce que j'ai ressentis revient en une vague balayant toute les barrières. L'Image d'un homme invincible se brise à cet instant. Ma voix s'élève légèrement tremblante.

- Pourquoi tu ne dors jamais ?

Je regarde par la fenêtre sentant d'un coup le lit bouger, une main frôlant ma peau et j'en fouillis mon visage dans un coussin. Non, je ne veux pas qu'il me voit ainsi, c'est pathétique et je n'ai pas besoin de sa pitié ! L'image de l'homme fier, insolent, fort tout ce que j'avais construit comme image tout vole en éclat. Mon bras se resserre sur mon ventre alors que mon autre bras se pose sur ma tête cachant mon visage par honte. Qu'est ce qu'il va penser de moi maintenant ?

Je ferme les yeux calment mes larmes progressivement car mon corps est emporter par un engourdissement qui grappille chaque partie de mon corps cherchant à calmé la douleur, les innombrables douleurs ... Même si en se moment la seule qu'on voit est mes côtes, bien d'autre se cache en moi, mystérieuse par l'oublie de mon enfance et d'autre encore fraiche dans mes souvenirs.

J'enlève mon bras mes larmes séchées à présent, la faiblesse disparaissant au plus profond de moi à nouveau comme une nouvelle aiguille dans mon cœur. Une question soudaine qui me porte à cœur bizarrement, je voulais le comprendre, chercher l'utilité que je pourrais avoir pour lui, la peur que un jour il se débarrasse de moi car je ne tente rien ... Oh ! sentiment étrange pourtant je ne les repousse pas, je les invite même. Je regarde dans le vague dans mes pensées.

- Pourquoi ... pourquoi ... tellement de question qui reste sans réponse. Ne veut-tu pas connaitre mes cauchemars Seth ?

Tellement de sentiment étrange qui me reste sans réponse, s'il savait ce que je pense en se moment je crois qu'il pourrait me baffé. Appréhendait-il à raconter se moment de sa non-vie ? Que redoutait-il ? J'ai vu mile horreur avec mes yeux innocent de jeune homme de 22 ans et j'ai aussi vu d'autre horreur avec mes yeux d'Akuma qui avait simplement changer le dégout par le plaisir. Mon passé, ce que je veux dire mon premier souvenir que je me rappelle où ma triste vie commence. Pense-t-il que j'ai tout envie de lui dévoiler ? Je n'étais pas si fière avant et encore moins arrogant, juste un jeune homme apeuré sur le front de l'enfer.

Il hésite cherchant ses mots, je lève mes yeux sur les murs blanc, beaucoup trop neutre. Sa ma toujours fait frissonner avec l'étrange impression d'être dans un hôpital. Sa voix s'élève, je ne le pensais pas si timide mais je l'écoute. Une roseraie, assez inédit mais je comprend mieux pourquoi il se passionne particulièrement pour les roses à présent. Un instant de silence que je prend pour glisser une phrase.

- Pourquoi je me moquerais de toi ? Une roseraie c'est assez romantique pour un être qui vient directement des enfers.

Je souris au coin de mes lèvres avant qu'il ne continue. Pourquoi ce Azazel lui avait flanquer une raclé ? J'écoute chaque un de ses mots comme un croyant sourd qui pouvait enfin entendre les mots de la bible. Il était pris au piège de son propre corps, pendant combien d'année ? Je sens une certaine indignation monté en moi alors que personne n'est venu le sortir de là, savant pertinemment où il était. Je comprenais enfin, je comprenais pourquoi il ne dort jamais et pourquoi il reste à côté de moi pendant que je dors.

Je me retourne la douleur de mes côtes n'est rien à présent. Je le contemple alors que ses vieux souvenirs viennent le tourmenté. Il est à ce moment trop vulnérable à mes yeux, je n'aime pas le voir ainsi car je ne peux jamais contrôler mes gestes. Je me redresse sur mon coude alors que j'enlève sa main de devant son visage, plongeant mon regard dans le sien retrouvant ses prunelles délavées. Mes doigts viennent effleuré sa joue sans que j'y pense.

- Emprisonner par ton propre corps ... Ça à du être terrible. Si seulement j'étais là il y a plusieurs années, je n'aurais jamais laisser cela se faire.

