Over and over [Libre]

Eva:

Je marche tranquillement vers mon travail. Phil est parti précipitamment ce matin. Sûrement le combat ou un truc comme cela. J'ai tellement peur pour lui que j'ai rangé et lavé son appartement à fond. J'ai fais la lessive et les carreaux. J'ai remarqué des jeunes gens que je croisais souvent quand Phil partait. Je commence légèrement à attraper peur. J'ai poussé un grand soupir pour m'obliger à me décompresser. J'avais fait différents gâteaux: citron, crumble au pomme. Pour deux personnes, c'était vite fait... enfin quatre mais chut! faut rien dire. J'étais aller prendre une longue douche avant de sortir de l’habitacle chaud et vaporeux. J'enroulais une serviette autours de mon corps et sortis de la douche. Je cherchais un habit convenable pour mon premier jour. Le lecteur CD hurlait une chanson de Three Days Grace. Je pris des sous-vêtement noirs et blancs en satin. Je jetais plusieurs tenues avant de trouver ce que je cherche. Je pris un pantalon de tailleurs noir et un chemisier ajusté aux hanches et décolleté léger. Je sortis de la chambre et me dirigea vers la salle de bain pour m'habiller et me rendre présentable. J'enfila le tout tranquillement, me sêcha les cheveux et me maquilla. Un peu de rouge à lèvre, de crayon et de mascaras noirs pour rehausser le tout. Je me coiffe d'un chignon d'où s'échappe quelques mèches. Je prends ma montre en argent et mes bijoux. Je sors de la salle de bain sur le coup de 19heures. Je ne mange pas, j'enfile mes talons et file dehors en verrouillant la porte. Je marche d'un bon pas car les deux jeunes gens me suivent. Je cours presque en arrivant à la boite. Il est 20h30. Tout est presque prêt. Je regarde, je suis dans le bar privé. Je souris et je me dirige vers le bar normal. La jeune Annie, une serveuse de 17 ans, fille du patron, cherche un nouveau copain et son terrain de chasse est le privé. Je ne veux pas l'en privé. Je dis bonjour à Marc, mon compagnon de soirée et les portes ouvrent. Les premiers fêtards entrent dont les deux jeunes. Ils me fixent, je me contracte et m'oblige à me concentrer pour verser les cocktails des première commandes.

Je me sens fixée. Mon estomac est tordu d'appréhension. Je pousse un profond soupir quand soudain une verre me glisse des doigts. Il se fracasse au sol. Je ne l'entends pas, je ne remarque rien. Je ne remarque pas que mes mains sont entaillés par endroits assez profondément. Je ne sens pas la froideur du métal du couteau dont je tiens la poignée fermement. Je n'entends pas les hurlements de Marie à la vue de mon sang ni même son odeur âcre. Je ne vois que cette chose, ce démon, cet homme. Je le reconnais! C'est celui de la ruelle. Il me fixe et me sourit d'une façon suave à vous faire vomir. Je sers encore plus mon arme inutile. L'Akuma, si c'est bien ainsi que l'on les appelle. Marc court vers moi. Il hurle et m'oblige à lâcher ma seule protection. Le contact se rompt. Je ressens enfin la douleur. Je vois l'Akuma s'approcher des deux jeunes gens en tenue noir et rouge. Je fixe mes mains et je me sens pâlir. Mon dîner manqué se fait sentir, je tourne de l'oeil. Manque de pot, je tombe dans les bras de cet hideuse créature. Je l'entends murmurer: " Tu seras bientôt mienne, ma jolie!". Je suis répugnée mais je n'arrive pas à me battre. Je le vois se pencher vers mes lèvres. Prise d'un sursaut d'adrénaline, je le repousse et tombe au sol. Ma tête cogne contre le sol dur de la piste de danse. J'arrive à articuler:

-Au secours...

Avant de sombrer dans un état proche du coma, je ne cesse de répéter: Phil, loup, démons, SOS. Je vois flou. Le sang bat dans mes veines comme les cascades du Niagara. Je sens Marc me porter et les deux jeunes gens nous suivre. On arrive en haut, je me sens allongée. J'entends murmurer et j'ouvre les yeux en gémissant. On approche à boire et je bois un peu. Je regarde partout.

-Où suis-je? Que m'est-il arrivé?