Le temps d'un clin d'oeil.[Lestat d'Amour :D]

Je sifflote légèrement me baladant dans les quartiers gris de ce troue, je n'aime pas particulièrement cette endroit qui me rappelle bien trop les quartiers de Paris ou les origines s'entassaient pour trouver des jeunes filles. Je pince mes lèvres sortant une cigarette de mon paquet devenus une habitude tenace depuis ... je secoue la tête mes cheveux noir mi-long venant me cacher mon regard, il faut avancer dans la vie même si cela fait 3 siècles que j'avance comme un pommé. Je tire longuement sur ma cigarette, mes pas claquant dans une ruelle quand d'un coup j’aperçois une jeune homme assez charmant. Je souris l'abordant tranquillement.

Je l'embrasse enfin nos lèvres se frôlant à peine et il tombe en se tordant de douleur. Je l'observe sans émotion le visage fermer, c'est vrai je repousse se côté à chaque instant quand je suis avec Lazare mais en contre partie je m'échappe dé fois pour me libérer en quelque sorte. Je soupir en fermant mes yeux, 3 siècles sa ne s'efface pas en un claquement de doigt. Je sors du bâtiment désaffecté, observant les quelques passant d'un œil noir quand je vois une jeune femme sortir d'une ruelle en recrachant quelque chose. Je plisse les yeux m’avançant doucement et elle aussi à son tour.

Elle s'arrête d'un coup en m'observant, je la fixe de mes yeux acier ... je n'ai pas vraiment l'envie de m'arrêter pour elle mais un petit quelque chose m'attire ma curiosité. Je m'arrête en face d'elle d'un coup, la jaugeant d'un air plutôt menaçant quand je prend d'un coup son visage entre ma main. Sa peau rentre en contacte avec ma peau glacer. Je la fixe derrière mes mèches ébènes.

- Ce n'est pas prudent jeune fille ...

Ma phrase reste vague, mes doigts lui frôle ses lèvres lui enlevant le reste de son méfait avec son client. J'ai l'étrange impression de me revoir il y a de cela 2 siècles, ce n'est pas une vie ... je relâche son visage en souriant légèrement la voyant un peu déstabiliser, je fais un pas de côté pour continuer mon chemin mais sa voix retentit dans la rue grise ...

Je fixe cet homme aux allures si étrange. Il est fin et pâle. On dirait qu'il est malade ou que c'est un toxicomane. Ma gorge se noue sous ses yeux menaçants. Je ne sais pas pourquoi mais ce type me fait peur. Je respire profondément pour cacher ma méfiance. Je n'ai jamais montré d'appréhension alors pourquoi commencer maintenant! Mes dents se serrent quand il passe près de moi. Soudain il s'arrête me fixe d'un air menaçant et des yeux d'acier. Je n'ai pu esquisser un mouvement, il m'a attrapé le visage. Je relève le menton, fière, et je fixe cet homme aux allures si bizarre dans les yeux. Doucement, il passe un doigt sur mes lèvres. Il efface les derniers crimes du Monsieur Lapin. Je déglutis et je reste patoise. Soudain, il relâche mon visage et s'en va en me disant que ce n'est pas prudent. Je le regarde faire quelques pas et je me retourne. Mes talons claquent sur le sol. Ma voix s'élève. Elle est aussi douce que de la soie malgré mon métier. On peut voir ainsi la différence entre moi et les autres filles. Je lui dis donc:

Je le vois s'arrêter au son de ma voix. Je ne dis que la vérité. Tout est dangereux pour une prostitué. On n'est souvent sujette à de la violence ou pire. Beaucoup d'entre nous sont morte pour avoir exercer ce métier. Je le regarde de mes prunelles brunes envoutantes. J'ai le menton porté fièrement et les mains dans mes poches. Mes cheveux volent sous l'effet d'une quelconque brise. J'ai tout le temps peur mais je sais que je survivrai et que rien ne m'arriva car je me fout de la mort!

Ses talons claquent sur le bitume, je m'arrête entendant sa voix d'une douceur qui ne laisse guère les hommes sans émotions même si sur moi cela ne fait aucun effet. Je me retourne légèrement en levant un sourcil, mes yeux la fixant sans délicatesse même si c'est un belle femme avec tout les atouts qu'il faut selon ce que Lola me dit. Je bats lentement des cils en souriant de biais. Elle n'a jamais connus les originels ça se sent, ils sont capable de bien pire et tu prie chaque jour qui passe. Tu vie comme un animale de foire, la peur au ventre et en priant pour que tu ressorte de là vivant.

Une brise s'engouffre dans la rue, mes mèches ébène caressant mon front, je me racle brutalement la gorge me retournant complètement vers elle et ravalant les quelques pas la surplombant glaçant l'air nous entourant. Elle m'a l'air pas si terrible cette jeune fille, plutôt briser et fragile ...

- Je le sais c'est pour cela que je te dis d'être prudente.

Je la fixe n'aillant pas grand chose de sympathique même si une légère flamme hante lointainement mes iris. Enfaite la ressemblance est assez troublante, il y à peu j'étais dans la même situation qu'elle même si ma vie dure depuis bien 3siècles aux côtés d'originel peu tendre avec les ex humains comme moi. Une étrange appréhension pesait sur elle, je bats lentement des cils plissant des yeux réfléchissant à une chose. Je n'ai pas particulièrement envie de lui déballer ma vie, ni de discuter longuement avec elle ... mon amant m'attend. Alors que je pense à lui mes yeux s’éclaircit quelque peu.

- Quel est ton nom ?

Je ne vais pas faire mon sans cœur tout le temps. Je passe discrètement ma langue sur mes lèvres pour les humidifiées, je vais quand même faire connaissance ... Je ne peux pas m’empêcher d'être attiré par un hélant de nostalgie à son égard. Je savais très bien ce qu'elle ressent mais je ne veux pas rentrer dans les détails. C'est une vie passer à présent et je vais de l'avant. Je tire un paquet de cigarette de ma poche regardant d'un rapide coup d’œil les cigarettes qui me reste en grimaçant légèrement. Puis glisse mon autre main dans ma poche de droite découvrant un paquet tout neuf, je ne peux pas retenir un sourir qui illumine pour la pemière fois mon visage, Lazzie ... il pense vraiment à tout! J'ouvre le paquet tout en écoutant la jeunne femme.