Pour une fois il savait à quoi je pense, l'impression est assez gênante et les sentiments qui vont avec un peu plus. Je m'étonne toujours de la froideur de sa peau mais aussi de sa douceur. Je brûle de pouvoir recommencer mon geste de tout à l'heure, ressentir la texture et surtout le voir apprécier quelque peu mon geste. Je ne résiste pas plus longtemps mon pouce venant se posé sur ses lèvres un simple effleurement. Ma voix s'élève plus douce et beaucoup moins froide.

- Est-ce que tu as chercher la signification de Moï Kotik ? Je le contemple, abandonnant ses lèvres pour prendre son menton entre mes doigts et l'attiré plus près de moi comme pour un secret. Je vais te le dire, Moï Kotik signifie Mon chaton ... maintenant tu sais pourquoi je ne voulais pas te le traduire.

Je le relâche me couchant contre les draps et le fixant. La situation était incongrue, gênante mais pourtant plaisante à mon cœur. Allait-il me fuir ? Peut-être car je brise ses barrières toujours, je vais au-delà de ses limites ... une autre réponse me brûle mes lèvres mais je ne dis rien, je les pinces simplement me disant qu'il va falloir que je lui parle de mes cauchemars à présent ...

Il a acceptait de dévoiler une partie de son passé, je pense que la juste compensation c'est de lui parler aussi d'une chose qui me pèse. Bien sur sa me blesse, pourtant c'est moi qui le veut. Je crois que jamais personne n'a su à quoi je pensais, dans quel cauchemars je suis emprisonner chaque nuit. Je lève mes yeux vers le plafond constatant que personne ne sait rien de moi, que je suis bien seul au monde ... je passe mes mains sur mon visage en soupirant. Pourquoi diable un chaton ? Je me le demande encore c'est une idée stupide.

- Je me le demande aussi ... Peut-être parce que ce soir là tu étais fragile. Je savais que tu allais mal le prendre.

Il n'y a bien que moi pour faire ou dire des choses stupides. Et si ma vie aurait était tout simplement autrement ? Soit j'étais un Akuma et Nikolaï m'aurait garder avec lui ou soit je serais rester humain et je serait un papi maintenant ... dans tout les cas je n'aurais jamais connus Seth. J'enlève mes mains regardant le visage de l'Originel, je lève un sourcil voyant ses "rougeur" façons immortel ... assez déstabilisant. Je frissonne légèrement quand il m'invite à lui donner ses cauchemars, est-ce qu'il va les retourner contre moi ? Je l'observe avant que ma voix s'élève détournant mon regard sur le plafond infiniment blanc. Une voix voilée par les vieux souvenirs.

- Chaque nuit, chaque jour ... inlassablement, sans répits mes seuls souvenirs étant humain me hante. A 20 ans je suis rentré dans l'armée rouge et à 22 ans j'ai vus l'horreur du front. C'est là que mes cauchemars commence toujours ... J'arrive à un poste un peu plus reculer que le front, je dois mettre un message à quelqu'un. Bien sur je pensais rentré après, retrouver enfin ma famille mais le colonel me renvoit en enfer. Je suis dégouter et apeuré, le front est une chose impossible à imaginer sans l'avoir vécus. J'y retourne mais une bombe explose pas loin de moi et je me fais soufflé par l'explosion. Je me réveille brusquement pendant une nuit glacée rythmé par le sifflement des balles, des bombes et des gémissements des hommes blessé sur le front qui appelait à l'aide à sans briser la voix. Je sens mes pieds s'enfoncer dans la boue mélanger à des cadavres et l'odeur est infâme. Je suis terrifier, horrifier de se spectacle.

Je passe ma langue sur mes lèvres, sentant des frissons me glacer le sang mais je continue de fixé le plafond.

- Puis d'un coup un ordre fuse lançant une nouvelle assaut, je me lance sur le front comme un dégénéré le ventre tordu par la peur mais je coure l'arme entre les mains vers mes bourreaux. Je vois tout mes compagnons se faire descendre un par un par et mon tour ne manqua pas. Une balle siffle m'arrêtant nette et je m'écroule ...

Je m'arrête un instant redoutant déjà la suite, je plisse les yeux jetant un vive coup d’œil à Seth. Je reprend d'un ton étrangement neutre et froid.

- Je me réveiller dans la fosse où on entasse les morts. Sa sent toujours la charogne, mes mains s'enfoncent dans un mélange de boue, de sang et de ... Eurk. Certain me regarde avec des yeux vitreux pas tout à fait mort mais déjà dans leur troue ! Moi je suis là-dedans paralysé de peur et généralement mon cauchemar se termine brutalement alors que je m'enfonce entre les cadavres en appelant désespérément à l'aide sans personne qui m'aide. Mon histoire est pratiquement pareil ... a quelque chose prêt.

Je grimace en fermant les yeux. Voila tout, le passer d'un soldat c'est aussi simple, des atrocités de la guerre et je ne parle pas d'après. Ce n'était pas une vie, c'était un cauchemar pur et simple. Je soupir me disant qu'il va falloir dormir maintenant, ce qui ne me réjouis pas plus que cela. Je ne veux pas la pitié de Seth non plus, je n'ai pas besoin que quelqu'un me plains, ce sont des souvenirs comme les autres !

- Je crois que ça va être l'heure pour moi de piquer un somme ... dans m-o-n lit. Ce n'est pas que j'aime pas ta chambre mais le blanc me donne toujours des frissons assez désagréable.

Je hausse un sourcil avant de me redresser et m'assoir au bord du lit. Humpf ... mes côtes font encore un mal de chien, je ferme les yeux un instant refoulant la douleur et passant une main dans mes cheveux. Je ne bouge pas me demandant si j'aurais le courage de marcher ou pas mais je ne veux pas plus déranger Seth.

Je ferme les yeux grimaçant, je passe ma main sur les côtes qui se refont lentement surtout les tissus même si le sang de Seth m'aide énormément ... Peut-être que à cette heure si je serais mort, s'il m'aurait pas retrouver. Je me rembrunie tombant dans un tourbions de mauvaise réflexion. Je soupir prenant mon haut dans la main, je passe inconsciemment une main sur les cicatrices des 3 balles, les balles de ma mort humaine. Il me demande d'une voix pensives, je souris amèrement.

- Surement cela se mélangera mais qui voudrait me sortir de la-dedans ? Personne n'est jamais venu ou peut-être une seule fois ...

Dire que c'est lui serait de trop, mon orgueil en prend déjà un sacré coup et ma fierté aussi. Je ne suis pas du genre à me dévoiler si facilement et me mettre sans protection face à quelqu'un. Seth est le premier et le seul qui me verras ainsi. Je lève mes yeux vers Seth qui sourit légèrement, je passe une main dans ma nuque alors qu'il m'invite à le suivre. Je me lève doucement, sans trop forcer le suivant silencieusement même avec mes blessures. Ma chambre n'est pas par là ... Je hausse un sourcil alors qu'il s'arrête face à une porte pas loin de la sienne.

Il entre dans une chambre 10x plus grande que la mienne que je trouve déjà trop grande, je fais des yeux rond alors qu'il me dit que c'est ma nouvelle chambre. Il écarte brutalement les rideaux alors que je contemple la chambre décoré sommairement mais la couleur grise est ma préféré ... est-ce que je lui avais déjà parler de mes gouts ? Je m'assois sur le lit assez admiratif de la suite pratiquement royale.

- Elle est vraiment bien mais tu ne trouve pas qu'elle est trop grande pour juste moi ?! Humpf ... m'enfin la couleur grise me plait beaucoup.

Je fixe Seth un instant le voyant posté dans l'encadrement de la porte, je me demande s'il va à nouveau venir et resté à mon chevet me dévorant du regard ? Je ne voudrais pas, pas soir car je ne suis pas d'humeur. Je me couche fermant les yeux paresseusement et je souffle à l'intention de Seth légèrement amer.

- J'espère que tu n'utiliseras pas mes cauchemar contre moi à présent, toi qui connait mes faiblesses ... je ne pense pas que je te le pardonnerais si tu tente.

La pièce devient glacer plongé dans un silence de mort, je fixe froidement Seth un instant avant de me retourner pour enfin fermer les yeux me posant plusieurs question qui reste à nouveau sans réponse.